édité par: Annabel Claix 15/04/13 - 10h52 Source: Belga Minimum historique de soldats belges déployés
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Pour la première fois en dix ans, le nombre de militaires déployés à l'étranger en opération réelle ou en mission d'entraînement est passé sous la barre des 600 personnes - ce qui représente aussi quasiment un minimum historique depuis le début des opérations à l'étranger, en 1992 -, a reconnu lundi le ministère de la Défense.
En date de vendredi, quelque 577 militaires étaient ainsi engagés sur trois continents dans diverses opérations et missions de formation, principalement en Afghanistan, au Liban et en Afrique.
Cette situation est notamment due à la réduction progressive de l'effort belge en Afghanistan et au retour de mission de la frégate "Louise Marie" après avoir participé à la mission européenne de lutte contre le piraterie somalienne, Atalanta. Les économies qui touchent la Défense sont, selon un spécialiste, l'une des raisons de cette lente érosion du nombre de militaires déployés.
Si 309 militaires sont encore présents en Afghanistan, ce nombre représente un recul important par rapport aux quelque 600 hommes et femmes qui y étaient déployés jusqu'en octobre dernier, quand la Belgique a abandonné la mission de protection de l'aéroport international de Kaboul (KAIA, en jargon militaire) qu'elle assurait depuis 2003 pour se recentrer sur trois localisations: Kunduz et Mazar-i-Sharif (nord) ainsi que Kandahar (sud) - et, dans une moindre mesure, Kaboul.
Au Liban, ce sont 103 Casques bleus qui servent au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Sud-Liban (Finul), principalement affectés à la tâche ingrate de déminer la "Blue Line", la démarcation tracée par l'ONU après le retrait israélien unilatéral du Liban sud en 2000, pour fixer la frontière libano-israélienne.
L'Afrique et ses eaux abritent plusieurs contingents dont la quarantaine d'hommes et de femmes chargés de mettre en oeuvre les deux hélicoptères Agusta A109 affectés à Bamako à la mission de formation et de conseil à l'armée malienne (EUTM) que l'Union européenne vient de lancer, et les 21 personnes qui font de même avec un avion de transport C-130 "Hercules" au profit de la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco).
Une vingtaine d'autres militaires se trouve encore en République démocratique du Congo (RDC) - à Kindu (Maniema, est) et à Kananga (Kasaï occidental, centre) - pour encadrer les Forces armées congolaises, tout comme quatre instructeurs au Burundi et un sous-officier au Bénin.
Quant au navire de commandement et de soutien logistique "Godetia" et son équipage de 75 marins, ils poursuivent jusque début mai leur mission de formation au profit des Etats d'Afrique de l'Ouest pour combattre la piraterie et les nombreux trafics qui menacent la stabilité et l'économie de la région.
Cinq personnes sont enfin embarquées avec un hélicoptère Alouette III belge à bord d'un patrouilleur océanique néerlandais, l'OPV "Friesland", engagé dans la lutte contre le trafic de drogue dans la région des Caraïbes.
Le tout représente moins de 600 personnes déployées, un minimum historique depuis dix ans, lorsque la Belgique s'est progressivement engagée en Afghanistan.
En janvier 2010, le ministre de la Défense, Pieter De Crem, qui a fait de la participation aux opérations à l'étranger son cheval de bataille, évoquait encore la présence "en permanence de 1.300 personnes à l'étranger et cela, en période de crise et malgré les coupes budgétaires".
Aucune modification majeure n'est attendue dans un avenir prévisible, estime-t-on de source militaire, si ce n'est le retour dans les prochaines semaines du Godetia et des instructeurs - une cinquantaine de personnes - encadrant un bataillon afghan à Kunduz après la fin de cette mission de "mentoring" entamée en décembre 2009.
Ce retrait devrait être compensé en nombre par l'envoi "à partir de fin juin, début juillet" d'un contingent d'une cinquantaine de militaires au Mali pour assurer la protection des instructeurs européens de l'EUTM à l'académie militaire de Koulikoro, une localité située à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Bamako.
Special Forces Group Belgian army day 2013 rescue crash pilot dynamic demonstration
SFG - Special Forces Group Belgium
part 2 SFG belgium
mig29 Sergeant chef
Sujet: Re: Armées belge Mer 5 Juin - 20:46
SFG - Special Forces Group Belgium - Air Teams
documentary belgian special forces (also paracommando and other countrys)
Belgian Army
sukhoi30mka Moderateur
Sujet: armée belge Ven 18 Oct - 9:36
armée de l'air
Ninja Administrateur
Sujet: Re: Armées belge Jeu 24 Oct - 21:33
Ninja Administrateur
Sujet: Armée de L'Air belge Ven 25 Oct - 11:07
Fouga Magister CM-170R d'entraînement de l'armée de l'air belge.
yanis Sergeant chef
Sujet: Re: Armées belge Sam 28 Déc - 13:20
L'avion de transport C-130 Hercules emmène, début décembre, les pathfinders et les special forces à 8.000 mètres au-dessus de la ville marocaine de Ouarzazate. Équipés d'un masque à oxygène, les militaires sautent à haute altitude.
belle èquipement de saut
Sauter entre les avions de ligne
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Pathfinders et forces spéciales en chute libre
Pathfinders et forces spéciales en chute libre Dans le désert marocain, special forces et pathfinders embarquent dans un avion de transport C-130. Avec leur masque à oxygène à portée de main, ils s'apprêtent à effectuer un saut à 8 000 mètres d'altitude.
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Depuis début décembre 2013, un paysage où règnent sécheresse et rouges collines sert de décor à l'exercice annuel de sauts des membres du Special Forces Group et des pathfinders. Ces derniers sont des parachutistes chargés de reconnaître des zones d'atterrissage permettant de préparer des largages de matériel ou de personnel.
Ici, ils ne s'entraînent pas à des sauts conventionnels à 4 000 mètres d'altitude. Les C-130 doublent cette valeur et le saut à très haute altitude (VHA) devient un réel défi dans cette atmosphère ténue et glaciale.
« La raréfaction de l'air oblige chaque participant à utiliser un masque à oxygène », raconte le lieutenant Tom Verschroeven, commandant en second de l'exercice. « Sauter à haute altitude permet l'infiltration aérienne d'une zone déterminée en se déplaçant sur quelque 40 kilomètres. »
Cet effort demande énormément de technique et de travail de navigation. Le physique est également fort sollicité lors d'un tel saut. L'équipement et le matériel de parachutisme représentent un poids de cinquante kilos pour chaque militaire. Pour le corps et l'esprit, la haute altitude est une épreuve coriace.
Des pathfinders participent également à l'exercice afin de parfaire leur instruction. Ils sautent ici pour la première fois et cela laisse une forte impression. « J'ai effectué mon premier saut à haute altitude la semaine dernière », explique un pathfinder qui suit le cours VHA. « C'était à la fois particulier et très difficile. Il faut veiller à une foule de choses avec un tas de matériel. Cela n'a rien de comparable avec un saut classique. »