مديرية الصناعة العسكرية في الجزائر ـ دور فعال لبعث الصناعة النسيجية الوطنية
MOMO Moderateur
Sujet: Re: industries Militaire Algérienne Dim 18 Aoû - 10:49
une usine de montage d'hélicoptères agusta pour l'algerie
MOMO Moderateur
Sujet: Re: industries Militaire Algérienne Jeu 19 Sep - 19:15
construction naval algerie Classe Djebel Chenoua [Corvettes de Fabrication Nationale]
L'autre type de corvette en service dans les forces navales, sont les corvettes djebel chenoua de fabrication nationale. Le programme remonte aux années 80 et a été réalisé grâce à une aide bulgare et chinoise.
Caractéristiques :
- Longueur : 58,40 m - Maître-bau : 8,50 m - Tirant d'eau : 2,59 m - Déplacement : 550 t - Propulsion : 3 diesels MTU 20V-538-TB92, 3 hélices - Puissance : 9 400 kW - Vitesse : 57,41 km/h
Armement :
- Missiles 4 x C-802, - Canons : 1 AK-176 de 76 mm, - 1 AK-630 de 6 x 30 mm
Électronique :
- Radar d'attaque Type 363A/S - Radar d'acquisition Type 374G - Optronique de Combat Type 88C
Équipage : 52 hommes
Les Djebel chenoua devaient être construite en grand nombre, certaines sources parlant d'une dizaine de navires, cependant seulement 3 navires ont été construits :
- La tête de classe Djebel Chenoua 351 ici derrière 2 Ocea
El Chihab 352
El Kirc h 353
El kirch (353) a la particularité de participer beaucoup à différents exercices internationaux et à visiter les ports étrangers de manière régulière. C'est le dernier de la Classe des Djebel Chenoua produit à la fin des années 90, il est aussi appelé parfois Djebel Chenoua 2 classe à cause de certaines modifications structurales par rapport au Chihab et au Djebel Chenoua 1er du nom
Classe Djebel Chenoua (Corvettes de Fabrication National)
Sujet: Re: industries Militaire Algérienne Ven 6 Déc - 22:25
Les établissements de fabrication de l’Armée, un modèle d’intégration
Citation :
Les entreprises sous tutelle de l’Armée nationale populaire, qui participent au salon national inversé de la sous-traitance qui se tient à la Safex (Pins Maritimes), sont des modèles en matière de la recherche de l’intégration nationale.
Les entreprises sous tutelle de l’Armée nationale populaire, qui participent au salon national inversé de la sous-traitance qui se tient à la Safex (Pins Maritimes), tels l’Etablissement de construction aéronautique (ECA), l’Etablissement de réparation et de construction navale ou encore l’Etablissement de rénovation mécanique de Dar El Beïda, sont des modèles en matière de la recherche de l’intégration nationale. L’Etablissement de construction aéronautique, précurseur en matière de fabrication des petits avions destinés à la formation, aux travaux agricoles ou encore aux opérations de secours, a à son actif plusieurs modèles fabriqués sous licence tchèque et qui atteignent un bon niveau d’intégration puisque « seuls le moteur et les instruments de bord sont fournis par le partenaire étranger », explique un représentant de cet établissement érigé en EPIC (Etablissement public à caractère industriel et commercial). Un nouveau modèle, le Safir 43 E, destiné à la lutte antiacridienne et à l’élimination des insectes est « à la phase des essais ». Cet établissement, qui a acquis la licence pour le moteur en 1994, a lancé son premier prototype en 2003. Il s’agit du Firnas-142, un avion biplace, doté « d’instruments divers et capable de voler partout et par tous les temps » selon sa fiche technique. Cet avion peut être utilisé dans l’entraînement de base et à la voltige, comme il peut servir à d’autres usages, tels le transport de courrier, la surveillance visuelle. En 2005, c’est un nouveau prototype le Safir 43M qui sortira encore des bancs d’essai de cet Epic. Celui-ci est un quadriplace et peut aussi servir à l’entraînement, au courrier, à la surveillance des forêts, des lignes à haute tension, des gazoducs, etc. L’Etablissement de construction aéronautique assure également la maintenance. Ses avions sont déjà en activité dans les aéroclubs de Tiaret, Batna et Oued Souf. Ils servent comme moyen d’intervention aux unités de la Protection civile et d’entraînement pour les élèves de l’Ecole de l’air de Tafraoui. Des pays étrangers, dont des délégations ont visité le site, ont « exprimé leur intérêt pour l’acquisition de certains prototypes », selon le représentant de l’ECA. L’autre établissement présent à ce salon, celui destiné à la rénovation des engins et matériels, sis à Dar El Beïda. L’ERM (Etablissement de rénovation de matériel) a été créé en 1991. Pour son représentant, outre la rénovation totale des engins, l’établissement essaie de fabriquer lui-même certaines pièces, pour développer l’intégration nationale évitant ainsi de les importer au prix fort. La dernière innovation porte sur des ponts fabriqués localement et qui « sont à l’essai au niveau des ateliers de la SNVI (société des véhicules industriels) pour leur homologation », explique-t-il. Pour ce dernier, la bataille de l’intégration nationale est indispensable d’autant plus que « certaines pièces ne sont plus fabriquées par le fournisseur lui-même. » Enfin, dans les domaines de la fabrication et la réparation navales, on citera, encore, l’Etablissement de Mers El Kebir d’Oran (ECRN) qui dispose de trois unités de réparation navale et d’une autre de construction navale. Cette dernière a réalisé des navires pour les secteurs civil et militaire tels que les chalutiers, les sardiniers, les vedettes de servitudes, les remorqueurs, patrouilleurs rapides, corvettes, etc Dans le domaine militaire, une unité est chargée de la réparation des équipements et systèmes électroniques des navires, tels les radars, les télécoms, les gyrocompas, alors qu’une autre s’occupe des armes navales et des systèmes de combat
Sujet: Re: industries Militaire Algérienne Sam 21 Déc - 23:43
Le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah inspecte et lance des projets industriels à la 5ème Région militaire
Citation :
Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire, a effectué mercredi et jeudi une visite de travail et d’inspection à la 5ème Région militaire, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
Il a inspecté lors de cette visite, qui s’inscrit dans le cadre des visites de travail et d’inspection aux différentes structures de l’Armée nationale populaire, plusieurs entreprises publiques à caractère industriel et commercial relevant du ministère de la Défense nationale et a procédé à l’inauguration et au lancement de plusieurs projets.
Le Vice-ministre de la Défense nationale a visité en premier lieu la société algérienne de fabrication de moteurs de marque allemande "SAFMMA", où il a procédé à l’inauguration des opérations de montage et de production des moteurs à refroidissement à eau de l’unité de production de la gamme moteurs thermiques diesel de Oued-Hmimime, dans la wilaya de Constantine.
Il s’est arrêté aux différents ateliers de cette unité et s’est enquis de ses modes de gestion.
SAFMMA est une société à capitaux mixtes entre le groupement de promotion de l’industrie mécanique relevant du ministère de la Défense nationale et l’entreprise Moteurs de Constantine ainsi que le partenaire émirati. Près de 25.000 moteurs seront produits annuellement par cette entreprise qui contribue activement à la création d’emplois avec ses 500 employés, a-t-on rappelé de même source.
Le Général de Corps d’Armée a également visité la société algérienne de production de véhicules spéciaux "Rheinmetall-Algérie-spa", une société par actions sise à Ain-Smara à Constantine, chargée de la production de véhicules blindés à roues 6X6 "FUCHS 2".
La première étape est la production annuelle de 120 véhicules à moteurs "MTU". Environs 1.000 employés travaillent au sein de cette unité de production, parmi lesquels des ingénieurs, des techniciens et des ouvriers. Un institut de formation spécialisé a été créé par cette société, alors que 220 de ses cadres ont bénéficié de formations à l’étranger, selon le communiqué.
Le Vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-major de l’ANP, s’est déplacé par la suite dans la wilaya de Khenchela où il a donné le coup d’envoi du projet de production véhicules blindés légers "NIMR-II" destinés à l’ANP.
Ce projet, qui a été initié dans le cadre du partenariat algéro-émirati dans le secteur des industries mécaniques, produira annuellement près de 2.000 véhicules blindés de type "NIMR-II" et permettant de générer près de 400 postes d’emploi dans différentes spécialités, rappelle le ministère de la Défense nationale.
Le Général de Corps d’Armée a posé, par la même occasion, la première pierre d’une usine de production d’éléments mécaniques spécifiques qui créera près de 360 emplois dans différentes spécialités. Le lancement des travaux est prévu pour le mois de mars 2014.
Par ailleurs, le Vice-ministre de la Défense nationale a tenu des réunions de travail avec les cadres de ces entreprises visitées où il a prononcé une allocution les exhortant à fournir plus d’efforts afin de fonder une base industrielle solide, répondant à la demande nationale avant de se tourner vers l’exportation, a-t-on ajouté de même source
chaine de Montage de véhicules blindés à roues 6X6 "FUCHS 2".
terminateur Caporal chef
Sujet: «L’Algérie doit développer sa propre technologie d’armes» Lun 30 Déc - 22:08
«L’Algérie doit développer sa propre technologie d’armes»
Citation :
La doctrine de défense nationale s’inspire des principes de l’ALN. Elle s’inspire également de la doctrine de la non-ingérence qui fonde notre diplomatie depuis l’indépendance.
- La doctrine de défense nationale, on en parle, certes, mais existent-ils des documents officiels spécifiant exactement ce que c’est ?
Il n’existe pas de document appelé doctrine de défense nationale. Actuellement, il n’y a que des lignes directrices consignées dans la Constitution. C’est le seul texte de référence. Nous avons une école de défense qui actuellement travaille sur ce document. C’est une doctrine d’école donc qui n’est pas réellement valable pour la nation pour application. Elle est variable suivant le profil de l’ennemi… Nous avons annuellement des directives de préparation opérationnelle. Des directives de préparation au combat et qui vont de l’échelle micro à l’échelle macro. La doctrine de défense nationale s’inspire des principes de l’ALN. Elle s’inspire également de la doctrine de la non-ingérence qui fonde notre diplomatie depuis l’indépendance. D’autre part, la Constitution ne donne pas cette dimension d’intervention à l’étranger dans la mesure où elle limite les missions de l’armée à la défense et à la protection du territoire national. Partant de ces principes que je qualifierais même de dogmes, la projection à l’extérieur du pays est pratiquement non envisageable pour le moment.
- Cela veut-il signifier qu’une réflexion est engagée pour revoir cette doctrine ?
Sincèrement, je ne peux pas me prononcer. Si réflexion il y a ou il y aura, elle doit d’abord se matérialiser au niveau de la Constitution. C’est la Loi fondamentale qui doit préciser si l’ANP doit se projeter dans le futur à l’extérieur du territoire. Par ailleurs, l’expérience nous enseigne que les pays qui s’engagent sur cette voie sans avoir au préalable atteint des niveaux de capacités et de maîtrise opérationnelle, remplissent en fait des missions de gendarme pour le compte de puissances étrangères. De la sous-traitance, en somme, de missions. Une sous-traitance, qui plus est, est imposée.
- Le principe de non-intervention n’est-il pas à géométrie variable puisque le verrou constitutionnel n’a pas empêché justement l’ANP d’intervenir hors de ses bases, notamment lors des guerres arabes en 1967 et 1973 notamment ?
Oui. L’armée est intervenue dans une conjoncture assez particulière marquée par le panarabisme. Le contexte était vraiment exceptionnel. C’était l’exception qui échappait à la règle et dérogeait aux dogmes et principes de l’ANP.
- Pensez-vous que la situation de chaos sécuritaire aux frontières est avec la Tunisie et sud-est avec la Libye, Niger et Mali au sud-est et sud-ouest puisse achopper de révisions déchirantes en matière de cette doctrine de défense ?
Pour le moment, je ne le pense pas. Les missions accomplies aux frontières entrent dans le cadre de la coopération entre armées. En aucun cas, le djoundi algérien n’a dépassé la frontière avec la Tunisie par exemple.
- Les gros contrats d’armement signés avec les grands complexes militaro-industriels ne posent-ils pas le problème de la dépendance technologique qui est en soi un problème de sécurité nationale ?
Pour se libérer de la dépendance technologique, il n’existe qu’un seul moyen : créer, développer sa propre technologie. Par ailleurs, les moyens militaires vieillissent, deviennent obsolètes. L’usure atteint aussi bien le matériel que ses caractéristiques techniques. Les avions MIG-21 ne sont plus ceux du 21e siècle. Peut-être que les performances du MIG-29 seront déjà dépassées dans deux ou trois ans. Le renouvellement du matériel entre aussi dans ce cadre afin de pouvoir faire face aux menaces qui guettent le pays. Le défi est majeur tant notre périmètre de sécurité est immense et dont la maîtrise exige des moyens de surveillance et de contrôle très sophistiqués. De pointe comme le drones par exemple, des types de radars terrestres ou autres. Je ne suis pas imprégné du sujet des contrats, mais je présume que cette augmentation est orientée vers cette dimension
Sujet: Re: industries Militaire Algérienne Jeu 19 Juin - 11:48
Une usine de chars allemands en Algérie Contrat de livraison de matériel militaire
Citation :
D’un montant de 10 milliards d’euros, un accord militaire algéro-allemand, étalé sur dix ans, prévoit l‘acquisition de divers engins et la construction en Algérie d’une usine de blindés.
Fruit de plusieurs années de négociations entre les deux pays, ce contrat, dont les première discussions ont été entamées en 2009, s’est élargi à d’autres volets de l’industrie militaire.Repris par l’AFP, le quotidien allemand Handelsblatt a jeté un pavé dans la mare en rendant publics, dans son édition d’hier, quelques détails sur le contrat d’armement, signé en 2011 entre l’Algérie et l’Allemagne, portant sur la livraison 980 chars de type Fuchs 2, la construction (en Algérie) d’une usine complète de blindés, l’achat de deux frégates et de véhicules industriels.
Le journal Handelsblattnote néanmoins que l’achat des chars Fuchs 2, pour un montant de 2,7 milliards d’euros, entre dans le cadre d’un accord économique algéro-allemand d’une valeur de 10 milliards d’euros, comportant plusieurs axes, dont la livraison de deux frégates par ThyssenKrupp et de véhicules industriels par le géant germanique, Daimler.
Très critique à l’égard du gouvernement qu’il accuse d’avoir vendu des armes à «un Etat autoritaire», le journal a suscité une réaction officielle de son gouvernement, dont le porte-parole a indiqué hier, lors d’un point de presse (repris par l’AFP), que «le feu vert à une telle collaboration avec l’Algérie avait été donné en 2011 par le précédent gouvernement conservateur de la chancelière Angela Merkel et non par la coalition actuelle», précisant toutefois que «pour le moment, aucune demande d’exportation n’a été faite auprès du ministère de l’Economie».Le porte-parole parlait certainement de nouvelles autorisations, parce que l’accord en question est en exécution depuis 2011, et les équipements achetés sont, pour une grande partie, déjà en Algérie. Il est important de rappeler que la signature de ce contrat est le résultat de négociations entre l’Algérie et l’Allemagne ayant duré plus de trois ans.
Un marché de 10 milliards d’euros
Au début, elles portaient sur la production en Algérie des chars Fuchs, puis elles ont été élargies à d’autres volets liés à l’industrie militaire, avant que le feu vert du Conseil de sécurité du gouvernement ne soit donné pour l’exécution de ce marché d’un montant de plus de 10 milliards d’euros (14 milliards de dollars), étalé sur une période de dix ans. Les autorisations d’exportation, faut-il le souligner, étaient déjà acquises vers l’été 2011.
Dans l’accord, le groupe Daimler devait livrer à l’armée algérienne des camions et des véhicules tout-terrain. Au mois de mars 2011, le même groupe avait signé avec l’Algérie et le fonds émirati Aabar un accord de partenariat pour la création d’une société mixte de production de véhicules industriels. Et le premier camion made in Algeria, sous la marque Mercedes-Benz est sorti le 30 avril 2014, des chaînes d’assemblage de l’usine de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba.
De type Actros, le véhicule est l’un des cinq modèles de camions devant être assemblés en Algérie avec une capacité annuelle de 550 unités, en 2014, avant d’atteindre 2000, en 2015, alors que, dès la fin de l’année en cours, la production de véhicules légers tout-terrain devra être effective à Tiaret.
Par ailleurs, les deux groupes industriels allemands, Rheinmetall et Ferrostaal, produiront pour le compte de l’Algérie, quelque 980 chars de type Fuchs 2 et construiront (en Algérie) une usine de fabrication de blindés d’une capacité annuelle de 120 chars, avec la condition qu’ils ne soient pas revendus à d’autres pays. En outre, le géant ThyssenKrupp, un des leaders du secteur naval européen, spécialisé dans les navires de surface, les sous-marins et les services de soutien à la flotte, devrait fournir à l’Algérie deux frégates de la dernière génération, assurer la formation du personnel naval algérien et équiper les gardes-frontières en composants électroniques pour la surveillance des frontières.
L’allemagne parmi les premiers fournisseurs
Ce contrat a fait de l’Algérie le premier client de l’industrie militaire allemande, classée troisième exportateur dans le monde. En 2013, elle a importé pour 826 millions d’euros d’armements, essentiellement des blindés terrestres alors qu’en 2011 et 2012, et selon un rapport du ministère allemand de l’Economie, l’Algérie a réceptionné les deux frégates Meko A200et un premier lot de 54 blindés de transport de troupes de type Fuchs.
Depuis quelques années, l’Algérie a ainsi opté pour la diversification de ses partenaires dans le domaine de l’industrie militaire, et l’Allemagne auprès de laquelle, elle a acquis ses premiers sous-marins, au début des années 1980, a fait un grand bond en avant, pour être parmi les premiers de la liste de ses fournisseurs, avec, en tête, la Russie, qui lui vend plus de 11% de sa production. Entre 2004 et 2013, les importations militaires de l’Algérie ont connu une hausse de 36%, faisant d’elle le plus gros client de la région.
Certains spécialistes expliquent cette hausse comme étant «légitime» en raison des défis majeurs de sécurité imposés par les crises qui secouent les pays voisins, ainsi que des besoins de plus en plus importants engendrés par la nouvelle stratégie de professionnalisation de l’armée algérienne, dont les équipements ont plus de 40 ans d’âge. D’autres, par contre, craignent que derrière ces marchés, dont les montants mettent l’eau à la bouche, des géants de l’industrie militaire occidentale cachent une odeur de commissions, pour ne pas dire corruption, d’autant que l’armée algérienne reste toujours muette lorsqu’il s’agit de ses dépenses. Des craintes tout à fait légitimes, surtout lorsqu’on sait que l’ensemble des marchés du ministère de la Défense ont été conclus à huis clos. Hier, nous avions tenté d’avoir une réaction de la part du ministère de la Défense. En vain. Le ministère de la Défense est resté, comme d’habitude, silencieux. Question qui reste posée : pourquoi une telle médiatisation maintenant d’un contrat, en exécution depuis trois ans ?