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 La situation en Algérie

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MessageSujet: La situation en Algérie   La situation en Algérie I_icon_minitimeVen 7 Jan - 12:02

La situation était redevenue quasi-normale vendredi matin en Algérie, jour hebdomadaire de repos, après les violentes manifestations de la veille contre la vie chère dans les grandes villes, selon des témoins et l’AFP.

Toutefois, la police entourait les mosquées des quartiers sensibles de la capitale, notamment en prévision de la prière du vendredi après laquelle les manifestations pourraient reprendre, comme le craignent les habitants.

Ni la presse officielle ni les autorités n’ont commenté jusqu’à présent ces manifestations, parfois violentes (voir les images), contre les hausses allant jusqu’à 30% de certains produits de première nécessité depuis le 1er janvier.

La radio nationale a fait état en fin de matinée des manifestations pour rapporter une déclaration du ministre du Commerce Mustapha Benbada. Après avoir rencontré jeudi les producteurs et importateurs d’huile et de sucre -denrées qui ont connu la plus forte hausse-, le ministre a assuré que ses services «commençaient à maîtriser la crise» et que sa «résolution» serait «visible dès la semaine prochaine».

Aucun bilan de victime n’a été communiqué de sources officielles. Le journal El-Watan week-end a fait état de «blessés», sans plus de précisions.

Les véhicules calcinés enlevés à l'aube

A Alger, les rues ont retrouvé leur aspect quotidien jeudi matin après avoir été nettoyées. Les véhicules calcinés ont été enlevés vendredi à l’aube, a constaté une journaliste de l’AFP.

Dans le quartier populaire de Bab el Oued où des affrontements violents ont opposé jeudi soir des groupes de jeunes à des policiers armés qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, il ne restait plus de débris dans les rues, selon un photographe sur place. Un témoin a affirmé avoir vu des jeunes lancer des cocktails Molotov tandis qu’un autre a vu des sabres.

Dans le quartier el Annacer-Diar el Afia, l’établissement d’un concessionnaire Renault-Dacia portait encore les traces d’un incendie, tout comme un autre garage mercredi soir à Bab el Oued.

Un bus des services publiques algérois de l’ETUSA a aussi été incendié, a affirmé à l’AFP un habitant du quartier mais seules étaient visibles vendredi matin des traces noires sur la chaussée.

«Pourquoi font-ils cela? Hier, chez moi, j’étais en train de pleurer. Les jeunes, ils ont une cause mais c’est pas comme ça qu’on la défend», a indiqué à l’AFP une vieille dame voilée, en montrant le saccage alentour.

Des barricades sur l'autoroute

Dans le quartier proche de l’aéroport de Bab Ezzouar, d’importantes forces de police surveillaient, tout près de ses propres bureaux, un tout nouveau centre commercial de luxe inauguré l’été dernier et accolé au grand hôtel Mercure. Quant à l’université toute proche, elle était ceinturée par les forces de police.

Selon des voyageurs, l’autoroute est-ouest reliant Alger à sa partie est sur le littoral est bloquée depuis jeudi après-midi. Des groupes de jeunes qui ont affronté violemment les forces de l’ordre dans la soirée, y ont installé des barricades forçant les véhicules à rebrousser chemin.

Depuis plus d’une semaine, de petits groupes de jeunes dénoncent avec plus d’intensité un peu partout dans le pays ce qu’ils appellent leur «mal-vivre», que ce soit faute d’emploi -plus de 20% des jeunes sont chômeurs- ou faute de logements.

Les jeunes - les 30 ans constituent 75% des 35,6 millions d’Algériens - dénoncent aussi pèle-mêle la cherté de la vie, les passe-droits et la corruption.

(Source AFP)
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MessageSujet: Re: La situation en Algérie   La situation en Algérie I_icon_minitimeVen 7 Jan - 12:12

Les images des émeutes dans le quartier de Bab el-Oued à Alger,
Oran, puis le quartier de Bab el-Oued à Alger, mercredi 5 janvier. Et, hier, les banlieues populaires de la capitale se sont embrasées une à une
ALGERIE 2011 Emeutes à Bab El Oued

Des groupes de jeunes, des dizaines ou des centaines selon les quartiers, sont descendus dans les rues. Ils s’en sont pris aux commerces, ont détruit des vitrines et des magasins, ont bloqué la circulation en faisant brûler des pneus.

A Bab el-Oued, les forces antiémeute ont été mobilisées pour protéger le commissariat du quartier, encerclé par les manifestants.
alger bab el oued debut des emeutes dans la nuit du 06/01/2011
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MessageSujet: Re: La situation en Algérie   La situation en Algérie I_icon_minitimeSam 8 Jan - 12:43

Deux émeutiers auraient été tués en Algérie
L'un des deux jeunes est mort à Msila, à 250 km au sud-est de la capitale Alger et l'autre à Bou Ismail, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de la capitale,

Un jeune de 18 ans d'abord, comme le note LePoint :

« À Ain Lahdjel, près de M'sila (300 km au sud-est d'Alger), un garçon de 18 ans serait donc mort sur le coup par une balle tirée alors que la police tentait de repousser des manifestants qui avaient réussi à pénétrer de force à l'intérieur de la poste et de la daïra (sous-préfecture), a rapporté samedi le quotidien El Khabar. »La situation en Algérie Bbrgtm9rtl

Un second décès a été annoncé en fin de matinée par l'AFP (via LeFigaro.fr) :

« Un manifestant de 32 ans est mort hier lors d'une manifestation à Bou Smaïl, petite ville située à 50 km à l'ouest (bien ouest) d'Alger, dans des affrontements avec la police, a-t-on appris aujourd'hui de source médicale.

Akriche Abdelfattah serait décédé après avoir reçu une grenade lacrymogène en pleine figure, selon cette source médicale. »

Depuis mercredi, plusieurs quartiers d'Alger se sont embrasés. Violente, la révolte a également touché d'autres villes du pays. Les matchs de foot ont été annulés. (Voir la vidéo d'Aljazeera en anglais)

A l'origine de ces soulèvements, une rumeur. Mardi, un bruit court dans les rues de Bab El Oued, quartier populaire d'Alger. Le quotidien algérien El Watan le précise :

« Une descente de police serait prévue pour déloger tous les vendeurs à la sauvette qui squattent les trottoirs. »

En réaction, dès mercredi, plusieurs quartiers de la capitale se sont embrasés. A Bab El Oued, quartier populaire du centre d'Alger d'où est partie l'insurrection, des jeunes sont descendus dans la rue pour scander des slogans hostiles au pouvoir. Comme le montre le diaporama du Monde.fr, certains ont attaqué le commissariat du quartier en jetant des pierres.

Les émeutes se sont étendues jeudi à des quartiers périphériques de la ville. Le Figaro souligne :

« Le quartier huppé d'El Biar situé sur les hauteurs [d'Alger] a été pris d'assaut par une quarantaine de jeunes armés de sabres qui se sont attaqués à de nombreuses boutiques. »

Une protestation violente

Le soulèvement se démarque de la Tunisie par la plus grande violence des émeutiers.

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MessageSujet: Re: La situation en Algérie   La situation en Algérie I_icon_minitimeDim 9 Jan - 0:24

Trois morts, 736 blessés et le saccage continue
C’est le pourrissement
Les émeutes se sont transformées en actes de pillage et de vandalisme. Même des narcotrafiquants tentent d’exploiter les évènements pour faire écouler la drogue.

Le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, a qualifié hier les actes de violence constatés à travers des villes et localités du pays “d’agissements criminels” et des actes qui obéissent à des “instincts revanchards” et que les auteurs, à savoir les jeunes émeutiers, “n’ont rien
à voir avec les problèmes économiques”. M. Ould Kablia a affirmé aussi que ces actes “ne sauraient rester impunis”, expliquant que des interpellations ont été procédées et les tribunaux seront saisis à cet effet.
Le ministre de l’Intérieur, qui s’exprimait hier sur les ondes de la Chaîne III sur les dernières émeutes qui ont secoué la capitale et 17 autres wilayas, a précisé que 2 personnes ont été tuées et plus de 300 blessés depuis jeudi. “le premier mort a été déploré à Aïn Lahdjel dans la wilaya de M’sila, il s’agit d’un jeune tué par balle au moment où il tentait de faire intrusion dans un commissariat de police”, a précisé le ministre. Quant au deuxième, le ministre de l’Intérieur a tenu à préciser qu’“il est mort à l’hôpital suite à des blessures et les conditions de cette mort restent à élucider”. Par ailleurs, le corps calciné d’une personne a été retrouvé dans un hôtel incendié par les émeutiers à Tijelabine. M. Ould Kablia a indiqué aussi que 320 policiers et gendarmes ont été blessés dans ces émeutes et “moins d’une centaine parmi les jeunes”. Cependant, aucun bilan officiel n’a été rendu public sur les arrestations. En revanche, selon des sources proches du ministère de l’Intérieur, on dénombre 736 blessés parmi les services de sécurité et 53 parmi les manifestants. Les mêmes sources indiquent que les autorités font face à des manifestations auxquelles elles ne sont pas habituées mais à des émeutes rassemblant un nombre plus ou moins important de jeunes qui ne constituent qu’une frange de la jeunesse. “Les interpellations sont toujours en cours”, nous explique une source sécuritaire. Plus de 135 personnes ont été arrêtées dont des mineurs par les services de police et gendarmerie au niveau de la capitale depuis jeudi. “La plupart ont été arrêtés en flagrant délit de casse”, ajoute notre source. Les enquêteurs de la police judiciaire s’appuient sur le renseignement et les films des caméras. “On cherche après les meneurs et les manipulateurs qui sont derrière ces jeunes émeutiers.”
Plusieurs jeunes ont été arrêtés au niveau des quartiers de Belouizdad, Bab El-Oued, Bab-Ezzouar à l’est de la capitale et à Staouéli, Chéraga à l’Ouest. Ils seront présentés incessamment devant la justice. Le dispositif mis en place est toujours maintenu, selon une source sûre, un renfort a été dépêché hier dans la wilaya de Tipasa. Alors que le pillage continue dans plusieurs villes, un gendarme a été tué dans la wilaya de Tindouf dans la nuit de jeudi à vendredi au niveau des frontières algéro-marocaines par des narcotrafiquants qui ont tenté de passer une importante quantité de drogue en provenance du Maroc, profitant de la mobilisation des services de sécurité occupés à contenir les émeutes. Selon une source sûre, un convoi de cinq Toyota-Station en provenance du Maroc a franchi les frontières avant de tomber nez à nez avec une patrouille des GGF. Un accrochage s’en est suivi entre les narcotrafiquants et les GGF.
Un gendarme a été mortellement blessé et les criminels ont rebroussé chemin vers le Maroc. Dans le même cadre, les services de la gendarmerie ont déjoué, dans la nuit de vendredi à samedi, une tentative d’introduire une quantité de 100 kg de drogue dans la capitale. Face à la dégradation de la situation, le DGSN s’est déplacé hier à l’est d’Alger précisément
à Bordj El-Kiffan où il a fait le constat des dégâts occasionnés aux postes de police de même qu’il s’est enquis de l’état des policiers mobilisés.
Il a donné des instructions à ses éléments de garder leur sang-froid sans pour autant baisser la vigilance, tout en multipliant les efforts pour la sécurité des personnes et des biens. Selon des estimations, près de 12 postes de police ont été la cible des émeutiers et 112 policiers blessés au niveau de la capitale seulement
http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=148697&titre=C’est le pourrissement
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MessageSujet: Re: La situation en Algérie   La situation en Algérie I_icon_minitimeDim 9 Jan - 12:59

Une centaine d’arrestations depuis le début des émeutes

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Après trois jours à jouer au chat et à la souris avec les forces de l’ordre, les jeunes émeutiers des différents quartiers de la ville d’Oran semblaient s’être terrés ce samedi matin chez eux et un calme sournois régnait sur tous les lieux que nous avons visités.
En passant par Ras-El- Aïn, Taureau, Planteurs, Cheklaoua, Pitti, El-Hamri, Victor Hugo … hormis des fourgons de police, n’étaient présents que les éboueurs s’affairant à ramasser les ordures de la veille dans ces quartiers. En effet, la veille, nul n’a osé s’y aventurer tant la tension était grande et ce, jusqu’à plus de deux heures du matin. L’on saura de source sûre que depuis le début de ces manifestations ce sont plus d’une centaine d’arrestations, qui ont été effectuées. Dans ces quartiers, les rues étaient désertes et les jeunes s’y faisaient discrets. Aux Planteurs, nous nous rapprochons d’un groupe de jeunes qui nous ont vite demandé de les laisser tranquilles. «Nous avons passé une mauvaise nuit et nous en avons ras le bol que dans la presse, on nous traite de casseurs irresponsables. Nous sommes pour la plupart des chômeurs et certains même illettrés. Nous n’avons pas d’autres moyens d’exprimer notre désarroi autrement que par la colère. Personnellement, je me vois mal tenir une pancarte et manifester, comme ils disent, «pacifiquement. » C’est justement cet esprit pacifique qui nous a amenés à subir le diktat et la hogra toute notre vie. » Un autre jeune, à peine 16 ans, dira :«Partez, ne revenez qu’après le coucher du soleil. Nous ne sommes pas dupes pour manifester en plein jour. En plus, nous devons préparer nos munitions ». Ces mots lâchés, le jeune est vite bousculé par ses amis qui le traiteront d’idiot de nous avoir parlé de munitions. Nous avons préféré les laisser à leur colère qui commençait à resurgir. A Ras-El-Aïn, même méfiance, mais nous réussissons tout de même à entamer une discussion avec deux jeunes rencontrés dans une épicerie. Ils nous montrent l’une des dernières trouvailles qui leur sert pour riposter contre les forces de l’ordre : un pistolet à eau qu’ils remplissent d’essence ; ils transforment donc l’objet, en apparence anodin, en une arme redoutable. Nous nous garderons de décrire cette technique dans le détail, pour ne pas contribuer à en informer ceux qui auront l’idée de l’appliquer. Autres armes utilisées : des couteaux, des sabres, des barres de fer, mais aussi des sortes de crochets en fer, qui leur servent à soulever les rideaux des magasins sans grande difficulté. Pour sa part, l’épicier chez qui nous avons rencontré ces jeunes dira, au sujet de la casse : «Je suis pour ! Car ces jeunes n'ont pas à porter de pancartes, ils ont déjà du mal à porter leur mal-vie et leur misère. C'est à vous les intellos et autres partis politiques de faire ça à la manière pacifique comme vous dites ! ». Parmi les points sensibles qu’évoquent ces jeunes en colère, bien audelà de l’augmentation des prix, la hogra notamment à travers l’exclusion sociale, le chômage, la mal-vie et la misère galopante. Ils ne comprennent pas pourquoi l’Etat s’acharne sur les pauvres ? Par acharnement, ils désignent : l’éradication des bidonvilles, la résorption de l’habitat précaire, la lutte contre le commerce illicite, les poursuites judiciaires contre les harragas… Pour ces jeunes, il s’agit de moyens qui leur permettent de se débrouiller quelques misérables moyens pour survivre. Il ne voient en les autorités que les bulldozers ou matraques rasant tout sur leur passage les réduisant à néant, sans leur laisser une chance de s’en sortir. C’est pour toutes ces raisons que l’émeute est considérée par ces jeunes comme un moyen d’exprimer leur mécontentement contre plus hautes autorités de l’Etat. En début d’après-midi, la vie semblait reprendre son cours normal, même si la méfiance était toujours de mise. Chacun avait la certitude que l’émeute était loin d’être finie et tous appréhendaient les heures à venir. Vers 15h, une centaine de jeunes, visiblement des étudiants, ont investi la place d’Armes où ils se sont réunis sur les marches du théâtre régional d’Oran, brandissant le drapeau algérien et une pancarte où était inscrit : «Djazaïrouna» (Notre Algérie). Sans plus tarder, la police les encadrent, leur retirant la pancarte en question et les dispersant dans le calme. Apparemment, il s’agissait d’un appel à manifester pacifiquement lancé sur Internet par des réseaux sociaux auquel ces jeunes ont voulu répondre.
Amel B.

L’émeute reprend
Vers 15h50, un mouvement de panique indescriptible s’est emparé du boulevard Mata, de la rue Mostaganem, puis du centre-ville. Des automobilistes roulaient en sens inverse prenant même le risque de renverser des piétons qui, eux, courraient, affolés, dans tous les sens. Des femmes hurlaient de peur d’être coincées parmi les manifestants, notamment celles accompagnées de leurs enfants. Les policiers présents se sont vite mis en position de défense, relayés par les sirènes des voitures de police qui raisonnaient de partout, ce qui n’a pas du tout rassuré les passants, déjà paniqués par la rumeur. Tous les commerces ont vite baissé rideau et les rues furent en quelques minutes désertées. L’on saura que des émeutes ont éclaté à la ville-nouvelle et que les manifestants, apparemment très en colère, tentaient de regagner le centre-ville, ce qui explique le mouvement de panique des citoyens. Une fois parvenus à la ville-nouvelle, on saura que ce sont de fausses rumeurs d’émeutes qui ont créé la panique, relayées par des voleurs. Ces derniers profitent de ces événements pour voler vêtements et portables. Les bijoutiers, nous dit-on, ont pour la plupart fermé leurs magasins car étant les premières cibles. Vers 17 heures, l’émeute, la vraie cette fois-ci, a repris dans différents quartiers de la ville d’Oran.
A. B.
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MessageSujet: Re: La situation en Algérie   La situation en Algérie I_icon_minitimeDim 9 Jan - 13:10

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Des dizaines de blessés lors des affrontements à Tizi Ouzou
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Pas moins de 27 blessés ont été enregistrés dans les rangs des manifestants, au cours de ces dernières 48 heures, qui ont suivi le déclenchement des émeutes dans la wilaya de Tizi Ouzou, selon des sources dignes de foi. Trois d’entre eux ont été grièvement blessés.

Les forces de l’ordre, de leur coté, dénombrent 21 blessés légers parmi les agents de police. Au troisième jour des manifestations, les affrontements ont redoublé d’intensité. Les émeutes qui ont eu comme point de départ le quartier les Genêts, jeudi, se sont propagées à plusieurs quartiers et à d’autres localités de la wilaya.

Des affrontements ont éclaté dans la ville d’Ain El Hammam, à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, ou les manifestants ont mis le feu à l’agence bancaire BDL (banque de développement local).

Dans la même journée, le siège d’Algérie Telecom et la caisse national des assurances sociales ont été également pris d’assaut. En plus des dommages occasionnés à l’édifice, le matériel informatique de la CNAS a été pillé.

À Draâ Ben Khedda (10 km à l’ouest de Tizi Ouzou), c’est l’agence de la BNA qui a été la cible des jeunes manifestants en furie. Les manifestants s’en sont pris au siège de la sûreté urbaine de Tadmaït dans la nuit de vendredi.

Nordine Douici
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MessageSujet: Re: La situation en Algérie   La situation en Algérie I_icon_minitimeDim 9 Jan - 13:17

Un conseil interministériel s’est réuni hier
Huit mesures pour enrayer la hausse des prix

À l’issue d’un Conseil interministériel réuni hier, les services du Premier ministère ont rendu public un communiqué dans lequel sont énumérées les mesures prises afin d’enrayer la hausse subite des prix de certains produits alimentaires de base. Ces mesures sont les suivantes :

1 - une suspension des droits de douanes est instaurée
du 1er janvier 2011 au 31 août 2011, à l’importation du sucre roux et des matières de base entrant dans la fabrication des huiles alimentaires. Ces droits de douanes sont de l’ordre de 5% ;
2 - une suspension de la TVA est instaurée du 1er janvier 2011 au 31 août 2011, sur le sucre roux et sur les matières premières entrant dans la production des huiles alimentaires. Cette TVA est de 17% ;
3 - une exonération de l’IBS est instaurée du 1er janvier 2011 au 31 août 2011, l’IBS sur l’activité de production, de traitement et de distribution des huiles alimentaires et du sucre. Cet impôt est de 19% pour les activités de production et de 25% pour les activités de distribution ;
4 - ces exonérations temporaires et exceptionnelles de droits de douanes, de TVA et d’IBS, sur le sucre roux et sur les huiles alimentaires représentent un total de charge de 41% qui vient en déduction des prix de revient. Le gouvernement attend des producteurs et des distributeurs d’en répercuter en urgence les effets sur les prix de vente aux consommateurs. Une réunion se tiendra à cet effet dans les prochaines heures entre le ministre du Commerce et les opérateurs concernés ;
5 - durant la période allant de janvier à août 2011, le
gouvernement définira en concertation avec les opérateurs concernés un système de stabilisation permanente des prix du sucre et des huiles alimentaires pour faire face à l’avenir et de façon durable à toute fluctuation des cours sur le marché international ;
6 - en vue de mettre un terme à la situation actuelle de quasi monopole sur le marché local du sucre, le gouvernement instaure à partir du 1er janvier 2011 jusqu’au 31 août 2011, une exonération temporaire exceptionnelle des droits de douanes et de la TVA exigibles à l’importation du sucre blanc ;
7 - le gouvernement rappelle qu’il est interdit à quelque opérateur économique que ce soit de se substituer aux pouvoirs publics dans l’imposition de procédures ou de délais excessifs pour fournir les grossistes distributeurs, notamment lorsqu’il s’agit de produits de base. Ainsi, les grossistes n’auront à présenter au producteur ni une documentation nouvelle ni à procéder au règlement de leurs commandes par chèque, cette dernière mesure ne devenant obligatoire qu’à la fin du mois de mars prochain ;
8 - le gouvernement confirme que les prix du blé fourni aux minoteries sont subventionnés par l’État et demeureront inchangés.
En outre, et pour contenir les spéculations apparues sur la farine, le quota de blé tendre fourni à chaque minoterie est porté de 50% à 60% de leur capacité de trituration. L’Office interprofessionnel des céréales (OAIC) est chargé de mettre en œuvre cette mesure à partir du 9 janvier courant.
http://www.pressealgerienne.org/journauxenfrancais/liberte.htm
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MessageSujet: Re: La situation en Algérie   La situation en Algérie I_icon_minitimeDim 9 Jan - 13:31

Emeutes en Algérie : l'embarras de la France
Alors que les violences s'étendent en Algérie, la France se montre particulièrement réservée. Vendredi, lors de son point-presse quotidien, le Quai d'Orsay s'est retranché derrière un banal : «Nous suivons la situation avec attention».

Lors d'un voyage en octobre à Alger, alors qu'elle était ministre de la Justice, la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie avait pourtant parlé des relations franco-algériennes comme étant «très étroites, un peu comme dans un couple».

Plusieurs raisons pourraient expliquer la réserve affichée par la diplomatie française. Il y a d'abord les intérêts économiques français en Algérie, mais aussi la présence en France d'importantes communautés maghrébines. «Si jamais la situation empirait, la France craint un débordement de l'immigration en France avec les tensions que cela comporte», estime Karim Pakzdad, de l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).

La retenue française vient aussi des accès de tension survenus au cours des deux dernières années avec Alger qui, bien qu'aujourd'hui résorbés, ont marqué les esprits au Quai d'Orsay. En février 2010, l'ex-chef de la diplomatie française Bernard Kouchner avait ainsi affirmé que la relation franco-algérienne, passionnelle depuis près d'un demi-siècle, serait «peut-être plus simple» lorsque la génération de l'indépendance algérienne ne serait plus au pouvoir. Alger avait vivement réagi et refusé toute visite du ministre.

La France aussi silencieuse sur la Tunisie

Paris se montre tout aussi silencieux sur la situation tendue en Tunisie. La France, souvent prompte à défendre la liberté d'expression dans le monde, n'a pas lancé d'appel à la libération de blogueurs et cyber-dissidents arrêtés. «Le silence des alliés de Tunis n'est pas sain. On laisse à Zine El Abidine Ben Ali (président de la Tunisie) le temps de se retourner (...) On le soutient, on fera comme d'habitude», déplore Souhayr Belhassen, de nationalité tunisienne, présidente de la La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) basée à Paris.

Les raisons de cette retenue pourraient être les mêmes que pour l'Algérie. La relation s'était aussi sévèrement refroidie entre Paris et Tunis après des critiques en novembre 2009 du même Bernard Kouchner suite à des arrestations de journalistes tunisiens. Il s'était dit «déçu» et avait qualifié ces détentions d'«inutiles». Tunis avait alors dénoncé une «ingérence étrangère inacceptable».

Source : Le Parisien
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MessageSujet: Re: La situation en Algérie   La situation en Algérie I_icon_minitimeLun 10 Jan - 15:43

ÉMEUTES DU SUCRE ET DE L’HUILE
Les leçons d’une révolte
L’Algérie est-elle prête à tirer les leçons de cinq jours d’émeutes et tendre vers des lendemains meilleurs?
Sidi Bel Abbès, Tlemcen, Béjaïa, Tizi Ouzou, Tipasa et Boumerdès ont été les quelques wilayas qui ont connu de nouvelles émeutes hier. Hormis ces régions, c’est plutôt le calme qui a caractérisé le reste des wilayas. Mais, dans les prochains jours, personne ne peut présager de la suite des événements.
D’ailleurs, les émeutes ont gagné des villes qui étaient jusque-là épargnées. C’est le cas de Sidi Bel Abbès et de Mascara. Une sorte «d’émulation» est ancrée dans l’esprit des jeunes.
Dans d’autres villes, comme à Alger, où des affrontements ont eu lieu, les préoccupations des jeunes désormais, sont ailleurs. Les déclarations du ministre de l’Intérieur laissant clairement entendre que l’informel est toujours toléré, relancent la course au squat de bouts de trottoirs pour installer des tables et s’adonner à toutes sortes de commerces illicites. C’est une activité qui offre de l’emploi à plus d’un million de personnes. Quand on sait qu’il y a 1,2 million de vendeurs recensés, on se rend compte de l’importance de ce réseau dans l’animation de la ville et dans la déformation du paysage urbain.
Des déclarations d’autres officiels se veulent plus rassurantes sans que l’on soit sûr qu’on peut les imputer au retour relatif au calme. Il est, par contre, vrai que diverses informations ont fait état d’une mobilisation des citoyens pour dissuader les jeunes dans leurs actes de destruction. Mais va-t-on se contenter d’un retour au calme et attendre le prochain orage? Ou bien va-t-on tirer les leçons de ces émeutes?
Une des vertus de ces évènements est celle d’arracher une ouverture politique. Le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, vient de l’admettre. Les partis politiques, les syndicats, les associations et les comités de quartiers et de villages «doivent agir sur le terrain». Lorsque l’incitation vient du ministre, elle ne devrait pas être prise à la légère. En hibernation depuis plusieurs années, ces différentes composantes de la société algérienne, comme l’a dit le ministre, ont toute la latitude de déployer des activités qui leur étaient, jusqu’à présent, interdites ou permises avec parcimonie. La composante visée ne doit pas inclure seulement celle acquise à des thèses précises. Ces mêmes parties, auxquelles la parole est redonnée, ne tarderont pas à revendiquer d’autres ouvertures. Parmi elles, la question de la levée de l’état d’urgence va certainement revenir sur le front des débats.
D’autres signes de détente pourraient être consentis. Un remaniement ministériel pourrait donner satisfaction à des acteurs politiques non satisfaits de la composante gouvernementale actuelle.
Après ces gestes de nature politique, rien n’interdit de se pencher sur le sort de la classe moyenne en adoptant des mesures économiques. Celles concernant la baisse attendue des prix de certains produits de consommation entrent dans une perspective de renforcement du pouvoir d’achat. On peut aisément compter parmi les composantes de la société dont parle le ministre, la classe moyenne, considérée comme un facteur d’équilibre essentiel. Pourtant, les arrangements économiques ne sont pas suffisants pour résorber tous les aspects d’une crise, qui ne se limitent pas à la pauvreté. Car la crise morale est réelle. Et le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, n’a pas caché cette partie du problème algérien. Ni d’ailleurs Abdelaziz Belkhadem, le représentant personnel du président de la République, ou encore un autre ex-ministre d’Etat en la personne de Bouguerra Soltani.
Contre ce mal, le seul remède est le rétablissement de la confiance. Va-t-on saisir l’opportunité du rendez-vous de 2012 pour amorcer un mouvement de cette nature? Il ne faut pas simplifier les réalités complexes. Les institutions sont certes, malades mais ce n’est pas la peine de leur inventer de nouveaux ennemis en stigmatisant des franges de la population.
S’il y a des entrepreneurs de violence, ils ne seraient pas éloignés d’ancrer dans leur esprit une logique d’affrontement. Ce qui n’est pas pour arranger les choses. Comme il ne faut pas non plus que la socialisation soit du ressort exclusif des mosquées, comme semble le suggérer Bouabdallah Ghlamallah dans une de ses interventions récentes au Sénat. Comme on le voit, sortir d’une crise n’est jamais facile. En attendant, l’Algérie compte ses blessés en rêvant à des lendemains meilleurs.

Ahmed MESBAH
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