Maroc, 2007 : On ne change pas une équipe qui perd !
C'est le cas d'école. L'accident bête, de la seule faute des Français incapables de répondre à une demande marocaine pourtant exprimée dès le départ en faveur des Français. Paris n'a pas su garantir dans les temps les emprunts que demandait Rabat. Dassault n'a pas voulu en rabattre sur ses prix, et l'administration française a exigé un rabais de 20 %, tout en glissant dans le contrat une frégate FREMM que les Marocains n'avaient pas demandée. Résultat : les Américains ont attaqué en meute commercialo-politique, caressé le royaume dans le sens du poil et emporté le marché des F-16. Les Français divisés ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes. Comme le souhaitait la toute-puissante DGA, une frégate a été vendue et est aujourd'hui prête à être livrée. Mais un litige sur le paiement de la facture retarde sa livraison.