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 Alain Juppé mercredi à Alger

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MessageSujet: Alain Juppé mercredi à Alger   Alain Juppé mercredi à Alger I_icon_minitimeDim 12 Juin - 16:22

Citation :
Par Ali Boukhlef

Le ministre français des Affaires étrangères atterrira mercredi en début de soirée à Alger pour une visite de 24 heures. L’information est devenue officielle dès vendredi après-midi, avec la confirmation du porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero. «C’est une visite importante, entre deux pays partenaires depuis si longtemps, entre deux acteurs du Sud et du Nord de la Méditerranée, et importante aussi parce que nous avons avec nos partenaires algériens toute une longue série de sujets politiques et diplomatiques à aborder», a annoncé le responsable français. «Bien évidemment, je n’ai pas besoin de rappeler la diversité et la richesse des relations que nous entretenons avec l’Algérie», a-t-il déclaré. Dans d’autres circonstances, cette visite serait inscrite au rang des échanges «normaux» entre deux voisins qui ont des liens parfois mouvementés. Cette visite est la première, à ce niveau, d’un responsable français depuis celle, en juillet 2008, du Premier ministre François Fillon. Il y a eu, entre temps, deux visites de Michèle Alliot-Marie, en tant que ministre de l’Intérieur, puis de la Justice. Mais à ce moment-là, les relations entre les deux pays étaient déjà suffisamment détériorées au point qu’aucun responsable français n’était reçu à El-Mouradia. Deux ans et trois mois après la visite de François Fillon, Abdelaziz Bouteflika avait reçu, en octobre, la Garde des Sceaux de la France. C’était l’occasion d’annoncer que «les relations algéro-françaises se portent bien». C’était le début d’un dégel qui ne veut pas dire son nom. Avant la venue de celle qui est devenue ministre des Affaires étrangères de Sarkozy pour quelques semaines -elle a été emportée par des informations portant sur des avantages reçus de l’ancien régime tunisien- le chef de l’Etat français avait déjà désigné Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, comme «facilitateur» pour les entreprises françaises en Algérie. l’économie prend parfois le dessus sur la politique et les protocoles. Les affaires dictent leurs lois et méprisent les convenances et les principes. C’est ce qui s’applique aux relations algéro-françaises.Il est vrai qu’à un moment, les blocages étaient dus à des questions purement politiques. La présence de Bernard Kouchner, chef de la diplomatie française jusqu’à novembre 2010, était un véritable obstacle à des relations diplomatiques apaisées. Outre ses prises de positions parfois controversées, le French doctor s’était aussi laissé aller à des réflexions qui avaient froissé les dirigeants algériens. Il avait par exemple affirmé que les relations entre les deux pays pouvaient s’améliorer avec la disparition de la «génération» qui est au pouvoir actuellement.Avant cette boutade de Bernard Kouchner, l’affaire du diplomate Mohamed-Ziane Hasseni, accusé d’être derrière l’assassinat, en 1978, de l’avocat franco-algérien, Ali-André Mécili, avait fini par bloquer complètement les liens entre les deux capitales. Le diplomate a fini par être acquitté en août 2010. Il est actuellement ambassadeur d’Algérie à Bogota, en Colombie.La dernière visite de Jean-Pierre Raffarin et de Pierre Lellouche, Secrétaire d’Etat français chargé du commerce extérieur, la semaine dernière a donné un coup d’accélérateur aux relations économiques entre les deux pays. Plusieurs accords importants ont été signés entre les deux parties. Signe de la relance des relations bilatérales : le Premier ministre Ahmed Ouyahia avait accepté une invitation à déjeuner à la villa des Oliviers, résidence de l’ambassadeur de France. Les relations économiques mises dans un cadre précis, le chef de la diplomatie française discutera avec les responsables algériens des questions régionales et internationales. A commencer par la crise libyenne. Puisque les deux pays sont concernés pour différentes raisons. La France est à l’avant-garde des attaques alliées contre le régime d’El-Gueddafi et l’Algérie est un voisin qui a le souci de la sécurité de ses frontières.En plus de ses entretiens avec Mourad Medelci , Le chef de la diplomatie française sera reçu par le président de la République et le Premier ministre.

A. B
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MessageSujet: Alain Juppé à Alger: Une visite et des lectures    Alain Juppé mercredi à Alger I_icon_minitimeMer 15 Juin - 12:37

par Ghania Oukazi
Citation :
L'arrivée aujourd'hui à Alger du ministre français des Affaires étrangères semble avoir été dictée par des préoccupations sécuritaires mais aussi par des projections électoralistes.

Alain Juppé n'est pas venu pour s'enquérir de l'état des relations entre l'Algérie et la France parce que c'est un des responsables français qui a toujours regardé de haut les Algériens. Il doit lui suffire tout autant qu'à Nicolas Sarkozy, d'avoir eu des promesses solides de la part du président de la République de leur assurer une bonne part du gâteau quinquennal dont le prix est de 186 milliards de dollars. Mieux encore, le gage que leur a donné le Premier ministre a été d'une éloquence sans pareille. Pour rappel, Ahmed Ouyahia a déjeuné le 30 mai dernier à l'ambassade de France à Alger en compagnie de Jean-Pierre Raffarin « le Monsieur Algérie », Pierre Lellouche, le ministre délégué chargé du Commerce et l'ambassadeur, Xavier Driencourt. Lecture de premier degré, le Premier ministre s'est déplacé à une ambassade étrangère pour probablement rassurer ses locataires de sa bonne foi de faciliter le business français en Algérie. Pourtant, les usages diplomates entre les Etats n'en prévoient pas autant notamment quand il s'agit de vendre des potentialités importantes et un marché alléchant. Il s'est attablé avec des responsables qui n'ont pas le même statut que lui dans la hiérarchie de l'Etat français.

Et bien qu'aucune information n'a filtré à ce jour sur ce déjeuné protocolairement inélégant, il était - et est toujours - du devoir du Premier ministre d'en expliquer les raisons à l'opinion publique. Instruit ou pas par Bouteflika, Ouyahia a franchi un pas qu'il n'était pas censé franchir précisément vis-à-vis de responsables français qui n'ont jamais mis la forme pour s'adresser aux Algériens. Il est évident que beaucoup diront que ce genre d'attitude date d'un autre temps et qu'il faille tourner la page. Erreur de croire que les Français l'ont fait quand on voit leur MAE rendre publique une conversation téléphonique qu'il a eue il y a à peine quelque temps avec son homologue algérien. C'est quand la situation s'est détériorée en Libye. Juppé avait demandé, avait-il affirmé, à Mourad Medelci si l'Algérie avait envoyé ou pas des convois d'armes à Mâamar El Kadhafi. « Le ministre algérien m'a rassuré en me disant que l'Algérie n'a rien envoyé », a rapporté crûment le chef de la diplomatie française. Il y aura toujours des esprits « altruistes » qui inscriront spontanément cette manière de communiquer dans le chapitre des «règles de la transparence, de la liberté d'expression et du droit à l'information». Pourtant, il est bien fait état ici d'une forme d'interrogatoire que seuls des «supérieurs» se permettent d'imposer à des «subalternes». L'on se permettrait de dire «bien fait», pour les responsables algériens ! Mais l'arrogance française est tellement provocante…

A l'évocation du nom de Juppé, de Raffarin ou de Lellouche, des diplomates algériens réagissent rapidement pour rappeler « leur côté anti-algérien notoire». Ils gardent en tête d'ailleurs l'amer épisode du détournement de l'Airbus français en 1994 quand ce même Alain Juppé détenait le même portefeuille dans le gouvernement d'Edouard Balladur. Les diplomates se rappellent surtout quand le ministre algérien de l'époque, Mohamed Salah Dembri, avait refusé de céder à la pression exercée par Paris pour laisser décoller l'avion avec tous ses passagers et ses terroristes vers la France. Les Français ont fortement douté de la capacité des services de sécurité algériens à déjouer ce détournement par une bonne maîtrise de la situation. Les Français avaient sommé les responsables algériens de laisser l'avion quitter Alger.

Propos désobligeants et arrière-pensées électoralistes

Des cadres du MAE algérien affirment qu'Alain Juppé a eu des propos désobligeants envers leur ministre Dembri. Il se trouverait encore des esprits qui reportent ces comportements hautains à un autre passé flambé par des amertumes et des rancœurs. Les exemples sont là pour prouver que dans un présent «continu», les Français cherchent toujours à narguer les Algériens. Pour preuve ! Pas plus tard que le 31 mai dernier, tous les médias se sont fait l'écho d'un texte dont l'objet est la «Maîtrise de l'immigration professionnelle». Un texte d'une rigueur impitoyable dicté, disent ses signataires, par leur souci «d'adapter l'immigration légale aux besoins comme aux capacités d'accueil et d'intégration de la société française». Signé par Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration, et par Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, le texte en question se réfère à d'autres qui « ne donnent droit à aucune facilité particulière dans l'examen de la procédure de délivrance d'une autorisation de travail ». L'on sait que quand la France parle d'immigration, ce sont les Algériens qui sont visés en premier de par leur nombre considéré comme le plus élevé parmi l'ensemble des émigrés en territoire français. L'on rappelle pour l'histoire qu'entre son poste de ministre de l'Intérieur et celui de président de la République, Sarkozy a fait voter 6 lois sur l'immigration. « Les textes nous touchent directement », affirment des diplomates algériens. Le responsable français s'est d'ailleurs déplacé à Alger avec incontestablement comme arrière-pensée de ratisser large en prévision des élections présidentielles françaises de 2012. L'occasion est saisie pour rappeler que l'élection de Sarkozy à l'Elysée a été soutenue par une dizaine de voix de la droite. Question inévitable : combien y a-t-il d'Algériens qui ont le droit de voter ? Sarkozy a été le premier responsable à vouloir échoir les émigrés de leur droit de vote en sachant encore une fois qu'en comptant avec les binationaux, la communauté algérienne votante est la plus importante en France. On imaginerait facilement les Algériens voter contre en 2012. Et comme les gens se passent le mot (consignes de vote), les Algériens pourraient convaincre dans les mosquées les votants musulmans sur la nécessité de la chose…

Fin de mission pour Raffarin ?

Le raccourci concernant les visées des lois sur l'immigration est donc permis même si du côté du Quai d'Orsay, on se force à craindre les flux migratoires qui se déversent sur les côtes italiennes depuis que les pays du Sud sont secoués par des révoltes. C'est d'ailleurs l'une des questions qui fait venir Juppé à Alger. La Libye perturbe sérieusement Sarkozy qui pensait en découdre avec El Kadhafi en quelques jours. Les problèmes sécuritaires dans la région et aux frontières seront en principe à l'ordre du jour des discussions prévues entre Bouteflika et Juppé. Protocolairement, le président s'entretiendra avec l'hôte de l'Algérie sur des questions régionales et internationales avec la Libye en point de mire. L'on se demande alors si Ouyahia soulèvera lui, avec Juppé, ces questions de l'immigration ou non. Il est certain qu'on ne saura rien de la teneur de ces entretiens. A moins que le MAE français s'empressera de les rendre publics dès son retour à Paris.

Son temps semble précieux puisqu'il arrive à Alger aujourd'hui très tard le soir et repartira jeudi dans la journée sur Oran parce qu'elle est jumelée à Bordeaux dont il est maire. Bordeaux est aux Marocains ce que Marseille et Barbès (Paris) sont aux Algériens. Ils les considèrent, d'un côté comme d'un autre, comme des provinces de leurs pays respectifs. D'Alger, le MAE français s'envolera pour le Maroc pour peut-être joindre l'utile à l'agréable. Il rentrera chez lui convaincu d'avoir fait d'une pierre deux coups avec les Algériens en leur parlant de sécurité et de stabilité dans la région. Alger est persuadé d'avoir les capacités d'assurer les deux à la France en les alliant étroitement au business et à son électorat émigré.

Paris pense avoir gagné au moins sur un plan, celui du business puisque Monsieur Algérie a bien défendu les 12 dossiers économiques qui lui tenaient à cœur. Ce qui permet d'avancer qu'il est probable qu'il sera signifié incessamment à Raffarin une fin de mission. L'on s'attend à ce qu'il passe la main à un responsable en poste cette fois-ci. «Sarkozy y pense sérieusement », dit-on
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MessageSujet: Re: Alain Juppé mercredi à Alger   Alain Juppé mercredi à Alger I_icon_minitimeMer 15 Juin - 17:49

un déplacement plutôt inutile a mon goût attendons de voir,
il se déplace juste pour leurs propres intérêts a suivre Question
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MessageSujet: Re: Alain Juppé mercredi à Alger   Alain Juppé mercredi à Alger I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 19:05

Citation :
La crise libyenne ne peut être résolue que par le biais d'un règlement politique, ont annoncé jeudi à Alger les chefs de la diplomatie française et algérienne, Alain Juppé et Mourad Medelci.

"Nous considérons que le règlement de la crise libyenne ne peut se réaliser qu'à travers une solution politique", a indiqué le ministre algérien, cité par la presse locale.

Toutefois, les deux parties ont des approches différentes sur la reconnaissance du Conseil national de transition (CNT) créé par les insurgés libyens à Benghazi.

Le chef de la diplomatie française a souligné que son pays avait des relations très étroites avec le CNT.

La partie algérienne a indiqué qu'elle ne reconnaitrait le Conseil que dans le cadre de la décision prise par la Ligue arabe et de l'Union africaine.

Depuis février, le régime du colonel Kadhafi fait face à une révolte populaire dont la répression sanglante a provoqué une intervention militaire internationale, suite à l'adoption de la résolution 1973 par le Conseil de sécurité de l'Onu.

Le 19 mars, une coalition de pays occidentaux a lancé une opération militaire en vue de protéger la population civile de la Libye. Quelques jours plus tard, le commandement de l'opération est passé à l'Otan. Les frappes aériennes devaient initialement prendre fin le 27 juin, mais l'Alliance a décidé le 1er juin de les prolonger jusqu'à fin septembre.

Le CNT a été formé à Benghazi, ville de l'est de la Libye, et s'est tout de suite proclamé l'unique autorité légitime dans le pays. Le chef du CNT Moustapha Abdeljalil, ancien ministre de la Justice, est sorti du gouvernement le 26 février
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MessageSujet: Alain Juppé aux jeunes Algériens : "nous ne sommes pas prêts" à la repentance   Alain Juppé mercredi à Alger I_icon_minitimeVen 17 Juin - 14:48

Citation :
Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a déclaré jeudi à Oran, ville jumelée avec Bordeaux dont il est le maire, que les Français n'étaient « pas prêts » à la repentance sur leur passé colonial. « Il faut regarder notre passé en face », a‑t‑il dit lors d'une rencontre avec une quarantaine de jeunes étudiants algériens réunis dans une salle du Centre culturel français d'Oran, après ses entretiens à Alger. Le président Nicolas Sarkozy a fermement dénoncé à Alger en 2007 le système colonial « injuste par nature », a rappelé M. Juppé, « mais aller au‑delà, jusqu'à la repentance, je pense que c'est quelque chose à laquelle nous ne sommes pas prêts parce qu'il faut tenir compte à ce moment‑là de beaucoup de considérations historiques qui compliquent beaucoup les choses ».



« En France, aujourd'hui nous avons pris la résolution de manière générale de ne pas nous engager dans le processus de repentance généralisé », a‑t‑il indiqué. A Alger, un peu plus tôt où il effectuait la première visite officielle d'un chef de diplomatie depuis 2008, il avait exhorté les Algériens à regarder l'avenir lors d'une conférence de presse. "(...) Je pense que cela serait bien mieux que de s'interroger à nouveau sur ce qui s'est passé il y a un siècle, il y a 40 ans ou même il y a 50 ans ».



A Oran, où il était accompagné par son homologue Mourad Medelci, M. Juppé a pris le thé rapidement chez le Wali Abdelmalek Boudiaf, expliquant qu'il avait été retenu à déjeuner par le président Abdelaziz Bouteflika. Il a ensuite rencontré le maire Mohamed Zineddine Hassam pour discuter de projets communs au deux villes. « Nous avons de nouvelles pistes de coopération pour renforcer le jumelage entre Bordeaux et Oran », a indiqué ce dernier, citant des échanges entre instituts de soins pour le cancer ou entre académies de musique. « Je tiens beaucoup à la coopération décentralisée qui donne à notre relation un caractère humaniste et de proximité », a souligné M. Juppé, déjà venu à Oran en 2003 pour sceller le jumelage des deux villes. Le ministre est ensuite reparti en France
http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/alain-juppe-aux-jeunes-algeriens-nous-ne-sommes-pas-prets-a-la-repentance_16134.html
tu parle 86991
Citation :
« Il faut regarder notre passé en face », a‑t‑il dit lors d'une rencontre avec une quarantaine de jeunes étudiants algériens

Citation :
Nicolas Sarkozy a fermement dénoncé à Alger en 2007 le système colonial « injuste par nature »,
il y a des contradictions flagrante Evil or Very Mad
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MessageSujet: Alain Juppé: «Il n'y a pas de dossiers qui fâchent»    Alain Juppé mercredi à Alger I_icon_minitimeSam 18 Juin - 9:56

par Z. Mehdaoui
Citation :
Le ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé a affirmé jeudi dernier à Alger, qu'il n'existe pas de «dossiers qui fâchent» entre l'Algérie et la France.

Interpellé par les journalistes algériens sur le sujet, à l'occasion d'une conférence de presse, organisée à la résidence Djenane El Mithak avec son homologue algérien Mourad Medelci, Juppé a utilisé, toute sa diplomatie pour convaincre qu'il n'existait pas de «confrontation» entre les deux capitales, à propos notamment de dossiers tels que les essaies nucléaires français en Algérie ou les drames causés par la colonisation française.

Medelci viendra même à la rescousse de Juppé quand il a senti que ce dernier, était quelque peu acculé par ces questions qui restent en suspens et qui constituent toujours un vrai contentieux entre les deux pays.

Le chef de la diplomatie algérienne, qui a pris la décision d'être «sélectif» dans le choix des journalistes désireux poser des questions après l'évocation de ces deux dossiers, a affirmé que la France a commencé à élaborer une loi pour indemniser toutes les victimes dont des Algériens. Mourad Medelci a même refusé d'écouter les questions du «Quotidien d'Oran» en donnant la parole à une autre journaliste, alors que nous avions le micro entre les mains et commencé à parler.

Concernant la colonisation, visiblement gêné, Juppé se contentera, en guise de réponse, de rappeler la déclaration de Nicolas Sarkozy, lors de sa visite dans notre pays à savoir ressasser, encore une fois, le «caractère injuste de la colonisation».

Ceci étant, en matière de coopération économique, le ministre des Affaires étrangères français s'est montré très confiant, en rappelant le travail effectué par son compatriote, Jean Pierre Raffarin, depuis plusieurs mois.

«Nous sommes très désireux de renforcer nos relations économiques», a déclaré Alain Juppé qui soutient en outre, que «le dialogue constructif va se poursuivre durant les prochains mois».

Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères français affirme même que les «relations entre les deux pays passent par une phase particulière d'embellie». C'est ce qui explique peut-être, la décision de Mourad Medelci de couper court à la conférence de presse, de peur de voir les journalistes algériens évoquer des sujets qui mettraient mal à l'aise son hôte alors que l'heure est plutôt à «l'apaisement», dans les relations entre les deux capitales. Juppé qualifiera par ailleurs, le premier forum d'affaires algéro/français, qui s'est déroulé à Alger le mois dernier, de «grande réussite».

La France ne fait pas de forcing en matière de coopération économique mais veut un partenariat mutuellement bénéfique, estime Juppé pour qui ce «partenariat économique» doit être consolidé au même titre que les relations politiques.

Alain Juppé a tenu à rappeler, en outre, la présence, de plus en plus importante, des entreprises de son pays en Algérie en suggérant que cela témoigne de cette volonté des entreprises françaises d'aller «investir dans un pays d'avenir qui a réalisé, ces dernières années, une croissance économique positive et même brillante».

Libye : Les accusations contre l'Algérie infondées

Les rumeurs distillées aux Etats-Unis d'Amérique notamment sur la prétendue implication de l'Algérie dans l'envoi de mercenaires et d'armes à la Libye, sont qualifiées par Alain Juppé «d'infondées».

Le ministre des Affaires étrangères français s'est par ailleurs étalé pour expliquer les «raisons» qui ont poussé son pays à intervenir militairement en Libye. Pour lui il ne faisait aucun doute. Kadhafi s'apprêtait à perpétrer des massacres contre la population libyenne, a-t-il déclaré en précisant que cette intervention militaire a été décidée sur la base d'une résolution du Conseil de sécurité, légitimant ainsi l'intervention militaire qui a fait des centaines de victimes parmi lesquelles figurent de nombreux civils. Alain Juppé soutient toutefois que cette intervention militaire n'est pas une «fin en soi», en soulignant que la France est pour une «solution politique» à ce conflit. Le CNT, (Conseil national de transition libyen), est qualifié par le successeur d'Alliot Marie, comme étant un «interlocuteur incontournable» et que la France entretenait des relations étroites avec ce conseil, basé depuis sa création, dans la ville de Benghazi.

Pour le chef de la diplomatie algérienne, le règlement du conflit libyen ne peut passer qu'à travers des solutions politiques. Mourad Medelci a affirmé par ailleurs, que la position de l'Algérie en ce qui concerne la crise libyenne, qu'elle découlait de la position de l'Union africaine puis celle de la Ligue arabe.

Concernant la représentation diplomatique algérienne en Libye, Mourad Medelci a été plus explicite. «L'Algérie dispose d'une ambassade en Libye car ce pays est membre de l'ONU et Tripoli est toujours sa capitale» a t-il tranché, en précisant que «les relations entre l'Algérie et la Libye sont conformes aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies».

Bref, malgré ce qui est rapporté ici et là par presse interposée, en ce qui concerne le conflit Libyen, le ministre des Affaires étrangères a affirmé qu'il existait beaucoup de «convergences» sur le sujet et d'autres questions internationales, notamment la situation au Sahel. Enfin interrogé sur un autre conflit qui dure depuis près d'une quarantaine d'années dans la région, à savoir le Sahara Occidental, Alain Juppé n'a pas été très prolixe dans sa réponse. Il soutiendra que la France soutient les efforts de Christopher Ross, l'envoyé spécial de l'ONU, pour trouver une solution à ce conflit alors que tout le monde savait dans la salle que la France a apporté jusqu'ici, un soutien sans faille à la monarchie marocaine, notamment pour son plan d'autonomie décrié par les Sahraouis.

Alain jupé, également maire de Bordeaux, s'est rendu jeudi, en compagnie de Mourad Medelci, à Oran.
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