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 La flotte britannique en septembre 1939

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MessageSujet: La flotte britannique en septembre 1939   La flotte britannique en septembre 1939 I_icon_minitimeJeu 7 Juil - 13:44

Citation :


Rule Britannia. A la veille du plus vaste conflit de l'histoire, Albion est toujours la maîtresse des 7 mers. Une prééminence auquel le monde s'est habitué depuis ses victoires sur ce qui restait de son éternelle rivale sur mer en 1805, la Marine Française. Sous le règne de la Reine Victoria, la Royal Navy fut l'instrument colonial par excellence, le moyen incontesté de faire respecter partout l'empire et l'Union Jack. Une supériorité ecrasante qui fit d'ailleurs que la France avait choisi comme les USA de tenter la voie technologique en développant submersibles et torpilleurs, et des unités corsaires. Une supériorité industrielle qui s'illustrait également par des succès à l'exportation pour la construction navale Britannique. Toutes les marines (sauf la France) avaient recours à ses chantiers et à son expertise. Par exemple, le croiseur "Eltswick Armstrong" était le grand standard international, de même que l'artillerie Britannique. Ses chantiers construisaient en masse et restaient très compétitifs. La marine Japonaise, par exemple, fit très largement appel à ses service jusque à la veille la grande guerre: Ses unités étaient soit directement ou indirectement (plans et ingenierie) majoritairement d'origine Grand-Bretonne.


La flotte britannique





Le tonnage de la Royal Navy, bien que défini à égalité avec celui de l'US Navy depuis le traité de washington en 1922 (500 000 tonnes), est, comme en 1939, supérieur à tout autre. Elle a ferraillé ses dreadnoughts d'avant 1913, modernisé les derniers et construit des croiseurs lourds capables d'assurer des stations lointaines et des destroyers pour compléter les escadres. Dans ce dernier domaine, elle était passée maître en 1918. Elle exporte dans le monde entier ces nouveaux modèles standards issus de 1917-18, construits également sous licence dans de très nombreux pays.

Comme les autres marines, presque la moitié de sa flotte date de la grande guerre. Elle est d'autre part la dernière à construire des croiseurs de bataille classiques (Le fameux HMS Hood en 1920), s'il on excepte les Scharnhorst Allemands et les Dunkerque Français ultérieurs, qui sont déjà à la lisière des cuirassés rapides. L'US navy avec ses trois Alaska en 1944 paraît avoir disposé des derniers navires de ce type. Comme pour d'autres nations, elle se voit obligée de respecter les limitations de tonnage du traité de Washington, et de reconvertir trois de ses croiseurs de bataille et un de ses cuirassés en porte-avions (Eagle, Furious, Glorious et Courageous). Le Renown et le Repulse, datant de 1917, étaient deux autres croiseurs de bataille datant de 1917. Seul le Renown subit une refonte majeure en 1937-39. Ces trois navires étaient différents.

Ses porte-avions sont assez divers et anciens: En dehors de l'Ark Royal, flambant neuf en 1939, elle met en ligne des navires âgés de vingt ans: Les Furious, Glorious et Courageous sont issus de croiseurs de bataille légers de 1917. Le Furious était déjà un porte-avion en 1918, le premier qui fut opérationnel dans le monde. Ils ont l'avantage d'être très rapides et de s'insérer naturellement dans les escadres, contrairement aux transports d'aviations et autres PA basés sur des navires civils reconvertis, souvent plus lents et relégués à l'escorte. C'est d'ailleurs la raison qui fit préférer les paquebots, traditionnellement plus puissants, pour ce genre de transformation. Ce fut d'ailleurs le cas de l'Argus (1916), qui était en réserve en 1939, ainsi que d'autres qui furent rayés des listes dans les années trente. L'Eagle (1919) eut une vie mouvementée, puisqu'il s'agissait au départ d'un dreadnought commandé par le Chili. Il fut réquisitionné d'office, alors en achêvement, et mis en servicve sous le nom de HMS Canada, avant d'être transformé en porte-avions. Le HMS Hermès (1920) fut le premier porte-avions spécialement conçu dans ce but par la Royal Navy, partageant ce privilège avec le Hosho Japonais.

Sur le plan des cuirassés, les 5 dreadnoughts de la classe Queen Elisabeth dataient du début de la première guerre mondiale, et ceux de la classe Revenge, de la fin du conflit. Ils étaient armés en standard de 8 pièces de 381 mm et furent modernisés dans les années 20, puis encore dans les années 30, trois des Queen Elisabeth étant complètement reconstruits, s'affichant comme des unités modernes. Les Revenge reçurent en revanche peu de modifications. En 1925 deux nouveaux cuirassés furent construits: Le Nelson et le Rodney, avec leur caractéristique artillerie toute à l'avant. Suite au traité de Washington, il n'y en eut aucun programmé avant 1932. Ce plan prévoyait d'ailleurs la construction de 5 premiers cuirassés "Washington" de 40 000 tonnes (King Georges V) et 5 autres de 46 000 tonnes pour 1944-46, alors même que l'Axe se préparait à mettre en service des bâtiment dépassant allégrement les limites du traité, de 50 000 à 65 000 tonnes.

En matière de croiseurs, la Grande-Bretagne en avait construit près de 50 entre 1914 et 1922. De cette force, on conserva ceux de 1917, pour la plupart de petits bâtiments de 5000 tonnes et moins, qui furent modernisés et armés souvent comme navires d'escorte et de défense AA. Les Cavendish de 1920 furent surclassés par les croiseurs lourds "Washington" standard, à savoir, "10 000 tonnes, 8-8" (huit pièces de 8 inches/203 mm). ce furent les "County", divisés en trois classes, énormes, spacieux, avec leurs trois cheminées caractéristiques des navires des années 20-30. Le York et l'Exeter étaient également deux "lourds" mais plus modestes, car conçus pour pallier au principal défaut des County, leur coût prohibitif. Les Southampton en revanche étaient plus modernes (1934-38) et succédaient à une longue série de croiseurs "légers", armés en standard de pièces de 152 mm. Aucun Les deux Edinburgh de 1938, des Southampton agrandis arrivant à 13 000 tonnes, seront des croiseurs lourds, armés de pièces de croiseurs légers.

En matière de submersibles, la Grande-Bretagne avait connu quelques errements et ses recherches à la fin de 1918, aboutirent à ce concept de croiseur-submersible très en vogue dans les années 20, basé sur l'étude des derniers grands modèles océaniques Allemands. Les Français construisirent le Surcouf, les Américains l'Argonaut, les Japonais le type J, et les Britanniques le XI, largement capable d'affronter un destroyer avec ses deux tourelles doubles de 152 mm. Ce dernier mérite d'être signalé ici, car il ne participa pas à la grande guerre, étant terminé en 1924, ni à la seconde, puisqu'il fut démoli en 1937. En revanche, les trois Thames étaient d'un type dérivé plus raisonnable et participèrent au conflit. Vers la fin des années trente, les submersibles océaniques construits en série étaient bien plus modestes. Mais la production de masse d'unités destinées aux secteurs stratégiques de l'empire (notamment en méditeranée), commença en 1940. Il s'agira des côtiers U, des océaniques S et des grands T.

Concernant les destroyers, la RN avait une réputation d'excellence partout dans le monde. Les navires de Thornycroft faisaient l'admiration pour leurs standards de qualité, et il s'en commandait plusieurs par an. A la base de tout ceci existaient les nombreuses unités issues de la fin de la grande guerre, les navires légers des types S et T, et surtout ceux des classes V et W issus eux-mêmes des excellents "leaders" des classes Shakespeare et Scott. Une flotte de près de 70 bâtiments qui n'avaient pas d'équivalents sinon en Russie (les Novik) et aux USA (les Clemson et Wickes), cet effectif resta le fer de lance de la flotte de destroyers Britanniques jusqu'à la veille de la guerre. En 1924, on commença à étudié un nouveau design, qui après deux prototypes, aboutit à la classe A, suivie des autres lettres de l'alphabet selon une organisation intangible de flotilles de 6 destroyers menées par un "Leaders". Ces derniers construits spécialements disposaient en général d'une pièce supplémentaire et étaient plus grands, avec des facilités pour leur rôle. Mais les coûts engendrés par les études de ces navires firent que des unités standard furent choisies ultérieurement. A la veille de la guerre, en 1939, on en était à la classe "K". Aux côtés de ces navires dès 1937, les unités de la classe "Tribal" semblaient d'un tout autre niveau.

En matière d'unités légères, on retiendra la construction depuis 1928 de 33 avisos ou"sloops", dont les derniers furent les plus répandus durant la guerre: Les Black Swan. Il y avait également, dans des rôles de garde-pêche et de police plus que militaires, des "patrouilleurs", les Kingfisher, Shearwater et Kil. Ils avaient un rayon d'action limité et servirent surtout d'escorteurs côtiers. A leurs côtés, les seuls dragueurs de mines en service étaient les Halcyon, de 1933, 21 navires dont le dernier entra en service avant le début du conflit. Par ailleurs, la RN utilisait volontiers ds patrouilleurs auxiliaires en temps de paix, comme en témoignent les chalutiers armés de la classe "Basset" (1935), 6 unités construites majoritairement au Canada et qui servirent de prototypes pour tous ceux à venir.

Les Britanniques, malgré leur tradition, n'ont jamais dédaigné les vedettes lance-torpilles et en ont construit et utilisé des quantités pendant la grande guerre. En 1936, ils relançaient ces études en sortant 18 vedettes, construites chez Vosper Thornycroft, avec 5 vedettes ASM. Mais le gros de la production se fera durant le conflit. Enfin, la flotte pouvait compter sur des moyens d'assistance importants, le Pegasus ex-Ark Royal de 1915, l'Albatross, dans le même genre, construit en 1928, les mouilleurs de filets Guardian et Protector, le mouilleur de mines Plover, le ravitailleur de submersibles Medway, les deux Maidstone, le navire-atelier Resource, le ravitailleur de destroyers Woolwich.

Pour terminer, il faut signaler la présence sur les listes de deux monstres de la dernière guerre, l'Erebus et le Terror, deux monitors construits pour la Norvège et réquisitionnés en 1916; les avisos de la classe Flower de 1916-17 (6 bâtiments), des canonnières de la classe "Insect" lourdement armés, et d'autres canonnières fluviales plus récentes, des classes Tern, Peterel, Dragonfly, et les Falcon, Sandpiper, Robin et Scorpion, servant en Chine et en extrême-Orient en général.

Nomenclature pour 1939:

-12 Cuirassés:

-10 Dreadnoughts: Classe Queen Elisabeth (5), Classe Revenge (5), HMS Iron Duke (entraînement).

-2 Cuirassés "rapides": Classe Nelson (2), cinq autres classe King Georges V en construction.

-3 Croiseurs de bataille:

Classe Repulse (2), HMS Hood.

-6 porte-avions:

HMS Hermes, HMS Eagle, HMS Furious, Classe Courageous (2), HMS Ark Royal, 4 en construction.

-61 Croiseurs:

-18 Lourds: Classe "County" (13), Classe Cavendish (3), HMS York, HMS Exeter.

-21 Moyens: Classe Enterprise (2), Classe Leander (5), Classe Perth (3-Australie), Classe Arethusa (4), Classe Southampton/Gloucester (7). Deux en achêvement: Classe Edinburgh).

-22 Légers: Classe Caledon (3), Classe Ceres (5), Classe Carlisle (5), Classe Danae (Cool, HMS Adventure (mouilleur de mines).

-186 Destroyers:

Classe R (HMS Skate), Classe S (10), Classe V (22), Classe W (37), Classe Scott (7), Amazon, Ambuscade, Codrington, Classe A/B (19), Classe C/D (14), Classe E/F (18), Classe G/H/I (27), Classe Tribal (16), Classe J/K/N (12), -12 autres en construction.

-60 Submersibles:

Classe H (9), Classe L (3), HMS Oberon, Classe Oxley (2), Classe Odin (6), Classe Parthian (5), Classe Rainbow (4), Classe Thames (3), Classe Swordfish (4), HMS Porpoise, Classe Grampus (5), Classe Shark (Cool, Classe Undine (3), Classe Triton (6), 9 en construction.

-36 Avisos:

Classe Flower (1916-18)-(6), Classe Bridgewater (2), Classe Hastings (4), HMS Hindustan, Indus, Classe Shoreham (Cool, Classe Grimsby (10), Classe Bittern (3), Classe Egret (3).

-109 Divers:

Dragueurs de mines Classe Halcyon (21), Patrouilleurs classe Kingfisher (6), Chalutiers armés classe Basset (25), Vedettes lance-torpilles classe MTB1 (18), Vedettes ASM classe MA/SB1 (5), Transports d'avions Albatross, Argus. Canonnières fluviales classe Insect (10), Classe Tern (2), Peterel (2), HMS Falcon, Sandpiper, Scorpion, Robin, Classe Dragonfly (4). Mouilleurs de filets classe Gardian (2), mouilleur de mines HMS Plover, Ravitailleurs de submersibles HMS Medway, classe Maidstone (2), navire-atelier HMS Resource, ravitailleur de destroyers HMS Woolwich, 3 autres ravitailleurs en construction. Monitors classe Marshal Soult (2).

Tonnage 1939:



Navires de ligne

15



Porte-avions

6



Croiseurs

61



Destroyers

186



Submersibles

60



Divers

109


Cuirassés



Classe Queen Elisabeth



Classe Revenge



Rapides classe King Georges V



Rapides classe Nelson


Croiseurs



Classe Arethusa



Classe Bellona



Classe Colony



Classe Dido



Classe Edinburgh



Classe Leander



Classe Perth



Classe Swiftsure



Classe Town



De bataille HMS Hood



De bataille HMS Renown



De bataille HMS Repulse



Légers classe Caledon



Légers classe Capetown



Légers classe Ceres



Légers classe Danae



Légers classe Enterprise



Lourds classe Cavendish



Lourds classe County



Lourd HMS Exeter



Lourd HMS York



Mouilleurs de mines classe Abdiel


Porte-avions et porte-hydravions



HMS Ark Royal



HMS Eagle



HMS Furious



HMS Hermes



Classe Illustrious



D'escadre classe Courageous



D'escadre classe Implacable



D'escorte classe Ameer



D'escorte classe Attacker



D'escorte classe Avenger



D'escorte classe Vindex



D'escorte HMS Activity



D'escorte HMS Archer



D'escorte HMS Audacity



D'escorte HMS Pretoria Castle



Léger HMS Unicorn



Légers d'escadre classe Colossus



MAC Ships


Destroyers



Classe A et B



Classe C et D



Classe E et F



Classe G, H et I



Classe J, K et N



Classe L et M



Classe O et P



Classe Q et R



Classe S et T



Classe S-W



Classe V



Classe W



Classe W mod



Classe Z-Cr



Classe Battle



Classe Scott



Classe Town



Classe Tribal



D'escorte classe Hunt



HMS Skate



Leaders



Leaders classe Shakespeare


Submersibles



Classe A



Classe Grampus



Classe H



Classe L



Classe Oberon/Oxley



Classe Odin



Classe Parthian



Classe S



Classe Swordfish



Classe T



Classe Thames



Classe U



Classe X


Corvettes



Classe Castle



Classe Flower


Frégates



Classe Bay



Classe Loch



Classe River


Dragueurs de mines



Classe Bangor


Avisos



Classe Black Swan



Classe Shoreham et Grimsby


Divers



Chalutiers armés


Aviation navale:

Fleet Air Arm et Coastal Command

Constructions de guerre

Le tonnage construit durant la guerre est presque le triple de celui de toute la Royal Navy en 1939. Un effort économique et industriel gigantesque, permis surtout par les immenses ressources de l'empire, avec ses routes si vitales pour la Grande-Bretagne. D'où l'importance de la lutte contre les U-Bootes sur toutes les mers. Près de la moitié en effet de ce tonnage est liée plus ou moins directement à l'escorte, de même que pour l'US Navy. La construction de masse et l'appel, comme durant la grande guerre, aux chantiers civils pour fournir rapidement et à bas coût des escorteurs s'est accompagnée d'un remplacement des pertes avec la construction de cargos et pétroliers neufs (Forts, Parks, T2,...), mais à un rythme qui n'atteignit jamais le niveau des Empire et Victory Ships fournis par les Américains. En 1946 se posa le problème de la flotte de porte-avions moyens, résolu en partie par des refontes et modernisations et des ventes qui donnèrent à beaucoup de marines émergentes leur premier porte-aéronef, au moins jusqu'aux années 70.

Comme on peut le constater dans les tables ci-dessous, la construction de destroyers, moyen toujours efficace de protection des convois comme à d'autres rôles, n'a pas été négligé et vaut le niveau atteint pendant la grande guerre: En 5 ans, il à été produit plus de destroyers qu'entre 1917 et 1939. On observera également le nombre relativement limité de porte-avions construits par rapport à l'US Navy. Les choix se portent sur des bâtiments moyens à mi-chemin entre les énormes Essex et les porte-avions rapides classe Independence. Les "Empire" sont des navires mixtes convertis d'après les coques des transports de pondéreux (céréales et autres), et n'embarquent que 3 ou 4 appareils, tant leur piste est courte et leur hangar limité.

Les cuirassés en construction qui suivaient les King Georges V, étaient des versions améliorées de ces derniers, la classe Lion, comptant 4 unités armées de 3 tourelles triples de 406 mm, le grand standard de l'époque. Seulement deux furent mis en chantier en 1939, et annulés peu après du fait de la considération d'autres priorités. Le troisième était le HMS Vanguard, conçu pour utiliser les tourelles de 381 mm des Courageous et Glorious convertis en porte-avions, pour le théatre extrême-oriental. Lancé en Novembre 1944, il entra en service en août 1946, trop tard pour participer aux hostilités.

Les porte-avions lourds en construction étaient ceux de la classe Eagle (mis sur cale en 1942-44), dont la construction souffrit de retards et qui ne seront achevés que dans les années 50 pour deux d'entre eux. Trois porte-avions moyens de la classe Colossus entrèrent en service en 1946, et 6 autres étaient en construction de la classe Majestic, achevés après-guerre, de même que les 4 de la classe Centaur (sur 8 entamés). Ils firent le bonheur des marines cherchant un porte-aéronef à prix modique durant la guerre froide. Peu de porte-avions d'escorte furent "construits" par la Grande-Bretagne (en fait il s'agit de reconversions).

Parmi les croiseurs, les Dido et Bellona étaient des navires antiaériens très proche dans l'idée des Atlanta Américains. Ils se montrèrent relativement décevants en opérations, précisément du fait de cette artillerie ni antinavire ni franchement antiaérienne. Les Swiftsure et Fiji étaient dérivés des Southampton, de même que les Tiger.

Ses destroyers d'escorte, les Hunt, furent moins nombreux que les "DE" et "GMT" Américains. Les frégates classe River étaient d'excellentes unités pour la lutte ASM. Les corvettes ASM de la célébrissime classe Flower reprenaient le nom des fameux navires d'escorte de la grande guerre. Ils étaient construits dans des chantiers civils et d'ailleurs manoeuvrés souvent par des équipages civils encadrés par quelques officiers de la RN. Ils étaient d'une grande solidité et fiabilité et enregistrèrent de nombreux succès contre les U-Bootes.

Au titre des vedettes lance-torpilles, moins nombreuses que leurs équivalentes Américaines, elles étaient parfois plus massives, surtout les énormes "Fairmile D" , restées célèbres. Un grand nombre de ces "canonnières" légères construites formaient d'ailleurs de très valables unités ASM côtières.

Les reconstructions de navires amphibies étaient souvent une opération longue (plusieurs mois), et apportant de profondes modifications - postes de direction de tir et DCA, nombreux radeaux, râteliers pour péniches de débarquement, plaques blindées... Certains de ces cargos d'assaut se virent équipés de portes battantes à l'avant, comme les LSD ou "Ro-Ro" Américains. Les LCA étaient les fameuses péniches d'assaut standard, de celles qui débarquèrent en masse en Normandie, débarquées des transports. Un certain nombre de péniches plus importantes (transport de chars et de troupes) servaient aussi d'appui-feu pour l'infanterie et pour la défense anti-aérienne sur la plage du débarquement, une leçon appliquée également par les Américains sur le front du pacifique.

Les deux monitors de la classe Roberts étaient en droite ligne inspirés de ceux de 1918, conçus d'ailleurs pour remplacer les deux Marshal Soult vieillissants. Ils étaient équipés des 381 mm provenant précisément de ces derniers. Ces pachydermes cuirassés tout en largeur frisaient les 10 000 tonnes. Les conversions de paquebots en croiseurs auxiliaires était une vieille pratique remontrant à la guerre de crimée, puisque ces navires étaient rapides par nature et pouvaient recevoir des pièces de 152 mm réformées, entre 8 et 6, ainsi qu'une DCA conséquente et en même temps transporter troupes et matériel. Le Rawalpindi est resté célèbre pour son sacrifice face aux croiseurs de bataille Allemands Scharnhorst et Gneisenau, sauvant son convoi. La plupart des grands Liners célèbres furent réquisitionnés, rééquipés, repeints en gris ou camouflés.

Les CAM-ships ne figurent en bonne place dans ces annales, et pourtant ils eurent un rôle très important dans la défense des convois: Il s'agissait de cargos d'escorte dotés d'une catapulte avec un seul appareil, souvent un chasseur Hurricane ou un bombardier Fairey Fulmar, afin soit de fournir une reconnaissance contre les U-Boote (facilement visibles des airs), soit d'abattre des bombardiers à long rayon d'action Focke-Wulf 200 qui patrouillaient dans l'Atlantique. Une centaine de CAM-ships furent ainsi opérationnels jusqu'en 1943, lorsque le nombre de porte-avions d'escorte fut largement suffisant pour assurer ce rôle. Ces appareils n'avaient pas de flotteurs (ni de trains d'atterissage), le pilote sautant en parachute après usage...

De même, les cargos et navires de transport standard construits en masse (Forts, Parks, Empire, etc...) ne sont pas comptabilisés ici, alors même que beaucoup furent, comme les Victory-Ships, appelation Britannique des Liberty Ships, armés de pièces antiaériennes, avec directeurs de tir, utilisés comme transports de chalands et péniches de débarquement, recevant souvent des protections métalliques et radeaux de survies tout en étant peints en gris ou plus rarement camouflés.

Les reconversions ne sont pas comptabilisées dans le décompte final, même si elles sont signalées. De même, les nombreux navires de provenance Américaine transférés selon l'accord de location (Lend-lease), ne sont pas comptabilisés. En revanche les unités construites dans le Commonwealth le sont. (Canada, Inde, Nouvelle-Zélande, Australie.). Les navires utilisés par ces marines ont étés nombreux, mais il ne font pas partie à proprement parler de la "Home fleet", définition métropolitaine de la Royal Navy. Ces prêts de navires ont étés considérables: Ils ne concernent aucun bâtiment majeur, mais des porte-avions d'escorte du type Bogue et dérivés (38); 50 destroyers anciens utilisés pour l'escorte, les "four-pipers" destroyers Flush-deck construits en masse dans les années 1917-19; 9 submersibles également déclassés, 78 DE (destroyers d'escorte), et 21 frégates classe Tacoma, 23 dragueurs de mines type Auk, 80 VLT, et plus de 3000 navires de débarquement.

-5 Cuirassés rapides:

classe King Georges V (5), 3 autres en construction.

-37 porte-avions:

Lourds: Classe Illustrious (4), Classe Implacable (2), 3 en construction.

Moyens: HMS Unicorn, Classe Colossus (5), 15 en construction.

Légers/escorte: HMS Activity, HMS Pretoria castle, HMS Audacity, Classe Vindex (3), classe Empire (19).

Non comptabilisés, mais opérés par la RN en 1941-44: Transferts, construits aux USA: Classe Archer (4), Classe Attacker (11), Classe Ameer (23).

-35 Croiseurs:

-13 Moyens: Classe Fiji (11), Classe Swiftsure (2), 4 en construction: Classe Tiger.

-22 Légers: Classe Dido (11), Classe Bellona (5), Classe Abdiel (6 -mouilleurs de mines).

-218 Destroyers:

Classe Tribal (10), Classe J/K/N (12), Classe L/M (16), Classe O/P (16), Classe Q/R (16), Classe S/T/U/V/W (40), Classe Z/Ca (16), Classe Ch/Co/Cr (24), Classe Battle (24), 12 autres en construction.

-86 Destroyers d'escorte:

Classe Hunt type 1/2/3 (84), Type 4 (2).

Non comptabilisés: Transferts: 50 "four-piper".

-205 Submersibles:

Classe Triton (9), Classe T (38), Classe S (50), Classe U (68), Classe A (5), 11 en construction. Réquisitions: Classe P611 (4). Submersibles "de poche": Classe X/XT/XE (31).

Non comptabilisés: Transferts prêt bail: ex-Classe R et S (9), Capturés: 4.

-37 Avisos:

Classe Black Swan (4), Classe Bittern -Royal Indian Navy (4), Classe Black Swan 2 (29).

-195 Frégates:

Classe River (140), Classe Loch (30), Classe Bay (25).

Non comptabilisés: Transferts USA: Classe Captain Ex-Type TE/GMT (46 et 32), Classe Colony ex-type Tacoma (21).

-309 Corvettes:

Classe Flower 1 (143 RN, 68 RCN, Royal Canadian Navy), Classe Flower 2 (10 RN, 42 RCN), Classe Castle (46).

-280 Dragueurs de mines:

Classe Bangor (110), Bathurst (61), Algerine (109).

Non comptabilisés: Transferts USA Classe Catherine ex-Auk (23).

-2 160 Navires légers:

-559 Vedettes lance-torpilles classe MTB332 (11), Vedettes ASM classe MA/SB22-45 (22), MGB 40 (5), MGB 6 (33), MGB 412 (25), MGB 47 (2), MGB 501, MGB 502 (Cool, MGB 511 (Cool, MGB 312 -Fairmile C (24), MTB 601-Fairmile D (229), MTB 412 (25), MTB 71 (2), MTB 20 (12), MTB 31- Vosper 73 pieds (115), MTB 24 -Thornycroft 75 pieds (11), MTB 41 - White 72 pieds (32). - Réquisition: MTB 424 (5).

-80 Non comptabilisées: Transferts USA accords Lend-Lease: VLT type Elco (42), Higgins (33), et standard (5).

-1187 Canonnières légères Fairmile type A (11), Fairmile type B (672), HDML (495), Canonnières Denny SGB (9).

-414 Vedettes dragueuses de mines classes MMS1 (308), MMS 1001 (106).

-4 769 Navires amphibies:

-53 Conversions: 11 Cargos LSI(L), 11 paquebots LSI(M) et LSI(S), 10 LSI(H), 2 Ferries LSSC classe Iris, LSG (3), LSC Empire (2), LST (3), LSH(L) QG (5), LSF de contrôle de la chasse (6).

-4 769 Constructions: LST1 Classe Boxer (3), LST3 (40), LCI(S) et LSI(L) d'appui feu de l'infanterie blindés (110), LCT1 (30), LCT2 (72), LCT 3 (350), LCTR3 - Appui-feu -roquettes, LCGL canonnières d'appui-feu et LCF3 (Artillerie AA) convertis de LCT3. LCT4 (864), et LCF4 et LCGL4 Artillerie AA et canonnières d'appui-feu converties de LCT4. LCT8 (en construction 1945). LCGM1 (100), LCA (2030), LCP (420), LCM (600), LCM7 (150).

-3063 Non comptabilisés mais utilisés, transferts des USA: LSD (4), LST2 (115), LCIL (220), LCT5 et 6 (174), LCP (1200), LCV/LCVP (700), LCM (650).

-278 Divers:

-278 Constructions:

-Monitors classe Roberts (2).

-Ravitailleurs de destroyers classe Tyne (2), et de submersibles HMS Adamant.

-Patrouilleurs classe Shearwater (3), Classe Kil (15).

-Chalutiers armés classes Tree, Dance, Shakespearian, Isle (197), Classes Professor (12), Kiwi (3), Castle (9 pour RNZN: Royal New Zealand Navy), Hills (Cool, Round Table (Cool, Fish (9), Military (9)

-536 Conversions:

-Transports d'avions armés reconvertis classe Athene (2)

-Conversion croiseurs auxiliaires: 56. Exemple: HMS Rawalpindi.

-Conversions paquebots d'escorte océanique: 16. Exemple HMS Cavina

-Conversions paquebots armés: 12. Exemple: HMS Vandyk

-Conversions en escorteurs: 2. Exemple: HMS Antwerp

-Conversions en Patrouilleurs auxiliaires: 89. Exemples: HMS Badravathi (la plupart RIN)

-Conversions en bateaux-pièges: 9. exemple: HMS Cape Howe.

-Conversions en escorteurs AA: 8. Exemples: HMS Springbank, HMS Tynwald

-Conversions en drageurs de mines auxiliaires (86).

-Conversions en dragueurs de mines (roues à aubes), 39 réquisitionnés.

-Conversions en Plates-formes de DCA auxiliaires (26 roues à aubes, 6 à hélices). Exemple: HMS Thames Queen.

-Chasseurs de mines auxiliaires: 10; exemple: HMS Corbrae

-Mouilleurs de mines auxiliaires: 11.

-Yachts armés: 164 (dont 15 contruits aux USA).

Tonnage 1939-45:



Navires de ligne

5



Porte-avions

37



Croiseurs

36



Destroyers

218



Submersibles

205



Destroyers d'escorte

86



Frégates

195



Corvettes

309



Vedettes

2 160



Avisos

37



Dragueurs de mines

280



Amphibies

4 770



Divers

278


La Royal Navy en opérations

Les Britanniques furent présents sur tous les fronts, en Atlantique, Baltique, méditerranée, extrême-orient. Nombre d'actions navales célèbres sont de son fait et elle perdit avant 1941 un tonnage très important: En septembre 1939, le porte-avions Courageous est envoyé par le fond, suivi du Royal Oak à Scapa Flow en octobre, le Rawalpindi en novembre, sans compter les dégâts occasionnés par les mines magnétiques pour lesquelles on avait pas encore de parade, ou encore les faits d'armes du corsaire Graf Spee, qui mobilisa la Home fleet, passa par la bataille du Rio de la Plata et se termina par son sabordage en amérique du sud. Anecdote navale digne du temps des corsaires, la capture du ravitailleur du Graf Spee, l'Altmark en norvège, pris par abordage par des commandos du Cossack le 16 février 1940.

Toujours en Norvège, la flotte Britannique se déploie, le vieux Warspite faisant un massacre de destroyers Allemands dans le Fjord de Narvik le 13 avril. En mai à Dunkerque, l'amirauté subit d'autres pertes du fait des stukas, mines, U-Bootes et S-Bootes. Toujours au large de Narvik, le porte-avions Glorious est coulé le 8 juin, tandis que la campagne d'Afrique du Nord commence: Le HMS Calypso est coulé par le SM Italien Bagnolini.

En juillet, après la suvenance de la capitulation Française, Chrurchill sait que Hitler va rechercher à envahir l'Angleterre, et pour cela n'hésitera pas à capturer la flotte Française encore intacte, malgrés les conditions d'armistice. C'est la pénible opération "catapult", pendant laquelle Mers-el-Kébir est attaquée et les navires Français en rade coulés ou endommagés par les tirs de l'amiral Sommerville, de même que d'autres ports de la côte Africaine ou sont réfugiées les unités Françaises majeures. Les conséquences en seront multiples, dont la forte résistance de l'empire Français fidèle à Vichy jusqu'en 1943.

Le 8 juillet à lieu l'engagement de Punta Stilo, indécis. Le 25 septembre, c'est l'attaque combinée des Britanniques et FNFL contre Dakar, qui échoue. Le 11 novembre, la Fleet air arm lance un assault d'envergure contre la base navale de Tarente, immobilisant pour des mois les unités Italiennes. Autour de Malte, en janvier 1941, les Britanniques subissent les attaques de la Luftwaffe, perdant le Southampton. L'illustrious sera pris à partie presque quotidiennement par les Stukas. La RN effectue des raids de bombardements contre les villes côtières Italiennes. La nuit du 25 mars voit la destruction du HMS York par des vedettes Italiennes X-MAS. Deux jours plus tard commence la bataille du cap Matapan, un grand succés de la RN qui envoie par le fond trois croiseurs lourds Italiens.

Le 16 avril en pleine nuit, les Britanniques attaquent un convoi Italien au large de Kerkenna et coulent cargos et escorteurs. En mai 1941, c'est la première sortie opérationnelle du Bismarck, la bête noire de Churchill. La traque coûte aux Britanniques le Hood et le Prince of Wales (gravement endommagé), mais c'est un vieux biplan Sworfish qui vient à bout du géant en endommageant son gouvernail. La moitié de la Home Fleet ne sera pas de trop pour le couler.

Dans le même temps, c'est l'enfer en Crête: Les Britanniques perdent l'Ajax, puis le Fiji et Gloucester. Le porte-avions Formidable sera lui aussi victime des Stukas, immobilisé pour réparations pendant plus d'un an aux USA. De nombreux destroyers seront également coulés, de même que le Perth, le Calcutta. Le 13 Novembre, le porte-avions Ark Royal est coulé. La campagne d'afrique du Nord continue à mobiliser la Royal Navy. Le 24 novembre, un U-boote coule le Barham. Au large de l'australie, le Sydney de la RAN est coulé par le corsaire Allemand Atlantis.

Le 7 décembre, la donne mondiale change du tout au tout: Le troisième pilier de l'axe, le Japon, frappe spectaculairement les USA qui entrent alors dans le conflit. Les pertes enregistrées se révèlent très vite catastrophiques sur le front extrême Oriental, et obligent les Britanniques à envoyer sur place pour défendre Singapour et les portes de l'Inde, le Prince of Wales et le Repulse, tous deux envoyés par le fond à leur arrivée par des appareils de l'aéronavale Nippone. Le 17 décembre a lieu la première Bataille de la Grande Syrte: Il s'agit de l'attaque d'un convoi italien vers l'Afrique du Nord, escorté par la moitié de la flotte. Les combats sont indécis. Le 27 février, c'est la Bataille de la mer de Java, comprenant des Hollandais, des Britanniques et des Américains (force ABDA), et une nouvelle défaite face aux Japonais. Le 1er mars, le Perth rescapé de la méditerranné est détruit par la flotte Nippone.

La Seconde bataille de la grande Syrte aura lieu les 22-23 mars 1942. Le convoi Britannique pour Malte qui subit depuis des semaines un terrible "Blitz" est pris à partie et anéanti par les Italo-Allemands. Aux Philippines, le Dorsetshire et le Cornwall seront coulés par l'aviation Japonaise le 5 mai. En méditerrannée, La valette, tout comme Malte, subit les attaques des Stukas. Les projets d'attaques de l'axe contre Gibraltar échouent.

En revanche les Italiens vont avoir quelques succés spectaculaires dans des opérations commando avec des unités légères: Le Queen Elisabeth et le Valiant, ainsi qu'un pétrolier ravitailleur sont coulés dans la rade d'Alexandrie. Des commandos Britanniques feront de même dans le pacifique contre les Japonais. Au large de Ceylan, les Britanniques perdent le porte-avions Hermès le 9 avril. En baltique, les U-bootes causent des ravages aux convois vers la Russie: Le HMS Edinburgh, entre autres, est coulé le 2 mai. Le 15 juin, la Bataille de Pantelleria (méditerranée) à lieu, avec des pertes similaires des côtés Anglais et Italiens. En août 1942, les Britanniques tentent un nouveau passage en force pour ravitailler Malte. L'escadre est attaquée sans relâche mais quelques cargos parviennent à décharger leur précieux matériel. Les croiseurs Kenya et Nigeria seront gravement touchés, le Manchester et le Cairo coulés. C'est l'un des derniers affrontements navals majeurs en méditerranée. Le reste du conflit pour les Britanniques se mènera surtout en baltique et dans l'Atlantique, et seront également mobilisés en extrême-orient où la reconquête commence en 1943. Les grandes batailles (aéro)navales se mènent maintenant sur le front du Pacifique.

Auteur : David Bocquelet

(Sources: Jane's, Conway's)

Spoiler:
http://www.secondeguerre.net/articles/navires/uk/na_marineanglaise.html
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http://www.air91-force-algerian.com
 

La flotte britannique en septembre 1939

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