Sujet: déces des anciens présidents algériens Mer 11 Avr - 16:28
L'ancien président algérien Ahmed Ben Bella, 96 ans est décédé officiel, source BFMTV
air-force fondateur (Administrateur)
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Mer 11 Avr - 17:04
Ahmed Ben Bella, premier président de l'Algérie indépendante, est mort
Citation :
Ahmed Ben Bella, le premier président de l'Algérie indépendante, est mort ce mercredi à Alger à l'âge de 96 ans, a annoncé l'agence APS citant ses proches.
Le président algérien, de 1962 à 1965, est décédé à son domicile familial à Alger, selon la même source. Il avait été admis à deux reprises, il y a plus d'un mois, à l'hôpital militaire d'Ain Naadja, après un malaise.
Ahmed Ben Bella, présidait depuis 2007 le Groupe des sages de l'Union africaine. Ahmed Ben Bella, devenu en septembre 1962 le premier président de l'Algérie indépendante, a été renversé en 1965 par son ministre de la Défense, feu le colonel Houari Boumediene qu'Abdelaziz Bouteflika avait toujours soutenu.
Ben Bella aura tout juste eu le temps de voir les 50 ans de la République algérienne, dont il fut le premier président entre 1962 et 1965. Une figure historique est morte. Une figure surprenante, qui, avant de s'illustrer dans la lutte armée, avait joué aussi un an pour l'Olympique de Marseille et pour l'équipe de France militaire. Au cours de sa longue existence - il est né en 1916 -, Ben Bella aura fait trois séjours en prison. Chacun d'entre eux illustre une facette de son combat.
Le 13 mai 1950, il tombe une première fois aux mains des Français, alors qu'il se cache depuis près d'un an. Depuis le fameux casse de la poste d'Oran dont il fut un des organisateurs avec Aït Ahmed. Il s'agit alors de financer l'Organisation spéciale (OS), bras armé du parti du Peuple algérien. À cette époque, l'insurrection est prévue pour 1949. Elle n'aura lieu, on le sait, que cinq ans plus tard, le 1er novembre 1954. Fin janvier 1949, Ben Bella n'est qu'un ancien adjudant de l'armée française, décoré par de Gaulle en Italie - il reviendra souvent sur cette scène et son admiration pour son ancien ennemi - et il est responsable de l'OS pour l'Oranie.
Un homme de l'Ouest
Ben Bella est un homme de l'Ouest, il n'est même pas algérien, puisque ses deux parents sont nés marocains. Il n'obtiendra la nationalité algérienne qu'en 1962, lors de la fondation de l'État. C'est lui qui fournit le tuyau de la grande poste d'Oran, le premier grand coup d'éclat de la lutte armée. Comme beaucoup de ses membres, Ben Bella a été marqué par la répression sanglante des manifestations de Sétif, le 8 mai 1945. Au début, les Français croient que le casse a été réalisé par des malfrats. Ils mettront près d'un an à comprendre qu'il s'agit d'une opération pour financer une organisation paramilitaire de 2 000 membres. Lorsqu'il est arrêté, en mai 1950, Ben Bella est devenu le chef de l'OS. Il va rester deux ans en prison. Il mettra à profit ce séjour pour apprendre l'arabe, car le français est sa seule langue. En mars 1952, il s'évade dans des conditions rocambolesques, avant d'être exfiltré au Caire.
Le 22 octobre 1956, un avion transportant quelques-uns des chefs historiques du FLN en exil au Caire (la délégation extérieure) est contraint d'atterrir à Alger. Ben Bella se rendait du Maroc vers la Tunisie pour un congrès avec les chefs d'État maghrébins. C'est une prise historique pour les militaires français qui imposent cette action au gouvernement socialiste - Guy Mollet, Alain Savary -, qui est furieux, mais qui s'incline. En réalité, la France surestime le poids de Ben Bella, très populaire, haut en couleur, mais isolé au sein du FLN : on est à l'époque, après le congrès de la Soummam d'août 1956, au début d'une guerre des chefs - l'intérieur, les maquis, contre les chefs en exil au Caire, les politiques contre les militaires accusés de ne pas fournir assez d'armes - qui n'aura pas lieu.
Il aurait voulu être le Nasser algérien
Car, à la descente de leur avion, Ben Bella et ses acolytes se retrouvent menottés et conduits en prison, d'abord en Algérie puis sur l'île d'Aix, gardée par 150 gendarmes. Les habitants de l'île ne gardent pas un très bon souvenir de cette époque. Durant cette période, Ben Bella réussit de sa prison à être nommé vice-président du GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne). Sa mouvance, très influencée par Nasser, est sur le point de triompher.
Libéré en 1962, Ben Bella bénéficie de l'aura du prisonnier. Il lui faudra cependant batailler et éliminer certains de ses rivaux pour être élu à la fin de l'année 1962, après avoir manifesté des désaccords avec le GPRA et le contenu des accords d'Évian. En 1963, il est nommé aussi Premier ministre. Il concentre tous les pouvoirs alors même qu'il tente une politique calquée sur le modèle égyptien. Il aurait voulu être le Nasser algérien. Il donne les terres des pieds-noirs aux paysans, distribue les usines aux ouvriers, met en place un rêve d'autogestion, qui va vite se heurter à la réalité, au FLN et aux militaires. Il est plus préoccupé de sa gloire, des affaires diplomatiques que des réalités d'un pays à qui il proposa toutefois une voie originale. Que serait devenue l'Algérie si Ben Bella était resté au pouvoir ? C'est la grande question, insoluble, qu'on est en droit de poser.
Exil
En 1965, il est renversé par son ministre de la Défense, Boumedienne, qui l'envoie croupir en prison. Commence un troisième séjour qui durera jusqu'en 1979. Il échappe de peu à une condamnation à mort : de Gaulle, selon Ben Bella, aurait plaidé en sa faveur.
Après un exil de dix ans à Lausanne, il est revenu en Algérie en 1990, où il soutenait, malgré quelques réserves, Bouteflika, qu'il appelait son "petit frère". Dans une longue interview donnée l'an dernier à Renaud de Rochebrune pour le magazine Jeune Afrique, il revisitait toute l'histoire de la guerre d'Algérie en s'attribuant systématiquement le beau rôle - surtout pour l'insurrection du 1er novembre 1954, où il ne fut pas décisionnaire -, disqualifiant ses anciens camarades de lutte. Des déclarations à l'image du personnage, populaire, grande gueule et égocentrique
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Jeu 12 Avr - 8:35
Il avait réprimé des grands hommes qui n'étaient pas d'accord avec lui : Ferhat Abbes , Cheikh Ibrahimi entre autres .. Il ya quelques années il a revendiqué fiérement sa marocanité
Ninja Administrateur
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Jeu 12 Avr - 10:06
Le premier président s'en va: Ahmed Ben Bella est mort
Citation :
Le premier président de l'Algérie indépendante (1962-1965), Ahmed Ben Bella, est décédé mercredi à l'âge de 96 ans à son domicile familial à Alger.
L'état de santé d'Ahmed Ben Bella s'était fortement dégradé ces dernières semaines et il avait été admis à deux reprises à l'hôpital militaire d'Aïn Naâdja. L'ancien président de la République souffrait de problèmes respiratoires. Certains médias s'étaient empressés, à tort, d'annoncer son décès. C'est donc un des chefs historiques de la révolution qui s'en va à la veille de la commémoration du cinquantième anniversaire de l'indépendance. L'homme fut l'icône médiatique de la révolution dont il a été, avec de nombreux militants de l'OS, l'un des précurseurs. Une révolution dont il a accompagné la montée et les divisions qui se sont prolongées après l'indépendance.
Né le 25 juin 1916 à Maghnia, dans une famille d'agriculteurs modestes originaire de Marrakech, Ben Bella a fait l'école secondaire de Tlemcen, études qu'il ne poursuivra pas jusqu'au bout. Ce passionné de football - il a joué dans l'équipe de Maghnia mais également à l'Olympique de Marseille pour la saison 1939-40 - faisait partie, en tant qu'adjudant, de ceux qui menèrent la célèbre et dure bataille de Monte Cassino (Italie) en 1944. Comme pour beaucoup d'hommes de sa génération, les massacres du 8 mai 1945 ont constitué un tournant décisif vers la radicalisation nationaliste. Il est en 1945 responsable de la section locale (Maghnia) du PPA et il est élu conseiller municipal. Il participe, avec Hocine Aït Ahmed, alors responsable de l'OS, Organisation secrète, à la fameuse attaque contre la poste d'Oran pour financer l'organisation. Il remplacera Hocine Aït Ahmed à la tête de l'OS en 1949.
Quand l'Organisation secrète fut découverte en 1950, il en est toujours le dirigeant. Arrêté, Ahmed Ben Bella a été condamné à 7 ans de prison mais réussit à s'évader de la prison de Blida en mars 1952. Il rejoint la délégation extérieure du PPA-MTLD au Caire. Il fait partie des historiques qui ont décidé du déclenchement de la guerre de libération le 1er novembre 1954. Il est arrêté le 22 octobre 1956 avec d'autres dirigeants du FLN (Mohamed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf) dans le premier détournement d'avion de l'histoire commis par l'armée coloniale le 22 octobre 1956. Il fait partie de ceux qui ont contesté le Congrès de la Soummam et ses jugements sur Abane Ramdane ont continuellement suscité des polémiques.
A l'indépendance, allié à l'Etat-Major général, le fameux «Groupe d'Oujda» contre le GPRA, Ahmed Bella s'impose premier président de la République algérienne. C'est le temps du discours révolutionnaire et socialiste. Et d'une gouvernance assez chaotique dans un pays sans cadres et éprouvé par une guerre violente. Certains diront que cette intronisation à l'indépendance n'était que le premier étage du coup de force qui s'accomplira, le 19 juin 1965, par le coup d'Etat mené par le ministre de la Défense, Houari Boumedienne. Ben Bella restera en prison, sans jugement, jusqu'en octobre 1980, où il est libéré sur décision du président Chadli Bendjedid.
RETOUR
Exilé en Suisse, il lance le MDA (Mouvement pour la démocratie en Algérie). Ahmed Ben Bella revient, par bateau, après les émeutes d'octobre. Il en restera un méchant papier outrancier de l'APS intitulé «Qui êtes-vous M. Ben Bella» qui avait profondément choqué. Mais le retour politique escompté et espéré par ses partisans n'a pas eu lieu. L'Algérie avait changé. Une autre «vague» montait, celle de l'islamisme. L'ancien président de la République a pris position contre l'arrêt du processus électoral en janvier 1992. Il fait partie, en janvier 1995, des signataires de la plate-forme du Contrat national (Sant'Egidio), un acte qui suscitera un déchaînement médiatique sans précédent orchestré par le pouvoir.
A l'arrivée au pouvoir de Bouteflika en 1999, il lui exprime son soutien. Il le restera jusqu'au bout estimant que le président réalise effectivement l'objectif de réconciliation nationale. L'un des paradoxes de Ben Bella est qu'il a été l'un des plus féroces critiques du chadlisme alors qu'il avait été libéré par Chadli Bendjedid. Et l'un des plus fervents soutiens de Bouteflika alors qu'il faisait partie du 19 juin 1965. Le premier président de la République algérienne s'en va à moins de 4 mois du cinquantenaire
Dernière édition par Ninja le Lun 8 Oct - 11:53, édité 1 fois
yanis Sergeant chef
Sujet: Ahmed Ben Bella est mort Jeu 12 Avr - 10:45
Ahmed Ben Bella est mort
Hommage de Hollande à Ben Bella, "l'un des symboles d'une étape historique décisive"
Le candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande, a salué jeudi la mémoire de l'ex‑président Ahmed Ben Bella, décédé mercredi, qui restera selon lui « l'un des symboles » de l'indépendance de l'Algérie, « étape historique décisive ». Dans un communiqué, M. Hollande tient à « saluer la mémoire de M. Ahmed Ben Bella qui fut en 1962 le premier président de la République algérienne et dont nous venons d'apprendre la disparition ». Il rappelle qu'il l'avait rencontré lors de son dernier séjour en Algérie, en décembre 2010.
Ahmed Ben Bella, poursuit François Hollande, « restera, pour les Français et pour les Algériens, l'un des symboles d'une étape historique décisive de nos deux pays ». « Cinquante ans après l'indépendance de l'Algérie, et quelques semaines après l'anniversaire des accords d'Évian, je forme le vœu que les peuples algérien et français puissent s'engager dans une nouvelle ère de coopération », conclut le prétendant à l'Élysée, donné gagnant au second tour par tous les sondages.
L'ex‑président Ahmed Ben Bella, 95 ans, l'un des pionniers du déclenchement de la guerre d'indépendance de l'Algérie, en 1954, s'est éteint mercredi à son domicile, à Alger. Il sera enterré vendredi, dans le cadre de funérailles nationales, au grand cimetière de la capitale, El Alia, dans le Carré des martyrs. La Présidence a décrété un deuil national de huit jours à compter du jour de sa mort.
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Jeu 12 Avr - 21:32
Général Toufik Le patron du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général de corps d’armée Mohamed Medien, dit Toufik, lors des funérailles officielles pour l'ancien président Ahmed Ben Bella.
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Ven 13 Avr - 10:39
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a décrété un deuil national de huit jours à compter d’hier sur l’ensemble du territoire national
Citation :
Les funérailles de Ben Bella auront lieu vendredi au cimetière d’El Alia Les funérailles de l’ancien Président de la République, Ahmed Ben Bella, auront lieu demain 13 avril au Carré des martyrs au cimetière d’El Alia (Alger) après la prière du Dohr, a-t-on appris auprès de la Présidence de la République. Par ailleurs, le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a décrété un deuil national de huit jours à compter d’hier sur l’ensemble du territoire national, a-t-on précisé de même source. Afin de permettre aux membres des corps constitués et à la population de se recueillir à la mémoire du regretté défunt, sa dépouille sera exposée au Palais du Peuple (Alger) aujourd’hui, à partir de midi.
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Sam 14 Avr - 12:25
«Le ciel d'Algérie pleure BB»
[
les funérailles du despote ben bella 1/2
mig29 Sergeant chef
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Sam 14 Avr - 18:24
Ahmed Ben Bella: des funérailles solennelles dans Alger sous la pluie
Citation :
Le premier président d'Algérie, Ahmed Ben Bella, a été accompagné, après la grande prière du vendredi, à sa dernière demeure au carré des Martyrs du grand cimetière Al-Alia d'Alger, par le président Abdelaziz Bouteflika, la classe politique algérienne et de hauts dirigeants du Maghreb.
"L'Algérie n'est pas la seule à l'avoir perdu", a déclaré à la télévision algérienne le président tunisien Moncef Marzouki, venu présenter un dernier hommage au défunt.
D'autres hauts responsables politiques ont fait le déplacement: le Premier ministre marocain Abdelilah Benkirane, pour qui Ben Bella a été "un symbole de la lutte contre le colonialisme", son homologue mauritanien Moulay Oulad Mohamed El Aghdas mais aussi le président sahraoui du Front Polisario Mohamed Abdelaziz, le fils de l'émir du Qatar, Jouan Ben Hamed Ben Khalifa Al Thani et l'ancien président algérien Chadli Bendjedid.
Sous une pluie battante, ils ont marché derrière le président Abdelaziz Bouteflika pour accompagner la dépouille de Ben Bella, décédé chez lui dans son sommeil mercredi à l'âge de 95 ans, à l'intérieur du cimetière d'El-Alia, dans l'est de la capitale.
Dans ce terrain de 78 hectares, où se serrent plus de 250.000 tombes de musulmans et chrétiens, le cercueil était porté par plusieurs officiers marchant au pas, au rythme des tambours, en direction du carré des Martyrs où est déjà enterré le pire ennemi de Ben Bella: Houari Boumediene, son compagnon d'armes et ministre de la Défense qui l'avait renversé en 1965 et placé en détention, mais aussi le président assassiné en 1992 et héros de la révolution Mohamed Boudiaf, et d'autres figures emblématiques de cette indépendance acquise il y a 50 ans cette année.
"Nous sommes rassemblés aujourd'hui pour accompagner à sa dernière demeure un grand homme qui a consacré toute son existence à l'Algérie et à son indépendance, a déclaré le ministre des Moudjahidine Mohamed Chérif Abbas, chargé de l'oraison funèbre. Un sage qui a marqué à la fois l'histoire de la guerre de libération et celle de l'Algérie indépendante dont il fut le premier président".
Peu d'Algériens se sont déplacés
Le président Bouteflika a été omniprésent pendant ces deux journées intenses d'hommage à Ben Bella, alors que les deux hommes ne s'étaient réconciliés qu'à la faveur de l'élection à la présidence en 1999 de l'ancien ministre des Affaires étrangères de Boumediene.
Il avait déjà accompagné jeudi jusqu'au Palais du peuple la dépouille de Ben Bella qu'il avait nommé président du Comité des Sages de l'Afrique en 2007, chargé de la prévention et solution des conflits du continent noir.
Les conditions d'accès à cette résidence des gouverneurs ottomans bâtie au 18e siècle avaient été allégées pour permettre à la population de rendre un dernier hommage au héros de la lutte anti-colonialiste avant son enterrement vendredi après-midi.
A la différence de l'ensemble du monde politique et militaire algérien, et du corps diplomatique étranger, peu d'Algériens s'étaient déplacés: Alger a les pieds dans l'eau, fouettée par les averses et le vent depuis mercredi.
Même le cercueil en bois du défunt a dû être recouvert de larges bâches de plastique blanc dans le cortège couvert de fleurs qui le menait vers le cimetière, après une sortie du palais saluée par la garde républicaine.
Le long cortège s'était ébranlé dans le vieil Alger, salué sur son passage par les "youyou" de femmes postées sur les balcons et dans la rue, luttant contre la pluie, en direction du cimetière El-Alia.
Les routes étaient bien dégagées, ne serait-ce qu'à cause du mauvais temps qui a gardé la population devant son poste de télévision pour suivre le déroulement filmé des événements de la journée, entrecoupé d'images de Ben Bella: lorsqu'il est devenu président du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA), chef du gouvernement, le 27 septembre 1962, puis après son élection le 15 septembre 1963 comme premier président de la République algérienne.
Aucune image qui fâche n'a été montrée: ses 15 ans de prison dont il a été libéré par Chadli en 1980 puis l'oubli de son nom dans l'histoire officielle du pays jusqu'en 1999.
Mais un Ben Bella souriant à l'élection de M. Bouteflika à la présidence et une longue étreinte entre les deux hommes a été diffusée, au ralenti et en boucle, par la télévision nationale qui s'est mise mercredi, comme l'ensemble du pays, en deuil pour huit jours.
Sujet: DECES DE CHADLI BENDJEDID Dim 7 Oct - 14:27
.
citation
Décès de Chadli Bendjedid Il fut le 3e président de l'Algérie
Notice biographique 1er juillet 1929 - 6 octobre 2012 Chadli Bendjedid
ancien président de la République de 1979 à 1992: Décès de Chadli Bendjedid à l'âge de 83 ans
L'Algérie, son système, sa crise politique et son identité selon Chadli Bendjedid.
Les fondements historiques des politiques socioéconomiques de l'Algérie de juillet 1962 à juin 2012 (I)
Vos amis recommandent
Il sera inhumé demain à El-Alia : Chadli Bendjedid est mort
Yazid AlilatLe Quotidien d'Oran : 07 - 10 - 2012
Chadli Bendjedid est mort hier après-midi à l'hôpital central militaire de Aïn Naâdja. Le troisième président de l'Algérie indépendante, gravement malade, avait été transféré en urgence et placé en soins intensifs. Il est décédé hier en milieu d'après-midi des complications d'une pathologie cancéreuse des reins. Il traînait cette maladie depuis un certain temps, et avait même effectué plusieurs séjours dans des hôpitaux étrangers pour la soigner. Des sources hospitalières avaient indiqué vendredi que son état de santé suscitait l'inquiétude. Né le 1er juillet 1929 à Sebaa, dans la commune de Bouteldja (El-Tarf), il a été adoubé par des officiers supérieurs lors d'un fameux comité central du FLN pour succéder à Houari Boumediene, lui également mort à la suite d'une maladie. Arrivé en 1979 au pouvoir, il a marqué sa présence à El-Mouradia par des décisions importantes: il a d'abord fait sortir de prison Ben Bella, alors assigné depuis 1965 à la résidence surveillée, et, surtout, supprimé la fameuse autorisation de sortie du territoire national. Pour les Algériens, c'était la «délivrance», d'autant qu'à l'époque il n'y avait pas de visas d'entrée en Europe pour les ressortissants algériens. Sur le plan économique, et malgré le second grand choc pétrolier des années 1986, il avait instauré le fameux PAP (plan anti-pénurie) et résisté à la déprime économique née de la chute des cours du pétrole. Puis vint le 5 octobre 1988 et son lot de douleurs pour les victimes et parents de victimes de ces événements sanglants. Au chahut de gamins d'un certain Ali Ammar, alors ministre de l'Information, Bendjedid fera une apparition «choc» à la TV où il versera des larmes et à la suite de laquelle la tension tombe brusquement dans le pays. Il sera dès lors l'instigateur des réformes politiques et l'avènement du multipartisme. Ainsi que l'organisation des premières élections législatives pluralistes de l'ère post-FLN parti unique. Le processus électoral sera interrompu. Et il sera forcé de quitter le pouvoir en 1992. Dans un document historique et académique publié au Japon par deux chercheurs japonais, Kisaichi Masatoshi et Watanabe Shoko, il a livré quelques grands secrets de sa carrière et ce qu'il pensait de la vie politique en Algérie. L'homme aux cheveux blanc à l'allure sportive, qui s'était retiré doucement de la vie politique, s'est également retiré avec modestie. Il sera inhumé demain au cimetière d'El-Alia. Chadli Bendjedid s'est engagé, dès 1954, au FLN, avant de rallier une année plus tard l'Armée de libération nationale (ALN) dans la wilaya II (Constantinois). En 1956, Chadli occupa une responsabilité dans sa région, pour devenir en 1957 adjoint du chef de zone et capitaine chef de zone en 1958. Il fait un bref passage au commandement opérationnel de la zone Nord en 1961 et, une année après, il fut nommé chef de la 5e région militaire (Constantine) avec le grade de commandant. A l'indépendance, en 1963, il supervise le retrait des troupes françaises de cette région avant de prendre le commandement de la 2ème Région militaire (Oranie) le 4 juin 1964. Il fut membre du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA), le 19 juin 1965, après le renversement du président Ahmed Ben Bella. En février 1968, il contrôle également le retrait des troupes françaises de l'Oranie, en particulier l'évacuation de Mers El-Kébir. Une année plus tard, il est promu au grade de colonel. Pendant la maladie du défunt Houari Boumediene en 1978, Chadli Bendjedid est chargé d'assurer la coordination des affaires de la Défense nationale. Désigné secrétaire général du FLN en janvier 1979, à l'issue du 4e congrès, puis candidat à l'élection présidentielle, il fut élu président de la République le 7 février 1979, tout en assumant le portefeuille du ministère de la Défense nationale, jusqu'en juillet 1990, date où il a cédé ce poste au chef d'état-major de l'ANP le général Khaled Nezzar. Réélu au poste de secrétaire général du parti FLN en décembre 1983, Chadli Bendjedid est choisi comme candidat à la présidence de la République par le 5e congrès du FLN pour un second mandat. Il sera réélu président de la République par deux fois de suite en 1984 et en 1989. Au lendemain des événements d'octobre 1988, Chadli Bendjedid engage diverses réformes politiques parmi lesquelles la révision de la Constitution qui consacrera le multipartisme dès février 1989. En juin 1991, il proclama l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire national et décida le report des élections législatives du 27 juin de la même année. Après avoir procédé le 4 janvier 1992 à la dissolution de l'Assemblée populaire nationale (APN), Chadli quitte la responsabilité de l'Etat en remettant sa démission le 11 janvier 1992 au Conseil constitutionnel, devant les caméras de la télévision nationale. Durant la période qu'il a passé à la tête de l'Etat algérien, il a été à l'origine de la création de l'Union du Maghreb arabe (UMA) à l'issue d'une rencontre en 1989 à Zeralda entre les dirigeants des pays du Maghreb arabe. [/quote]
Dernière édition par jacana23 le Lun 8 Oct - 15:23, édité 2 fois
air-force fondateur (Administrateur)
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Dim 7 Oct - 19:01
Chadli Bendjedid allah yerhmou un brave homme Le Défi Algérien présenté par Peter Ustinov. Documentaire Complet.
mig29 Sergeant chef
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Dim 7 Oct - 21:39
Chadli Bendjedid, de l'article 120 au multipartisme et à la liberté de la presse
Citation :
Abdelhamid Mehri, Ben Bella, Pierre Chaulet, Chadli Bendjedid. La génération de Novembre tire sa révérence. Bilan de l'un d'entre eux, Chadli Bendjedid.
Le président Chadli Bendjedid, décédé samedi à Alger à l'âge de 83 ans, est le chef de l'Etat algérien au bilan le plus controversé. Alors qu'il a introduit le multipartisme et la liberté de la presse, il passe, paradoxalement, pour une large partie de l'opinion, pour le président algérien au bilan le moins flatteur.
Désigné en 1979 pour succéder à Houari Boumediène en tant qu'officier «le plus ancien dans le grande plus élevé», Chadli Bendjedid a mis du temps pour entrer dans le costume de sa nouvelle fonction. Piètre orateur, ce militaire de carrière, arrivé au grade de colonel, ancien maquisard, n'avait pas de formation particulière, et partait avec un handicap certain. Il était, de plus, considéré comme une sorte d'usurpateur, face aux favoris de la succession, des personnages flamboyants comme Abdelaziz Bouteflika et Mohamed Salah Yahiaoui.
Chadli Bendjedid mettra de longues années pour éliminer ses rivaux et asseoir son pouvoir. Il intronise progressivement de nouvelles équipes, et fait de nouveaux choix économiques, pour tenter de briser l'étouffement qui enserre alors le pays. Mais le pays tourne en rond, et les changements introduits par le premier ministre Abdelhamid Brahimi ne font que déplacer le problème.
Chadli Bendjedid tente alors de faire amender la Charte Nationale, le texte idéologique qui théorise le système du parti unique et brise toute velléité de changement. Il se heurte, là encore, aux appareils politiques, en premier celui du FLN, qui verrouille le jeu, et saborde sa tentative, pourtant limitée.
A partir de l'été 1987, il engage des réformes économiques, qui introduisent un changement radical dans la gestion du pays. Et, contrairement aux idées reçues, ces réformes ne sont pas le résultat des évènements d'octobre 1988, mais elles le précèdent largement : les lois sur la réforme économique sont adoptées par le parlement en janvier 1988, et mises en application à partir du printemps.
Mais le pays est alors confronté à une grave crise économique, alors que le système politique est visiblement à bout de souffle. Les émeutes d'octobre 1988, qui font 189 morts, constituent une sérieuse alerte. Chadli réussit cependant à reprendre rapidement la main. S'appuyant sur les réformateurs du FLN, qui lui offrent une issue possible, il met à l'écart les principaux dirigeants qui symbolisent le parti unique, lance le multipartisme, ouvre les médias, libère la société civile, et surfe sur la vague de liberté qui déferle alors sur le pays.
EUPHORIE DEMOCRATIQUE
L'Algérie vit alors son printemps démocratique, un moment de liberté unique, qui dure jusqu'en juin 1991. Chadli Bendjedid savoure ces moments, et accepte de jouer le jeu. Une liste comportant les noms de certains proches ayant indûment bénéficié de certains privilèges est publiée. Il ne bronche pas, et se contente d'appeler au strict respect de la loi. Il en profite pour couper toutes les branches pourries. Ses proches quittent discrètement leurs fonctions : l'homme ne veut plus donner prise à la moindre critique sur ce terrain.
Mais la situation se retourne rapidement. Les islamistes du Front Islamique du Salut veulent le pouvoir, et tout de suite. Ils font le forcing. Leur grève générale de juin 1991 force Chadli Bendjedid à se séparer du gouvernement des réformateurs. A partir de là, son pouvoir est miné. Le gouvernement travaille en sous-main dans une autre perspective. L'administration lui échappe. Le FLN, dirigé par Abdelhamid Mehri, adopte les nouvelles règles, mais n'arrive pas à faire sa mue.
Quand les islamistes du FIS remportent la majorité aux élections législatives de décembre 1991, Chadli Bendjedid veut, dans un premier temps, les laisser accéder au gouvernement, dans un strict respect du jeu institutionnel. Mais la hiérarchie militaire ne veut pas en entendre parler. Elle le pousse à la sortie. Et c'est ainsi que Chadli Bendjedid, qui avait failli passer à la postérité en menant le pays au pluralisme, est finalement sorti par la petite porte, sous la pression des islamistes et de la fraction la plus conservatrice de la hiérarchie militaire.
UNE IMAGE DECALEE
Malgré des attaques d'une rare violence contre sa politique et contre sa personne, Chadli Bendjedid est rarement sorti de sa réserve après avoir quitté le pouvoir. Il vivait entre Alger et Oran, rencontrant peu de gens. Souffrant d'une maladie des yeux, il avait été ensuite progressivement handicapé par une maladie rénale, qui l'a emporté.
Ses mémoires devraient être publiées incessamment. On y découvrira un personnage très différent de l'image traditionnelle véhiculée jusque-là, ce qui permettra de mesurer le décalage entre un homme politique et l'image imposée par les appareils politiques. Ainsi, Chadli Bendjedid n'a jamais été dans l'armée française. Pourtant, il a toujours été présenté comme un ancien officier ou sous-officier de l'armée française, ce qui aurait expliqué certains de ses choix. Des historiens renommés se sont laissés abuser par ces manipulations, avant que Chadli Bendjedid ne s'en rende compte et rétablisse la vérité quinze ans après avoir quitté le pouvoir !
Dans la même veine, Chadli Bendjedid a toujours été présenté comme un homme insignifiant de l'ère Boumediène. Pourtant, celui-ci lui avait confié la seconde région militaire, la plus importante d'un point de vue militaire. Des témoignages précis montrent également que Boumediène avait plus confiance en Chadli Bendjedid qu'en aucun autre chef militaire.
Chadli Bendjedid a aussi été attaqué sur son hostilité supposée à la révolution agraire. Après l'échec avéré de cette expérience, et vingt ans après avoir quitté le pouvoir, Chadli rétablissait la vérité : oui, la révolution agraire a été un échec, oui, j'ai été un partisan de cette initiative, sous Boumediène et plus tard aussi, a-t-il dit.
Au-delà de l'image véhiculée, c'est donc un homme plutôt simple, proche de la timidité, qui disparait. Un homme avec une grille de lecture simple, mais d'une grande sincérité. Il n'avait pas l'aura de Ben Bella, ni le charisme de Boumediène, ni l'image de Boudiaf. Mais c'est le président algérien qui a été le plus en mesure de se remettre en cause, pour bousculer des évidences : après avoir été l'home de l'article 120, il a été celui de la liberté de la presse et du pluralisme.
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Dim 7 Oct - 21:48
Le Chef de l’État signe le registre de condoléances Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a signé hier le registre de condoléances suite au décès samedi de l'ancien Président de la République, Chadli Bendjedid, dont la dépouille est exposée au palais du Peuple pour un dernier hommage.
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a signé hier le registre de condoléances suite au décès samedi de l'ancien Président de la République, Chadli Bendjedid, dont la dépouille est exposée au palais du Peuple pour un dernier hommage. Voici le texte écrit par le Président de la République sur le registre de condoléances : "Au nom de Dieu Clément et Miséricordieux, avec la douloureuse disparition de son ancien président, le moudjahid Chadli Bendjedid, l'Algérie perd un de ses vaillants et braves enfants qui ont honoré leurs engagements devant Dieu. Les réalisations qui jalonnent le parcours riche de cet homme qui a toujours servi son pays et son peuple en tant que moudjahid, chef militaire et président, resteront à jamais dans les cœurs et les esprits de ses compagnons, de tous les Algériens, des enfants des nations arabo-musulmanes et de tous ceux qui ont lutté et continuent de lutter à travers le monde pour la liberté. C'est une grande perte, mais telle est la volonté de Dieu. C'est avec résignation devant Sa volonté que je prie Dieu Tout-Puissant d'accorder à notre défunt Sa sainte miséricorde, de l'accueillir en Son vaste paradis et d'assister sa famille en cette pénible épreuve. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."
Ninja Administrateur
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Lun 8 Oct - 11:43
Edite:Ninja: réctification du titre du topic c'est plus logique, on peut rajouter le défunt Boumédienne
Invité Invité
Sujet: Hommage solennel a Nos Présidents Disparus Lun 8 Oct - 13:37
AIR FORCE ALGERIAN ET L'ALGERIE EN DEUIL RENDENT HOMMAGE ET S'INCLINENT DEVANT LES SEPULTURES DES TROIS PRESIDENTS DISPARUS
activer le lien télécharger ouvrir lire bonne lecture
Dernière édition par jacana23 le Lun 8 Oct - 18:49, édité 1 fois
Ninja Administrateur
Sujet: hommage solennel à nos présidents Lun 8 Oct - 15:58
bien la photo des trois anciens Présidents, mais pourrait tu la mettre et haut de page je crois que c'est sa place.
Invité Invité
Sujet: Sujet Re :décès des anciens presidents algériens Lun 8 Oct - 19:09
salut ninja,salut à tous
Mission accomplie avec plaisir toujours algérien ( gal. érien ) jamais galérien
Invité Invité
Sujet: Les obsèques du Président Chadli Mar 9 Oct - 15:47
un peu comme si nous y étions
MOMO Moderateur
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Mar 9 Oct - 19:30
vive remerciment a janaca23 pour cette video, merci frére.
air-force fondateur (Administrateur)
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Mar 9 Oct - 20:29
un belle hommage quand même :614186:
air-force fondateur (Administrateur)
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Mar 9 Oct - 22:39
un oublier même si il n'est rester que six mois président il était président Sur le chemin de la paix… il trouva la mort
tombait à Annaba sous des balles assassines Mohamed Boudiaf, de son nom de guerre «Tayeb el Watani», alors qu’il animait une conférence avec les cadres de la wilaya.
Enfant de M’sila, né en 1929, il fait des études. Adjudant dans l’armée française il sera envoyé au front durant la Seconde Guerre mondiale. A son retour il entre comme commis aux écritures aux services des Contributions de la ville de Jijel.
Après les massacres de Sétif, Kherrata et Guelma, animé d’un esprit nationaliste, il s’engage dans les mouvements nationalistes algériens. Il commencera à militer au sein du PPA. Il mettra sur pied, avec d’autres compagnons d’armes, l’organisation spéciale de la branche armée secrète du MTLD.
Recherché par la police coloniale il part en France et active au sein de la communauté immigrée. Quand il rentre en Algérie ce sera pour créer le Comité révolutionnaire d’unité et d’action dont il sera le président. Il sera le coordinateur du groupe des 22 qui déclenchera la lutte armée un certain 1er Novembre 1954.
En 1956, il sera arrêté lors du détournement de l’avion civil marocain qui l’emmenait vers la Tunisie avec d’autres chefs historiques, dont Hocine Aït Ahmed, Ahmed Ben Bella, Krim Belkacem, Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M’Hidi, Rabah Bitat, Mourad Didouche et Mohamed Khider.
1962, l’indépendance de l’Algérie proclamée, il entre en désaccord avec le premier président de la République Ahmed Ben Bella et fonde un parti d’opposition, le Parti de la révolution socialiste (PRS). Il sera arrêté en 1963 et contraint à l’exil dans le Sud algérien avant d’être libéré.
Le régime de Ben Bella le condamnera à mort en 1964. Dès la prise du pouvoir par le colonel Houari Boumédienne, il dissout le PRS et se consacre à sa briqueterie à Kenitra au Maroc. On n’entendra plus parler de lui jusqu’en 1992, précisément le 2 janvier où il sera rappelé après la démission de Chadli Bendjedid pour présider le Haut Conseil de l’Etat (HCE).
La paternité de l’idée revient à l’avocat Ali Haroun qui propose à Khaled Nezza d’aller le chercher pour «sauver le pays», lui, le mythe fondateur de la Révolution algérienne, le seul espoir politiquement.
Son règne sera éphémère, alors qu’il voulait faire bouger les choses en s’attaquant en premier lieu à la corruption qui gangrénait l’Etat. Il voulait emprunter le chemin de la paix, il n’aura pas eu le temps de s’y engager.
Mohamed Boudiaf sera assassiné six mois plus tard par un sous-lieutenant du groupe d’intervention spéciale. Boudiaf a ainsi fait les frais d’une «négligence coupable».
Boudiaf P1
Boudiaf P2
Hommage à Mohamed Boudiaf
mig29 Sergeant chef
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Jeu 11 Oct - 17:05
RARE:LES FUNERAILLES DE BOUMEDIENE
Funérailles de Boumediene جنازة بومدين 1978
DSI Adjudant
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Jeu 11 Oct - 20:14
cortêge funéraire quelques photos de l'enterment de l'ancien président Chadli:
DSI Adjudant
Sujet: Re: déces des anciens présidents algériens Lun 7 Oct - 13:59
LE FRÈRE DU PRÉSIDENT CHADLI FAIT ÉCLATER SA COLÈRE
"Mon frère n'a pas été poussé à la démission!"
Citation :
Chadli n'a pas été poussé à la sortie comme certains médias voulaient le faire croire, mais il a simplement démissionné de son propre chef de son poste de président.
«Le président Chadli qui a été accusé de tous les maux quand il a démissionné, a fait quatre erreurs dans son parcours: il a écarté Kasdi Merbah de la SM, libéré Ben Bella, autorisé l'opposition et supprimé l'autorisation de sortie», a déclaré ironiquement, hier, le frère de l'ancien président Khelifa Bendjedid, les larmes aux yeux, saluant la mémoire de Chadli Bendjedid, à l'occasion d'une cérémonie organisée par le mouvement Machaâl Ec Chahid commémorant une année après, sa disparition, le 6 octobre 2012. Le frère de l'ancien président a tenu surtout à préciser que le président Chadli n'a pas été poussé à la sortie comme certains médias voulaient le faire croire, mais il a simplement démissionné de son propre chef de son poste de président. «J'étais à Oran, mon frère Chadli m'appelle et me demande de venir en urgence à Alger car il avait une chose importante à m'annoncer. C'était mon frère, le colonel Malek Bendjedid qui m'a attendu à l'aéroport et quand j'ai rencontré mon frère Chadli, il me dit: 'Je voulais te voir pour t'annoncer que je vais démissionner de mon poste de président ce mercredi. Je voulais te le dire avant que tu le saches à travers la télévision'', a révélé Khelifa Bendjedid, devant une assistance très nombreuse composée d'anciens ministres, de militaires, de personnalités politiques et surtout d'amis et d'anciens membres des gouvernements Chadli, venus assister à cette commémoration au palais de la Culture. Le frère de Chadli, qui avait du mal à soutenir son émotion, a tenu à rétablir la vérité sur les dessous de la démission du président Chadli. Il a déclaré aussi: «Le président qui était à l'époque très affecté par les événements qui ont secoué l'Algérie, devait présenter sa démission le mercredi 8 janvier, mais les militaires lui ont demandé de ne rendre publique sa démission que le jeudi 9 janvier, afin qu'ils se préparent à toute réaction du peuple. Le président Chadli leur a dit: 'Je vous donne jusqu'à samedi 11 janvier, pas une heure de plus.''» Cette vérité se veut comme un témoignage vivant de ce qui s'est passé ce jour là et qui démontre que le président Chadli n'a pas été poussé à la sortie par les militaires, comme on veut le faire croire, a tenu à déclarer Khelifa Bendjedid, qui a été très déçu par la campagne de dénigrement contre son frère après sa démission. «Même les juifs n'auraient pas fait avec les Arabes ce que certains Algériens ont fait avec mon frère», avant d'ajouter dans une colère passionnée: «Chadli est devenu après sa mort, le père de la démocratie. Je le dis haut et fort, les lions resteront des lions et les chiens demeureront des chiens», avant d'ajouter: «Si mon frère ne s'est pas exprimé durant plus de 20 ans c'était pour ne pas jeter de l'huile sur le feu.» Dans un témoignage offert durant cette cérémonie en hommage à Chadli, le journaliste Saâd Okba, a révélé également l'existence d'un projet de renversement contre le président Chadli. Ce dernier qui était dans l'avion du président lors d'un voyage officiel pour un sommet à Caracas en 1991 avait remis un rapport sur cette affaire au directeur de cabinet, le général Noureddine Ben Kortbi. «Mais visiblement» poursuit le journaliste, le document n'est jamais parvenu au président Chadli et j'ai interrogé à ma descente d'avion sur cette affaire. Cette cérémonie de commémoration à la mémoire de Chadli a été également marquée par les témoignages des amis du président Chadli, comme le général Hocine Maâlem et de la première femme ministre du gouvernement sous Chadli, Zhor Ounissi. Enfin, les présents ont assisté à la diffusion d'un reportage de 11 minutes produit par la Télévision nationale sur le parcours du président Chadli où on a montré des images inédites de l'ancien président en chef militaire au maquis durant la révolution, mais aussi des images inédites sur le débat qu'animait Chadli avec les membres du comité central du FLN et surtout son célèbre discours du 6 octobre 1988, où il avait ému et percé le coeur des Algériens