L’ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, est attendu à Alger le 23 février pour une visite de deux jours, rapporte l’APS, et ce, en sa qualité de sénateur chargé du suivi de la coopération économique entre Alger et Paris. Cette visite s’inscrit, en effet, dans le cadre de sa mission sur la coopération algéro-française. A ce propos, l’ambassadeur d’Algérie en France, Missoum Sbih, a récemment eu un entretien avec M. Raffarin pour débattre de cette mission dont la première phase a été entamée lors de la dernière visite de l’ancien Premier ministre français à Alger, au mois de novembre 2010. Au terme de cette visite, lors de laquelle les obstacles au développement des échanges économiques entre Paris et Alger ont été identifiés et levés, M. Raffarin s’est dit confiant dans les nouveaux et significatifs progrès à accomplir par l’Algérie et la France pour qu’ils réunissent les conditions pour leur aboutissement. Des projets dans le domaine notamment de l’Industrie, de l’Assurance et des Banques, de l’Energie, des Infrastructures, du Transport et du Transfert de savoir-faire, qui ont été exposés, en présence de Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, également chargé, avec Jean Pierre Raffarin, de gérer la coopération algéro-française. Parmi les projets concrets débattus lors de cette visite, l’installation au cours de cette année de la société d’assurance, la Macif, l’ouverture à Ouled Moussa d’une raffinerie de sucre par Cristal Union avec le groupe la Belle ainsi que le lancement, par Alsthom, d’une usine de montage et d’entretien de rames de tramway et leurs extensions pour les 17 projets prévus à Alger, Oran et Constantine. D’autres projets sont en perspective, dont celui du complexe pétrochimique de Total, de l’usine de verre de Saint-Gobain et de l’usine de collecte et de traitement de lait cru de Bretagne International. Pour rappel, la France est le premier investisseur étranger en Algérie hors hydrocarbures et y est présente par le biais de 430 entreprises qui ont permis la création de 35 000 emplois, 100 000 si l’on compte les emplois indirects. Il faut savoir, par ailleurs, qu’un premier grand Forum de partenariat algéro-français est prévu à la fin du premier semestre 2011.