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  terrorismes dans le monde (et coopèration)

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MessageSujet: L'Algérie a empêché une attaque suicide d'al-Qaida contre des navires américains    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeMer 25 Jan - 18:25

L'Algérie a empêché une attaque suicide d'al-Qaida contre des navires américains

Citation :
Les autorités algériennes auraient déjoué une attaque suicide ourdie par une filiale d'al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), et dirigée contre des navires américains et européens en plein cœur de la Méditerranée, près des côtes algériennes, rapporte ABC News. Trois suspects auraient été arrêtés et avoué leur implication dans le complot.

Les responsables américains ont déclaré à ABC News que le gouvernement américain avait été informé du complot avant les médias, mais ajoutent que les autorités algériennes méritent d'être félicitées pour les arrestations. Un autre responsable a souligné que la menace ne visait pas exclusivement les navires américains.

Aussi, les responsables américains ont précisé que ce nouveau complot semblait n’être qu’au «stade préparatoire», mais selon le quotidien algérien Echorouk, les hommes avaient déjà acheté un bateau semble-t-il destiné à être utilisé pour l’attaque. Ils ont refusé de faire un commentaire sur un quelconque rôle que le gouvernement américain aurait pu jouer pour empêcher l’attaque. Mais un responsable chargé du contre-terrorisme a déclaré à ABC News:

«Nous savons qu'al-Qaida et leurs sympathisants continuent de comploter contre les Etats-Unis et nos alliés et en tant que tels, nous sommes en contact avec un certain nombre de gouvernements étrangers sur les questions relatives à la lutte contre le terrorisme.»

Selon Echorouk, une cellule terroriste travaillant sous la direction du porte-parole d’AQMI Qassemi Salah al-Din, également connu sous le nom de Mohamed Abou Salah, serait derrière ce complot. Le média remarque que le plan avorté visait à déstabiliser l'économie nationale algérienne ainsi qu' à s'attirer une importante couverture médiatique.

Ce modus operandi via un «bateau-suicide» bourré de bombes destinées à exploser lors du choc avec le navire apparaît comme une tactique étonnamment similaire à celle employée lorsque des terroristes ont bombardé l'USS Cole, amarré à Aden, au Yémen, le 12 octobre 2000. Cette attaque où deux hommes sur un petit bateau chargé d'explosifs avaient percuté le navire américain tuant 17 marins américains et faisant plus d’une quarantaine de blessés, selon la Marine américaine. Les deux kamikazes avaient également péris.

En août 2011, Le Temps d’Algérie expliquait que la marine yéménite avait neutralisé une attaque qu'al-Qaida tentait de mener au moyen d'un bateau-suicide contre un de ses navires de guerre, alors que le navire en question participait à une offensive militaire conjointe contre les militants d'al-Qaida, a déclaré le ministère yéménite de la Défense.


Source : slate.fr
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MessageSujet: Terrorisme: Al-Qaïda affaiblie s'appuie sur AQMI     terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeVen 3 Fév - 16:15

Citation :
Al-Qaïda, depuis la mort de son chef, Oussama Ben Laden, et bien avant chronologiquement parlant, est affaiblie.

Une vérité confirmée si besoin est par l'ancien général de l'USAF, James Clapper, et actuel Directeur du renseignement national américain (DNI), organisme sous l'autorité et le contrôle directs du président des Etats-Unis. Le successeur de Dennis C. Blair a affirmé, mardi, au cours de son audition devant la commission du renseignement du Sénat, consacrée à l'évaluation des menaces à la sécurité des Etats-Unis, que de par son affaiblissement sur son fief, localisé entre le Pakistan et l'Afghanistan, Al-Qaïda s'est vue obligée de s'appuyer davantage sur ses affidés tels l'AQMI en Afrique du Nord et les Shabab en Somalie et l'AQAP en péninsule arabique, avec le Yémen comme centre épicentre ou encore le mouvement des talibans. A l'été 2008, Abdelmalek Droudkel, alias Abou Moussab Abd El-Ouadoud, le numéro 1 du GSPC algérien, devenu en 2006, sous le parrainage de Abou Moussab El-Zarqaoui, Al-Qaïda au Maghreb islamique, et dans une interview accordée au quotidien américain «New York Times», avait repris tous les arguments guerriers de l'organisation de Ben Laden en faisant siennes les menaces proférées alors par le numéro 2 d'Al-Qaïda, Aymen El-Zawahiri, contre les intérêts occidentaux en Algérie et en Afrique du Nord. Droudkel n'avait pas hésité à menacer directement les Etats-Unis. Ce redéploiement trouve ses origines dans l'enracinement idéologique de ces mouvements qui, en réalité, sont plus indépendants de la nébuleuse depuis leur création. Le lien ombilical entre ces mouvances et la maison mère reste l'enracinement idéologique dont Ben Laden était la figure fédératrice. Pour le patron du DNI, chacun de ces groupes visera des opérations à échelle régionale contre des cibles occidentales, donc, on est en présence d'attaques ciblées géographiquement, à échelle réduite tout en sachant que la capacité de chacun de ces groupes à mener des attaques transnationales varie largement. M. Claper estime également que la lutte antiterroriste jouera, à coup sûr, un rôle prépondérant dans le devenir de ces groupes ainsi que leurs rôles dans ce qui est appelé le mouvement djihadiste mondial. Un rôle également éclairé par la concurrence médiatique entre les djihadistes à mener des opérations terroristes qu'ils prévoient à l'échelle locale et internationale. Il considère néanmoins que les deux à trois prochaines années seront une «phase de transition critique de la menace terroriste» à laquelle font face les Etats-Unis, en particulier celle d'Al-Qaïda et des groupes similaires. Il prédira, à ce propos, que durant cette période de transition, le leadership de ce mouvement va devenir plus décentralisé. Un schéma opérationnel déjà envisagé par des analystes après la mort de Ben Laden qui s'était attendu à une déferlante vengeresse de la part des «succursales» d'Al-Qaïda, particulièrement l'AQMI et l'AQAP. Le chef du renseignement américain a plaidé pour une coopération plus intense avec les alliés sur place dans la lutte contre le terrorisme pour que la décentralisation d'Al-Qaïda se dirige vers une fragmentation du mouvement dans quelques années. Pour Dominique Thomas, spécialiste des mouvements islamistes, Al-Qaïda, même affaiblie et plusieurs de ses représentants symboliques tués ces dix dernières années, garde toujours intacts ses réseaux et ses connexions avec les autres groupes à l'image de l'AQPA, l'AQMI, ou encore le mouvement des talibans pakistanais, des groupes indépendants depuis longtemps. «Plusieurs personnages symboliques du réseau ont été tués ces dix dernières années, ça n'a pas empêché le mouvement, même affaibli, de se développer sur le plan des idées et de s'étendre au niveau géographique», explique-t-il. «Il n'y a aucun doute sur le fait qu'Al-Qaïda va continuer à essayer de s'en prendre à nous. Il nous faut rester vigilants dans notre pays et à l'étranger», avait prévenu le président américain, Barack Obama, au lendemain de la mort de Ben Laden. Toujours lors de son audition, le chef du DNI a abordé le Printemps arabe sous le prisme du défi de la capacité de Washington d'influencer les événements au Moyen-Orient. Pour M. Clapper, la défaite d'Al-Qaïda et de l'international djihadiste passeront certainement par la capacité des gouvernements arabes à prendre des mesures concrètes permettant à leurs populations de participer dans la vie politique et dans les institutions démocratiques, tout en poursuivant leurs efforts de lutte contre le terrorisme.

http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5163826
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeLun 13 Fév - 14:17

Prévu pour attaquer une unité militaire de l'armée et les gardes frontières
Élimination de 7 terroristes à la frontière avec le Mali

Citation :
Armée déjoué une tentative par un groupe d'une attaque terroriste près de la frontière algérienne, des Finances, samedi soir dernier, ciblé unité de contrôle mobile de l'armée et les gardes-frontières. L'opération s'est terminée à l'élimination de sept terroristes et capturé un autre.

Selon certaines sources, l'opération a suivi les sept terroristes déguisés en costume de l'armée malienne, et a réclamé de fuir les combats en Algérie. Quatre d'entre eux et d'essayer de se rapprocher à une unité militaire conjointe près de la finance frontière algérienne, dans le lieu appelé'' Bouasi'', mais le commandant de l'unité et a remarqué l'astuce consiste à arrêter les terroristes, et quand ils ont refusé de s'incliner devant l'inévitable, il a donné des instructions à tirer immédiatement.

Quelques minutes plus tard, le reste du groupe vacciné et quatre autres ont été, et la bataille entre les deux parties ont abouti à l'élimination de sept terroristes et arrêter le terroriste huitième a été grièvement blessé, a été prise à Tamanrasset pour le traitement. A été impliqué dans les processus d'hélicoptères a frappé la position retranchée par des éléments du groupe terroriste. Les sources ont révélé que les terroristes ont étudié l'emplacement du puits, et planifié l'opération dans le but de tuer le plus grand nombre possible d'éléments de l'armée et les gardes-frontières par des explosifs, enterré à 50 mètres de la scène, mais n'a pas explosé en raison d'une erreur dans l'installation du circuit électrique. Il a rappelé l'armée dans le processus qui a pris la place de l'ouest Zaouatene Tin à la frontière algérienne financière, VUS, et de neuf mitrailleuses différentes, 400 kg d'explosifs et de bombes ont été placées dans une sépulture dans le désert. Et autorisés à entrer dans l'hélicoptère sur l'élimination du groupe que l'on croit être déplacé de la vallée de Zurak à une distance de 400 km, et a obtenu les uniformes de l'armée financier.

Sur le sujet d'une seconde fui trois soldats de l'armée malienne à l'Algérie, et se rendit à l'armée dans la région de Tin Zarovt sud du mandat de l'Adrar, fuyant une bataille garnison financière contre Ozoad militants du Mouvement de libération, et le transfert du personnel militaire sur le site d'une armée d'attente de se rendre aux forces des Finances
http://www.elkhabar.com/ar/politique/280155.html
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MessageSujet: Le coordinateur des opérations d’Al-Qaida    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeJeu 23 Fév - 20:28

Les services de sécurité l’ont identifié

Le coordinateur des opérations d’Al-Qaida au Niger et au Sud Libyen abattu

Citation :

Après une longue enquête, les services de sécurité sont parvenus à identifier le terroriste abattus lors d’un raid aérien, il y a quelques jours près les frontières algéro-maliennes. Il s’agit de l’alias « Abdelwahab Mohammed », connu pour être coordinateur des opérations d’Al-Qaida au Niger et dans le sud Libyen.


Les services de sécurité ont identifié un des trois terroristes abattus dans un raid aérien des forces de l’aviation algérienne près des frontières algéro-maliennes. Il s’agit de Louab Mohammed, alias « Louba le Nigérien », âgé de 38ans. Ce dernier faisant partie de la liste des 18 recherchés de la branche d’Al-Qaida au Sahel qui contient également les noms de chefs terroristes d’Al-Qaida. « Louba le Nigérien » a rejoint les maquis terroristes en 1999 dans les monts de Mchounech, dans la wilaya de Biskra, avant de rejoindre le groupe d’El Para Abderrezak. Il a miraculeusement échappé à la détention dans le Nord du Tchad, après qu’il s’est séparé du groupe qui s’est déplacé avec El Para vers les monts de Tibesti. Enquêtes sécuritaires font état qu’Abdelwahab ou « Louba le Nigérien » a coordonné des opérations de trafic d’armes de Libye et qu’il fut l’un des éléments d’Al-Qaida les plus connaisseurs des itinéraires du Sahara, notamment, de la vallée de Djabou, dans le nord du Niger, zone de transit des trafiquants d’armes de Libye. Ce terroriste a, notamment, participé à la mobilisation de grand nombre de terroristes Nigérians, comme il a coordonné les opérations d’Al-Qaida dans le sud de la Libye. Les services de sécurité ont, notamment, révélé qu’un autre terroriste de nationalité algérienne, alias Touaf Merouane, âgé de 40ans a été abattu dans ce raid aérien. Ce dernier est originaire de la région d’El Bayedh et est un ancien des GIA et du groupe Salafiste. Notons, enfin, que les services de sécurité ont identifié 4 de l’ensemble de 10 terroristes abattus il y a 3 semaines.
http://fr.elkhabar.com/?Le-coordinateur-des-operations-d
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeVen 2 Mar - 18:44

Aqmi au Sahel: pourquoi l'Algérie reste incontournable

Citation :
SlateAfrique - Pour lutter contre Aqmi dans le Sahel quels sont les obstacles à une coopération régionale?

Serge Daniel - Pour le Mali, les membres d’Aqmi ne proviennent pas de chez eux. Si nous voulons mener une lutte efficace contre al-Qaïda au Maghreb islamique, il faudrait que tous les pays s’investissent.

Or l’Algérie, un pays clé dans la région, freine toute avancée dans la lutte. Le budget de l’armée algérienne est évalué à 6 milliards de dollars par an, autrement dit 5 fois plus que le budget national d’un pays comme la Mauritanie.

L’Algérie reste une puissance militaire régionale incontournable. Mais Alger ne veut pas entendre parler d’étrangers dans la zone, ni du Maroc, ni d’une coopération avec les pays occidentaux. Or le Maroc est capitale dans la lutte contre al-Qaïda au Maghreb. Et les Marocains ont une expertise en matière de lutte contre al-Qaïda.

Pour les Algériens, il y a seulement quatre pays concernés par la lutte contre Aqmi: l'Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie. Il appartient donc à ces quatre pays de trouver une solution commune au problème par la mise en place d’un état-major basé au sud de l’Algérie. A cela s’ajoute l’ouverture d’un centre de renseignement à Alger.

En réalité, la coopération est fictive. La lutte sur le terrain est quasiment absente. Lors d’une réunion de coopération en Mauritanie, les pays ont récemment annoncé la formation d’une armée commune de 27.000 hommes. Mais rien de concret n’a été réalisé jusqu’à aujourd’hui.

SlateAfrique - Comment Aqmi est-elle structurée?

Serge Daniel - Un Emirat national est basé en Algérie. Les patrons sont là-bas. Ce sont les vétérans, les anciens du GIA (Groupe islamique armé). On les surnomme les «Afghans» car ils ont combattus en Afghanistan. Ensuite viennent les émirats régionaux et parmi eux, les katibas —milices— du Sahel: Mauritanie, Mali, Niger.

Deux grosses katibas sortent du lot: d’une part la plus radicale conduite par Abou Zeid, l’homme qui a tué l'otage britannique Edwin Dyer en juin 2009. C’est dans sa katiba que l’otage Michel Germaneau, l’humanitaire français, a également été tué.

D’autre part, la katiba conduite par Moctar Ben Moctar, surnommé Malboro (en raison de son implication supposée dans des trafics de cigarettes). On le présente à tort comme un simple trafiquant de drogue. Or il est responsable de l’enlèvement de trois Espagnols fin novembre 2009. Il a pris neuf millions d’euros pour les libérer. Entre 2003 et aujourd’hui, les katibas ont au moins empoché 50 millions d’euros.

Aqmi, c’est un cancer qui est train de se métastaser. A côté des katibas, a été créé al-Qaïda en Afrique de l’ouest. Ce sont des noirs. L’idée c’est de favoriser une jonction entre Boko Haram, la secte islamiste basée au Nigeria et Aqmi.

Bémol. Une différence sépare les deux organisations. Pour l’instant, Boko Haram n’a pas fait allégeance à al-Qaïda maison mère. Sauf que Boko Haram se divise en deux branches, une interne qui veut instaurer la charia (loi islamique) et qui organise des attentats. L’autre branche formée par al-Qaïda au maghreb islamique.

C’est un Algérien Nabil Makhloufi qui a formé les combattants de Boko Haram à manier les explosifs. Il fait partie des vétérans algériens. Il était en prison en Algérie. Par exemple en commettant l’attentat d’Abuja (le 26 août 2011, un attentat suicide contre les locaux de l’ONU qui avait fait 26 morts), ils ont voulu dire aux cadres d’al-Qaida: vous nous avez formé, soyez fiers de nous.

Slate Afrique - Quel est le profil des membres d’Aqmi?

Serge Daniel - Ce sont des jeunes. Moyenne d’âge: 16 ans. Persuadés que Dieu va tout régler. Beaucoup de jeunes Mauritaniens. On les recrute majoritairement dans les madrassa (écoles coraniques).

Autre cas de figure: si vous apportez dix jeunes à Aqmi, cela vous rapporte entre 10.000 et 20.000 euros. Le dernier mode de recrutement reste Internet via des sites de tchat. En 45 jours, ils surchauffent le cerveaux de ces jeunes, prêts à prendre les armes au nom de Dieu.

On dit qu’Aqmi compte entre 300 et 400 combattants. Sauf qu’il faut prendre en compte les sous-traitants. Pour moi, ils sont au moins un millier, essentiellement des Mauritaniens. Les Mauritaniens ne supportaient plus d’être dirigés par les Algériens. Le chef d’al-Qaïda en Afrique de l’ouest, c’est un Mauritanien. La maison mère en Algérie a été habile en donnant plus de responsabilités aux katibas locales.

Slate Afrique - Quels sont les liens entre Aqmi et les Touareg?

Serge Daniel - Les problèmes dans le Sahel sont transversaux. Les Touareg sont des nomades éleveurs. On ne pas s’intéresser aux Touareg en faisant l’impasse sur le Niger, le Tchad, l’Algérie. Les Touareg se déplacent. Toutefois, ils partagent le même territoire avec Aqmi, le nord du Mali. Quand ils disent qu’ils sont les seuls à combattre Aqmi, ils se trompent. Je ne pense pas que les Touareg puissent avoir deux fers au feu, d’un côté l’armée régulière et de l’autre Aqmi.

SlateAfrique - Comment expliquez-vous que la cause des Touareg soit aussi populaire en Occident?

Serge Daniel - Le principe des minorités. Depuis les années 90, ils ont des soutiens. Danielle Mitterrand avait fait partie des soutiens de la cause touareg. Aujourd’hui, il y a deux ou trois officines qui travaillent pour eux. Ils sont également très présents sur la Toile. Le mythe de l’homme bleu, dans son désert, alimente cette image d’Epinal. Ce fantasme. Alors qu’il y a des Touareg dans les rangs d’Aqmi. Ils partagent la même région, le nord-ouest. Mais il y a aussi des Touareg dans l’armée loyaliste du Mali.
http://www.slateafrique.com/83531/prise-otage-aqmi-boko-haram-algerie-mauritanie
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeDim 18 Mar - 13:06

LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT D’ARGENT ET LE TERRORISME

Démarches auprès de la Suisse et pouvoirs accrus pour le président de la Cour d’Alger

Citation :

M. Belaïz a rappelé que l’Algérie avait demandé des commissions rogatoires à plusieurs pays, notamment la Suisse. « Nous travaillons en étroite collaboration avec la communauté internationale pour lutter contre ces phénomènes qui menacent la sécurité et l’économie nationales », a t il dit. Auparavant, le ministre avait annoncé, lors de son exposé sur l’ordonnance en question, que le président de la cour d’Alger sera doté exclusivement d’un pouvoir lui permettant de geler, pour une période pouvant atteindre un mois – susceptible d’être renouvelée –, des avoirs de personnes ou d’organisations soupçonnées de financement du terrorisme. « Une procédure qui demeure toutefois appliquée dans des situations d’urgence bien définies par la loi », a t il précisé. Le ministre a reconnu que l’absence d’une définition unifiée du mot terrorisme compliquait l’application des lois, d’où les efforts entrepris par l’Algérie au niveau des institutions internationales pour établir une définition claire de ce phénomène transnational. De son côté, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, est revenu sur la réunion, mercredi à Tunis, des ministres de l’Intérieur des pays arabes. Pour lui, la lutte contre le terrorisme a été abordée sans que la question ne constitue le point nodal de cette réunion. « Vous pensez que nous avons attendu la réunion de Tunis pour nous organiser, pour combattre le terrorisme ? C’est ce qu’on fait depuis vingt ans ! », a t l déclaré à la presse. Pour M. Ould Kablia, sur les dix sept pays arabes qui ont participé à cette rencontre, seulement « quatre ou cinq parmi eux souffrent réellement de problèmes d’instabilité dus au terrorisme. L’expérience algérienne était une base de réflexion et de travail, notamment au niveau des résolutions adoptées », a t il précisé. M. Ould Kablia a affirmé que sur le plan interne, le terrorisme était battu, notamment grâce à l’engagement total des forces de sécurité. Mais il reconnaît que ce qui inquiète les autorités, « ce sont les groupes terroristes qui se trouvent à l’extérieur de nos frontières. Les groupes qui se trouvent au Sahel se sont renforcés en hommes et en matériel militaire assez évolué », a t il estimé. Des dispositions sont prises pour « qu’ils ne puissent absolument pas rentrer dans notre pays, que ce soit du côté du Mali ou à travers nos frontières avec le Niger ou la Libye », a t il affirmé. Le ministre de l’Intérieur est revenu sur ses discussions avec son homologue libyen pour affirmer que les deux parties n’ont pas parlé « de tracé frontalier » mais de protection des frontières. « Nous avons développé une idée qui sera concrétisée lors de la visite du ministre de l’Intérieur libyen, prévue avant la fin du mois. Cela concerne la création d'un comité bilatéral frontalier, à l’instar de ce que nous avons fait avec le Niger et le Mali. Il s’agira de mettre en place une structure décentralisée pour permettre une très grande flexibilité et une très grande souplesse pour les contacts, sans revenir à l’autorité centrale », a expliqué le ministre.


http://www.reflexiondz.net/Demarches-aupres-de-la-Suisse-et-pouvoirs-accrus-pour-le-president-de-la-Cour-d-Alger_a16639.html
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeLun 4 Juin - 16:09

Lutte contre le terrorisme : Plusieurs pays africains ont un sérieux déficit en moyens
Citation :
L'atelier organisé, depuis hier à Alger, par le Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) est d'une actualité criante avec les événements du nord du Mali.

En collaboration avec l'Unité de fusion et de liaison (UFL), les travaux porteront, trois jours durant, sur le renforcement de la capacité de réponse des systèmes juridiques nationaux des pays du Sahel et de l'Afrique du Nord à lutter contre le terrorisme, en présence d'experts internationaux.

En deux mots, cette rencontre vise à développer les systèmes de défenses légales en cas de terrorisme ou comment appliquer pleinement la loi en face d'actes terroristes. Ainsi, et pour étayer la théorie, le cadre juridique universel de lutte contre le terrorisme, le financement du terrorisme, la coopération internationale en matière de lutte antiterroriste et la plateforme de coopération juridique des pays du Sahel figurent parmi les principaux thèmes qui seront abordés lors de cette session de formation. Le sujet que d'aucuns ne pouvaient ignorer est celui de l'heure avec la création d'un Etat indépendant touareg aux portes de l'Algérie. Petite lueur d'espoir pour Francisco Caetano José Madeira, le directeur du CAERT, c'est qu'aucun pays africain n'a reconnu cette "indépendance".

Il s'est dit "optimiste dans la mesure où la déclaration d'indépendance de l'Azawad a été condamnée". M. Madeira a précisé qu'aucun pays de l'Union africaine, de l'Union européenne ou encore l'ONU n'ont reconnu cette déclaration, affirmant que l'existence de "deux Mali" est "inacceptable" et "inadmissible". Evoquant la situation sécuritaire dans ce pays, le directeur du CAERT a mis en garde contre Al-Qaïda au Maghreb islamique qui risque de profiter de la situation en infiltrant les groupes autonomistes. Dans une déclaration antérieure, le Mozambicain a souligné que la crise au Mali "peut compliquer davantage" la situation sécuritaire dans la région du Sahel à travers la multiplication de groupes armés. "Avant, on ne parlait que d'Aqmi, mais aujourd'hui, on parle d'Ansar Eddine, de Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest) et on parle aussi d'autres groupes armés, et tout cela complique la situation au Sahel et la lutte antiterroriste", avait-il averti.

Pour optimiser la lutte antiterroriste au Sahel, le président du CAERT a appelé les pays de la région à s'organiser en réunissant d'abord leurs forces et capacités. Pourtant, et de son propre aveu, plusieurs pays africains ont un "sérieux déficit" dans leurs capacités de lutte contre le terrorisme et les crimes connexes qui demeurent une menace à la paix, la stabilité et la sécurité notamment dans la sous-région du Sahel.

Par ailleurs, et interrogé sur le dossier malien, Kamel Rezag-Bara, conseiller à la présidence de la République, a déclaré, en marge de cet atelier, que toutes les bonnes volontés doivent converger pour aider les Maliens à trouver rapidement une solution à leurs problèmes. Il évoquera "trois crises" auxquelles fait face Bamako, relevant que la première est "interne", appelant, tout comme M. Madeira, à ce que la légitimité constitutionnelle reprenne ses droits. La deuxième crise est celle de la revendication identitaire "légitime" dans le nord du Mali, qui s'exprime par une sécession que le monde réprouve alors que la troisième, explique-t-il, est liée aux connexions entre terrorisme et grand banditisme. A propos des relations algéro-maliennes, M. Rezag-Bara rappellera leur bonne santé, affirmant au passage que les événements au Nord-Mali intéressent Alger au premier plan.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5169181
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MessageSujet: Terrorisme : Les USA intensifient leurs opérations secrètes en Afrique     terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeSam 16 Juin - 11:25

Citation :
Les Etats-Unis intensifient ses opérations des services secrets à travers l'Afrique par l'établissement d'un réseau de petites bases aériennes afin d'espionner les activités terroristes en Afrique subsaharienne, a indiqué The Washington Post (WP) dans son édition électronique de mercredi dernier. La même source, citée par l'APS, indique que ces opérations d'espionnage sont menées à travers des petits avions non armés, camouflés en avions privés, et équipés de capteurs, qui peuvent faire des enregistrements vidéo, suivre les traces de chaleur infrarouge (pour déceler une présence humaine) et détecter les signaux de radio et de téléphone cellulaire.

Il existe déjà une dizaine de bases aériennes établies en Afrique depuis 2007. «Ces opérations se sont, néanmoins, intensifiées au cours des derniers mois dans le cadre d'une guerre de l'ombre croissante contre Al-Qaïda et les autres groupes affiliés», selon le correspondant du WP à Ouagadougou (Burkina Faso) présentée comme «une plaque tournante du réseau d'espionnage des Etats-Unis» où ces derniers disposent d'une base aérienne à l'aéroport international.

«Les avions-espions américains non armés traversent des centaines de kilomètres au Mali, en Mauritanie et au Sahara, où ils recherchent des combattants d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI)», selon le Washington Post qui affirme que ces vols se sont intensifiés à la suite du coup d'Etat perpétré au Mali en mars dernier, qui a permis aux partisans d'Al-Qaïda de déclarer un Etat indépendant islamiste dans la moitié nord du pays.

Ces opérations, menées sous le Commandement militaire des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom), restent limitées «à l'échange de renseignements avec les forces alliées africaines afin que ces dernières puissent attaquer les camps terroristes sur leur propre territoire», ajoute la même source qui ne fournit aucun détail sur ces opérations. Les opérations de surveillance et de renseignement, selon Africom, «sont tout simplement un outil que nous utilisons pour permettre aux militaires du pays hôte de mieux comprendre le contexte de la menace». Cependant, note le journal, qui fait état également de l'envoi de troupes américaines en Afrique centrale pour lutter contre l'Armée de résistance du seigneur dirigée par l'Ougandais Joseph Kony, «l'engagement militaire rampant des Etats-Unis dans les conflits africains comporte des risques». Soulignant que «certains responsables du Département d'Etat expriment des réserves au sujet de la militarisation de la politique étrangère américaine dans le continent africain», faisant valoir que «la plupart des cellules terroristes en Afrique poursuivent des objectifs locaux et non mondiaux, et ne présentent, donc, pas une menace directe pour les Etats-Unis».

Ces révélations interviennent au moment où le président américain Barack Obama dévoile sa stratégie en «faveur du développement de l'Afrique, avec l'objectif de renforcer la sécurité et la démocratie» pour faire face à la menace d'Al-Qaïda et à l'offensive économique chinoise dans le continent. Ce plan vise, selon l'AFP qui cite un responsable américain sous couvert d'anonymat, à encourager le potentiel économique «sensationnel» de l'Afrique en matière de croissance afin de tirer des millions d'Africains de la pauvreté. La même source indique que la Maison Blanche doit se focaliser sur quatre points : renforcer les institutions démocratiques, stimuler la croissance et les investissements, donner la priorité à la paix et la sécurité et promouvoir le développement. «Au moment où nous regardons vers l'avenir, il apparaît clairement que l'Afrique est plus importante que jamais pour la sécurité et la prospérité de la communauté internationale et pour les Etats-Unis en particulier», a déclaré le président américain dans un communiqué. La secrétaire d'Etat Hillary Clinton a déclaré jeudi dernier que Barack Obama croyait «passionnément» en l'avenir de l'Afrique et a souligné le fait que ce continent abritait six des dix économies qui ont connu la croissance la plus forte au cours de la décennie passée. «Je veux que tous mes compatriotes américains, et particulièrement les entrepreneurs, entendent ça : l'Afrique offre le meilleur taux de retour sur investissements indirects dans le monde», a-t-elle déclaré. «Aux Etats-Unis nous adorons nous décrire comme le pays où il y a une chance pour tout le monde. C'est un élément de notre fierté nationale. Au XXIe siècle, c'est en Afrique que tout le monde a une chance», a-t-elle poursuivi. L'administration américaine considère que des progrès qui ont été enregistrés en Afrique sous le mandat de M. Obama, par exemple en accompagnant la naissance du Soudan du Sud, en soutenant le retour à la démocratie en Côte d'Ivoire, ou en envoyant des forces spéciales pour aider les troupes africaines à mettre la main sur le rebelle ougandais Joseph Kony. Ce regain d'intérêt se concrétise à un moment où la Chine accentue ses investissements en direction du continent et cherche à fortifier ses liens diplomatiques. La Chine apporte un capital dont l'économie africaine a un «besoin vital» et pourrait jouer un rôle pour assurer une paix durable au Soudan, a dit le responsable de l'administration américaine parlant sous couvert d'anonymat. Le commerce entre la Chine et l'Afrique a atteint 120 milliards de dollars en 2011, un bond de 100 milliards en dix ans.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5169681
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeLun 25 Juin - 13:55

Le Royaume-Uni se tient aux côtés de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme»
Alistair Burt. Ministre britannique chargé des Affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord
Il est attendu aujourd’hui en Algérie pour une visite de trois jours. Il affirme que son pays peut soutenir le gouvernement algérien à faire face à la menace terroriste.

Citation :
Vous effectuez votre troisième visite en Algérie, quels sont l’agenda et la portée de votre venue ?

C’est en effet ma troisième visite en Algérie. Je suis venu en novembre 2010, puis à nouveau au printemps de l’an dernier. J’ai aussi eu la chance d’accueillir le ministre Messahel à Londres.
L’Algérie et le Royaume-Uni ont établi une relation forte au cours des dernières années. La visite du ministre des Affaires étrangères, William Hague, à Alger en octobre 2011 a démontré notre volonté d’intensifier cette relation encore plus dans l’avenir. Les autorités algériennes partagent cette ambition. Sur le plan économique, il est dans nos intérêts tous les deux de continuer à rechercher des opportunités pour développer nos liens commerciaux. Il y a déjà plusieurs entreprises britanniques qui travaillent ici, et nous sommes impatients d’en voir beaucoup d’autres venir investir en Algérie – un pays au potentiel indéniable.
Ceci est bénéfique et pour le Royaume-Uni et pour l’Algérie.

En ce qui concerne la sécurité, nous continuons à considérer l’Algérie comme un précieux partenaire dans la lutte contre le terrorisme. La situation sécuritaire dans le Sahel, et plus particulièrement au Mali, est une grande préoccupation pour nos deux pays. Maintenir un dialogue excellent dans ce domaine et trouver les moyens de coopérer de manière concrète, c’est essentiel pour aborder le problème. L’Algérie a également un rôle important en tant que fournisseur d’énergie stable pour l’Europe, y compris le Royaume-Uni.
L’autre défi, dans les pays du Maghreb, est de parvenir à une coopération économique plus étroite, ce qui profiterait à l’économie et la sécurité de tous les pays de la région. Une plus grande intégration rendrait la région une destination plus attrayante pour l’investissement et faciliterait le commerce avec l’Union européenne, où le Royaume-Uni – en tant que champion enthousiaste de la politique de libre-échange – continue d’appuyer des arguments en faveur d’accords commerciaux plus libres avec les pays qui ne font pas partie de l’Union européenne. Il me tarde de pouvoir discuter de ces questions lors de ma visite.



- Quel regard porte la Grande-Bretagne sur la situation politique et celle des droits de l’homme en Algérie ?

L’Algérie a beaucoup de mérite pour le progrès qui a été réalisé dans le domaine des droits de l’homme depuis la période difficile des années 1990, bien qu’il reste encore des défis à relever. Le Royaume-Uni estime que les sociétés les plus ouvertes et les plus inclusives, dans lesquelles les citoyens sentent qu’ils ont une voix, sont le meilleur moyen d’assurer la stabilité et la prospérité à long terme. J’espère que les autorités algériennes vont continuer a réaliser des progrès, et ce, dans tous les domaines. J’ai suivi les élections législatives de mai avec un grand intérêt et j’ai été ravi de constater que celles-ci ont eu lieu dans une atmosphère calme et sereine. Nous avons salué la présence d’un plus large éventail d’observateurs internationaux, y compris ceux de l’Union européenne et des ONG.

Le programme de «partenariat arabe» du Royaume-Uni, lancé par William Hague l’année dernière, nous a permis de travailler avec les autorités algériennes dans des domaines tels que la coopération judiciaire, y compris un travail commun excellent sur le programme de réforme du système pénitentiaire, et nous travaillons également avec des groupes de la société civile, qui montrent un fort intérêt pour l’expérience et l’expertise du Royaume-Uni.



- Comment évaluez-vous la coopération entre la Grande-Bretagne et l’Algérie, sur les deux plans économique et politique ?
Le Royaume-Uni entretient une excellente relation bilatérale avec l’Algérie.

Son Excellence Monsieur Messahel et moi-même supervisons différents volets de la coopération dans le cadre d’un dialogue stratégique entre nos deux pays. Cela fonctionne très bien parce que nous avons travaillé à établir la confiance basée sur l’intérêt mutuel et des priorités partagées. Nous travaillons en étroite collaboration englobant un large éventail de domaines (lutte antiterroriste, énergie, coopération judiciaire et migration). Notre relation commerciale est également excellente et a connu une croissance à deux chiffres ces dernières années.

Il y a aussi une bonne coopération dans le domaine de la défense. Nous mettons également l’accent sur la satisfaction de la demande que nous constatons en Algérie pour la langue anglaise. L’ambassade britannique et British Council en Algérie font un travail novateur pour aider les entrepreneurs algériens à ouvrir et à diriger des écoles de haute qualité de langue anglaise dans tout le pays, en liaison avec les fournisseurs britanniques de matériel pédagogique.

Nous avons besoin de consolider ce progrès les années à venir. C’est pourquoi je suis ravi de voir un flux régulier de visiteurs britanniques du monde des affaires, du gouvernement et de la société civile, en Algérie. Ce sont des gens qui constatent les opportunités qui existent en Algérie et qui saisissent l’importance des potentialités du pays.
En tant que personne très attachée au rôle du Parlement dans l’Etat moderne, je serais heureux de voir des liens encore plus solides entre le Parlement du Royaume-Uni et celui de l’Algérie.



- L’accent est particulièrement appuyé ces derniers temps sur la coopération sécuritaire dans les rapports britanniques avec l’Algérie. Pourquoi ?
La sécurité nationale est un des piliers de la politique étrangère de la Grande-Bretagne. La protection des citoyens britanniques et des intérêts britanniques au Royaume-Uni et à l’étranger est d’une importance énorme pour nous. Nous reconnaissons et partageons les préoccupations de l’Algérie sur les développements récents dans le Sahel, et nous croyons que l’Algérie a un rôle clé à jouer dans la région.

C’est une des raisons pour lesquelles nous avons développé un dialogue tellement étroit entre nos deux pays sur la lutte contre le terrorisme, y compris à travers un comité bilatéral antiterroriste.
Le Royaume-Uni se tient aux côtés de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme et continuera à chercher des moyens pratiques par lesquels nous pouvons soutenir le gouvernement algérien à faire face à la menace terroriste. Nous avons également vu un nombre inquiétant d’enlèvements dans la région et nous appuyons fortement la position de l’Algérie sur le non-paiement des rançons aux terroristes. Nous allons continuer à travailler avec l’Algérie afin de promouvoir cette politique au niveau international.



- Ce qui a été qualifié de Printemps arabe semble virer aujourd’hui à l’hiver. Les analystes n’hésitent pas à remettre en cause les raisons de ces bouleversements et disent même qu’il s’agit d’un plan occidental de redistribution des cartes dans la région. Comment la Grande-Bretagne, qui connaît bien la région, analyse-t-elle la situation post-révoltes arabes ?

Je pense que le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord sont au début d’un changement qui s’étalera sur plusieurs générations. Ce changement a été dirigé par les gens de la région, par leur courage et leur détermination à construire une nouvelle politique de leur pays.
Il continue d’être dirigé par les gens de la région, et il ne revient pas à ceux en dehors de la région d’essayer d’imposer le rythme ou la nature du changement.

Beaucoup a déjà été accompli. Par exemple : le premier Parlement élu en Tunisie depuis les années 1950, avec 24% des sièges occupés par des femmes, et la Libye se dirige vers des élections après plus de 40 ans de dictature. Nous voyons des gouvernements obligés d’être plus sensibles aux exigences de leur peuple. Et un changement significatif dans la volonté des membres de la Ligue arabe à faire preuve de leadership en confrontant les crises auxquelles leur région est confrontée. Il y a de nombreux défis à relever, comme par exemple mettre fin à la terrible violence en Syrie. Mais au Royaume-Uni, nous restons optimistes quant aux changements en cours dans le Moyen-Orient. Comme je l’ai déjà dit, les sociétés les plus ouvertes et les plus inclusives sont la meilleure voie vers la stabilité et la sécurité.



- La Grande-Bretagne est contre une intervention militaire en Syrie et envisage une solution pacifique à la crise. Comment doit se traduire cette solution pacifique et votre pays tient-il à y contribuer ?

Tout d’abord, je regrette beaucoup que la Mission des Nations unies ait dû décider de suspendre les patrouilles et de restreindre les mouvements de leur personnel en raison de la violence croissante en Syrie. Cela souligne l’ampleur de la détérioration de la sécurité et l’instabilité en Syrie, et remet en question la viabilité de la Mission des Nations unies. Cette aggravation de la situation a été causée par les actions du régime Al Assad. Comme Kofi Annan l’a dit, le régime syrien porte la responsabilité principale pour mettre fin à la violence et je condamne dans les termes les plus forts son échec absolu à le faire. J’appelle aussi l’opposition armée en Syrie à arrêter la violence.

Cette évolution ne fait que souligner la nécessité pour la communauté internationale de se réunir de toute urgence pour obliger le régime à respecter ses engagements. Le Conseil de sécurité des Nations unies se penchera sur ses options, y compris pour l’avenir de la Mission des Nations unies en Syrie. La Syrie a occupé une grande place dans les discussions du Premier ministre au G20 au Mexique.



- Une victoire islamiste en Egypte est-elle pour changer la donne au Proche-Orient ?

Nous avons affirmé clairement que nous allions respecter le choix du peuple égyptien. Il est important que la transition mène à un gouvernement légitime et démocratique, soutenu par des institutions solides et responsables, et qui fournit une Constitution qui représente les intérêts de tout le peuple égyptien. Les partis politiques islamistes font leur apparition en Egypte de même qu’en Tunisie et en Libye après leurs révolutions respectives. Notre approche est que nous dialoguerons avec les nouvelles parties dans la région – y compris celles qui puisent leur inspiration de l’Islam – tout en restant fermes sur les principes de la non-violence, le respect de la primauté du droit et des droits de l’homme. Le test décisif pour tout les nouveaux gouvernements dans ces pays est de savoir comment ils agissent une fois au pouvoir; s’ils respectent les droits de l’homme et s’ils gouvernent au nom de tous leurs citoyens, et, finalement, s’ils sont prêts à céder le pouvoir lors des élections futures. Dans le cas de l’Egypte, nous espérons vivement que tout futur gouvernement voudra agir comme une force pour la paix et la stabilité régionale, notamment au maintien d’une relation productive avec Israël. Dans le court terme, il est aussi extrêmement important que le processus électoral soit équitable et transparent et reflète pleinement la volonté du peuple égyptien. C’est sur cela que nous nous concentrons dans nos discussions avec les autorités égyptiennes.



- Les pourparlers de paix au Proche-Orient sont au point mort depuis l’automne 2010. Israël continue sa politique de colonisation des territoires occupés. Comment une solution de paix peut-elle naître avec l’entêtement d’Israël qui agit en toute impunité devant l’inaction de la communauté internationale ?

Nous restons très préoccupés par l’impasse actuelle dans le processus de paix au Moyen-Orient. Notre objectif principal reste toujours une résolution juste et durable au conflit israélo-palestinien.
Nous nous sommes engagés à travailler à faire de cette ambition une réalité : la création d’un Etat palestinien souverain, indépendant, démocratique, viable et voisin, vivant aux côtés d’Israël en paix et en sécurité. Une démonstration audacieuse et décisive de la volonté politique et du leadership est nécessaire des deux côtés pour sortir de l’impasse actuelle. Nous continuons à exhorter les deux parties à se concentrer sur le dialogue, afin d’éviter toute mesure qui pourrait compromettre les perspectives de paix et d’œuvrer pour la reprise de négociations directes.

La position du Royaume-Uni sur les colonies israéliennes est très claire : la construction de colonies est illégale au regard du droit international, elle est obstructionniste par rapport aux efforts d’établir une paix durable au conflit israélo-palestinien et menace l’avenir d’une solution à deux Etats. Nous affirmons clairement notre position au gouvernement israélien et nous avons exhorté Israël à s’acquitter pleinement de ses engagements internationaux.



- Le Printemps arabe a démontré que la volonté des peuples est plus forte que celles des tyrans. Le soutien occidental aux régimes va-t-il céder devant le soutien au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ?

Le Printemps arabe a dominé les deux années que j’ai passées en tant que ministre pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Des défis énormes ont été surmontés, notamment en Libye et les gens de la région sont encore aux prises avec des circonstances difficiles et – dans le cas de la Syrie – des circonstances tragiques. Mais dans l’ensemble, le bilan de l’année dernière a été incroyablement positif, puisque les gens partout dans le Monde arabe ont été écoutés pour la satisfaction de leurs exigences pour des droits légitimes et pour la dignité. Pour le Royaume-Uni, cela s’est traduit par un renforcement de nos liens avec les pays d’Afrique du Nord et plus largement dans toute la région, y compris avec la société civile grâce à notre Programme de partenariat arabe (Arab Partnership). Nous allons continuer à soutenir la réforme politique et économique dans la région qui mènera à des sociétés plus ouvertes et plus responsables.



- Le Sahara occidental est aujourd’hui le seul conflit de décolonisation en Afrique. Quelle est la position britannique vis-à-vis de ce conflit ?

La position du Royaume-Uni est de soutenir fermement la primauté de l’Organisation des Nations unies – y compris le secrétaire général de l’ONU et le rôle de l’envoyé spécial. Le Royaume-Uni veut une solution pacifique et durable, une solution qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Une solution qui apportera non seulement la stabilité, mais contribuera aussi à ouvrir la voie à une meilleure coopération régionale, économiquement et politiquement. Nous croyons que le processus de l’ONU offre le meilleur moyen de parvenir à une solution durable.



- Les marchandises ont plus de facilités de mouvement entre les pays du nord et les pays du sud de la planète. Ne pensez-vous pas qu’il est temps aujourd’hui de permettre une libre circulation des personnes ?

Non, je ne suis pas d’accord. Alors que nous vivons dans un monde de plus en plus mondialisé où le volume de contacts interpersonnels est en augmentation, les Etats ont le droit absolu de contrôler et de sécuriser leurs frontières.



- La Grande-Bretagne va-t-elle permettre à un plus grand nombre d’Algériens d’accéder au visa d’entrée en Angleterre ?

Je suis au courant que Paul Morgan, directeur régional pour la UK Border Agency (UKBA), a été interviewé par la presse algérienne la semaine dernière – énonçant la politique en matière de visas pour le Royaume-Uni. Notre position est claire. Les procédures que nous employons pour les demandeurs de visa en Algérie sont les mêmes que dans n’importe quel autre pays. La politique en matière des visas est réglée par UKBA centralement et n’est pas spécifique à l’Algérie. Il n’y a pas de quota préétabli pour le nombre de visas que nous pouvons délivrer aux Algériens. Je suis conscient qu’un certain nombre de demandes sont refusées à cause d’une insuffisance de documents justificatifs pour soutenir les demandes. Cela peut être facilement résolu, en lisant et en suivant les directives claires sur le site web de l’UKBA. J’encourage ceux qui veulent se rendre au Royaume-Uni, pour y faire des affaires, visiter ou pour étudier, de présenter leur demande dans les meilleurs délais, et de s’assurer qu’ils suivent avec attention les directives sur le site web de l’UKBA.



- Où en est aujourd’hui la procédure d’extradition de Moumen Khalifa ?

Je comprends très bien que ce cas a eu une histoire longue et prolongée, et il continue à faire son chemin à travers les cours du Royaume-Uni. Il ne serait pas juste pour moi de spéculer sur une issue probable
http://www.elwatan.com/actualite/le-royaume-uni-se-tient-aux-cotes-de-l-algerie-dans-la-lutte-contre-le-terrorisme-24-06-2012-175991_109.php
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeSam 30 Juin - 13:50

mig29 a écrit:
Le Royaume-Uni se tient aux côtés de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme»
Alistair Burt. Ministre britannique chargé des Affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord
Il est attendu aujourd’hui en Algérie pour une visite de trois jours. Il affirme que son pays peut soutenir le gouvernement algérien à faire face à la menace terroriste.

Citation :
Vous effectuez votre troisième visite en Algérie, quels sont l’agenda et la portée de votre venue ?

C’est en effet ma troisième visite en Algérie. Je suis venu en novembre 2010, puis à nouveau au printemps de l’an dernier. J’ai aussi eu la chance d’accueillir le ministre Messahel à Londres.
L’Algérie et le Royaume-Uni ont établi une relation forte au cours des dernières années. La visite du ministre des Affaires étrangères, William Hague, à Alger en octobre 2011 a démontré notre volonté d’intensifier cette relation encore plus dans l’avenir. Les autorités algériennes partagent cette ambition. Sur le plan économique, il est dans nos intérêts tous les deux de continuer à rechercher des opportunités pour développer nos liens commerciaux. Il y a déjà plusieurs entreprises britanniques qui travaillent ici, et nous sommes impatients d’en voir beaucoup d’autres venir investir en Algérie – un pays au potentiel indéniable.
Ceci est bénéfique et pour le Royaume-Uni et pour l’Algérie.

En ce qui concerne la sécurité, nous continuons à considérer l’Algérie comme un précieux partenaire dans la lutte contre le terrorisme. La situation sécuritaire dans le Sahel, et plus particulièrement au Mali, est une grande préoccupation pour nos deux pays. Maintenir un dialogue excellent dans ce domaine et trouver les moyens de coopérer de manière concrète, c’est essentiel pour aborder le problème. L’Algérie a également un rôle important en tant que fournisseur d’énergie stable pour l’Europe, y compris le Royaume-Uni.
L’autre défi, dans les pays du Maghreb, est de parvenir à une coopération économique plus étroite, ce qui profiterait à l’économie et la sécurité de tous les pays de la région. Une plus grande intégration rendrait la région une destination plus attrayante pour l’investissement et faciliterait le commerce avec l’Union européenne, où le Royaume-Uni – en tant que champion enthousiaste de la politique de libre-échange – continue d’appuyer des arguments en faveur d’accords commerciaux plus libres avec les pays qui ne font pas partie de l’Union européenne. Il me tarde de pouvoir discuter de ces questions lors de ma visite.



- Quel regard porte la Grande-Bretagne sur la situation politique et celle des droits de l’homme en Algérie ?

L’Algérie a beaucoup de mérite pour le progrès qui a été réalisé dans le domaine des droits de l’homme depuis la période difficile des années 1990, bien qu’il reste encore des défis à relever. Le Royaume-Uni estime que les sociétés les plus ouvertes et les plus inclusives, dans lesquelles les citoyens sentent qu’ils ont une voix, sont le meilleur moyen d’assurer la stabilité et la prospérité à long terme. J’espère que les autorités algériennes vont continuer a réaliser des progrès, et ce, dans tous les domaines. J’ai suivi les élections législatives de mai avec un grand intérêt et j’ai été ravi de constater que celles-ci ont eu lieu dans une atmosphère calme et sereine. Nous avons salué la présence d’un plus large éventail d’observateurs internationaux, y compris ceux de l’Union européenne et des ONG.

Le programme de «partenariat arabe» du Royaume-Uni, lancé par William Hague l’année dernière, nous a permis de travailler avec les autorités algériennes dans des domaines tels que la coopération judiciaire, y compris un travail commun excellent sur le programme de réforme du système pénitentiaire, et nous travaillons également avec des groupes de la société civile, qui montrent un fort intérêt pour l’expérience et l’expertise du Royaume-Uni.



- Comment évaluez-vous la coopération entre la Grande-Bretagne et l’Algérie, sur les deux plans économique et politique ?
Le Royaume-Uni entretient une excellente relation bilatérale avec l’Algérie.

Son Excellence Monsieur Messahel et moi-même supervisons différents volets de la coopération dans le cadre d’un dialogue stratégique entre nos deux pays. Cela fonctionne très bien parce que nous avons travaillé à établir la confiance basée sur l’intérêt mutuel et des priorités partagées. Nous travaillons en étroite collaboration englobant un large éventail de domaines (lutte antiterroriste, énergie, coopération judiciaire et migration). Notre relation commerciale est également excellente et a connu une croissance à deux chiffres ces dernières années.

Il y a aussi une bonne coopération dans le domaine de la défense. Nous mettons également l’accent sur la satisfaction de la demande que nous constatons en Algérie pour la langue anglaise. L’ambassade britannique et British Council en Algérie font un travail novateur pour aider les entrepreneurs algériens à ouvrir et à diriger des écoles de haute qualité de langue anglaise dans tout le pays, en liaison avec les fournisseurs britanniques de matériel pédagogique.

Nous avons besoin de consolider ce progrès les années à venir. C’est pourquoi je suis ravi de voir un flux régulier de visiteurs britanniques du monde des affaires, du gouvernement et de la société civile, en Algérie. Ce sont des gens qui constatent les opportunités qui existent en Algérie et qui saisissent l’importance des potentialités du pays.
En tant que personne très attachée au rôle du Parlement dans l’Etat moderne, je serais heureux de voir des liens encore plus solides entre le Parlement du Royaume-Uni et celui de l’Algérie.



- L’accent est particulièrement appuyé ces derniers temps sur la coopération sécuritaire dans les rapports britanniques avec l’Algérie. Pourquoi ?
La sécurité nationale est un des piliers de la politique étrangère de la Grande-Bretagne. La protection des citoyens britanniques et des intérêts britanniques au Royaume-Uni et à l’étranger est d’une importance énorme pour nous. Nous reconnaissons et partageons les préoccupations de l’Algérie sur les développements récents dans le Sahel, et nous croyons que l’Algérie a un rôle clé à jouer dans la région.

C’est une des raisons pour lesquelles nous avons développé un dialogue tellement étroit entre nos deux pays sur la lutte contre le terrorisme, y compris à travers un comité bilatéral antiterroriste.
Le Royaume-Uni se tient aux côtés de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme et continuera à chercher des moyens pratiques par lesquels nous pouvons soutenir le gouvernement algérien à faire face à la menace terroriste. Nous avons également vu un nombre inquiétant d’enlèvements dans la région et nous appuyons fortement la position de l’Algérie sur le non-paiement des rançons aux terroristes. Nous allons continuer à travailler avec l’Algérie afin de promouvoir cette politique au niveau international.



- Ce qui a été qualifié de Printemps arabe semble virer aujourd’hui à l’hiver. Les analystes n’hésitent pas à remettre en cause les raisons de ces bouleversements et disent même qu’il s’agit d’un plan occidental de redistribution des cartes dans la région. Comment la Grande-Bretagne, qui connaît bien la région, analyse-t-elle la situation post-révoltes arabes ?

Je pense que le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord sont au début d’un changement qui s’étalera sur plusieurs générations. Ce changement a été dirigé par les gens de la région, par leur courage et leur détermination à construire une nouvelle politique de leur pays.
Il continue d’être dirigé par les gens de la région, et il ne revient pas à ceux en dehors de la région d’essayer d’imposer le rythme ou la nature du changement.

Beaucoup a déjà été accompli. Par exemple : le premier Parlement élu en Tunisie depuis les années 1950, avec 24% des sièges occupés par des femmes, et la Libye se dirige vers des élections après plus de 40 ans de dictature. Nous voyons des gouvernements obligés d’être plus sensibles aux exigences de leur peuple. Et un changement significatif dans la volonté des membres de la Ligue arabe à faire preuve de leadership en confrontant les crises auxquelles leur région est confrontée. Il y a de nombreux défis à relever, comme par exemple mettre fin à la terrible violence en Syrie. Mais au Royaume-Uni, nous restons optimistes quant aux changements en cours dans le Moyen-Orient. Comme je l’ai déjà dit, les sociétés les plus ouvertes et les plus inclusives sont la meilleure voie vers la stabilité et la sécurité.



- La Grande-Bretagne est contre une intervention militaire en Syrie et envisage une solution pacifique à la crise. Comment doit se traduire cette solution pacifique et votre pays tient-il à y contribuer ?

Tout d’abord, je regrette beaucoup que la Mission des Nations unies ait dû décider de suspendre les patrouilles et de restreindre les mouvements de leur personnel en raison de la violence croissante en Syrie. Cela souligne l’ampleur de la détérioration de la sécurité et l’instabilité en Syrie, et remet en question la viabilité de la Mission des Nations unies. Cette aggravation de la situation a été causée par les actions du régime Al Assad. Comme Kofi Annan l’a dit, le régime syrien porte la responsabilité principale pour mettre fin à la violence et je condamne dans les termes les plus forts son échec absolu à le faire. J’appelle aussi l’opposition armée en Syrie à arrêter la violence.

Cette évolution ne fait que souligner la nécessité pour la communauté internationale de se réunir de toute urgence pour obliger le régime à respecter ses engagements. Le Conseil de sécurité des Nations unies se penchera sur ses options, y compris pour l’avenir de la Mission des Nations unies en Syrie. La Syrie a occupé une grande place dans les discussions du Premier ministre au G20 au Mexique.



- Une victoire islamiste en Egypte est-elle pour changer la donne au Proche-Orient ?

Nous avons affirmé clairement que nous allions respecter le choix du peuple égyptien. Il est important que la transition mène à un gouvernement légitime et démocratique, soutenu par des institutions solides et responsables, et qui fournit une Constitution qui représente les intérêts de tout le peuple égyptien. Les partis politiques islamistes font leur apparition en Egypte de même qu’en Tunisie et en Libye après leurs révolutions respectives. Notre approche est que nous dialoguerons avec les nouvelles parties dans la région – y compris celles qui puisent leur inspiration de l’Islam – tout en restant fermes sur les principes de la non-violence, le respect de la primauté du droit et des droits de l’homme. Le test décisif pour tout les nouveaux gouvernements dans ces pays est de savoir comment ils agissent une fois au pouvoir; s’ils respectent les droits de l’homme et s’ils gouvernent au nom de tous leurs citoyens, et, finalement, s’ils sont prêts à céder le pouvoir lors des élections futures. Dans le cas de l’Egypte, nous espérons vivement que tout futur gouvernement voudra agir comme une force pour la paix et la stabilité régionale, notamment au maintien d’une relation productive avec Israël. Dans le court terme, il est aussi extrêmement important que le processus électoral soit équitable et transparent et reflète pleinement la volonté du peuple égyptien. C’est sur cela que nous nous concentrons dans nos discussions avec les autorités égyptiennes.



- Les pourparlers de paix au Proche-Orient sont au point mort depuis l’automne 2010. Israël continue sa politique de colonisation des territoires occupés. Comment une solution de paix peut-elle naître avec l’entêtement d’Israël qui agit en toute impunité devant l’inaction de la communauté internationale ?

Nous restons très préoccupés par l’impasse actuelle dans le processus de paix au Moyen-Orient. Notre objectif principal reste toujours une résolution juste et durable au conflit israélo-palestinien.
Nous nous sommes engagés à travailler à faire de cette ambition une réalité : la création d’un Etat palestinien souverain, indépendant, démocratique, viable et voisin, vivant aux côtés d’Israël en paix et en sécurité. Une démonstration audacieuse et décisive de la volonté politique et du leadership est nécessaire des deux côtés pour sortir de l’impasse actuelle. Nous continuons à exhorter les deux parties à se concentrer sur le dialogue, afin d’éviter toute mesure qui pourrait compromettre les perspectives de paix et d’œuvrer pour la reprise de négociations directes.

La position du Royaume-Uni sur les colonies israéliennes est très claire : la construction de colonies est illégale au regard du droit international, elle est obstructionniste par rapport aux efforts d’établir une paix durable au conflit israélo-palestinien et menace l’avenir d’une solution à deux Etats. Nous affirmons clairement notre position au gouvernement israélien et nous avons exhorté Israël à s’acquitter pleinement de ses engagements internationaux.



- Le Printemps arabe a démontré que la volonté des peuples est plus forte que celles des tyrans. Le soutien occidental aux régimes va-t-il céder devant le soutien au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ?

Le Printemps arabe a dominé les deux années que j’ai passées en tant que ministre pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Des défis énormes ont été surmontés, notamment en Libye et les gens de la région sont encore aux prises avec des circonstances difficiles et – dans le cas de la Syrie – des circonstances tragiques. Mais dans l’ensemble, le bilan de l’année dernière a été incroyablement positif, puisque les gens partout dans le Monde arabe ont été écoutés pour la satisfaction de leurs exigences pour des droits légitimes et pour la dignité. Pour le Royaume-Uni, cela s’est traduit par un renforcement de nos liens avec les pays d’Afrique du Nord et plus largement dans toute la région, y compris avec la société civile grâce à notre Programme de partenariat arabe (Arab Partnership). Nous allons continuer à soutenir la réforme politique et économique dans la région qui mènera à des sociétés plus ouvertes et plus responsables.



- Le Sahara occidental est aujourd’hui le seul conflit de décolonisation en Afrique. Quelle est la position britannique vis-à-vis de ce conflit ?

La position du Royaume-Uni est de soutenir fermement la primauté de l’Organisation des Nations unies – y compris le secrétaire général de l’ONU et le rôle de l’envoyé spécial. Le Royaume-Uni veut une solution pacifique et durable, une solution qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Une solution qui apportera non seulement la stabilité, mais contribuera aussi à ouvrir la voie à une meilleure coopération régionale, économiquement et politiquement. Nous croyons que le processus de l’ONU offre le meilleur moyen de parvenir à une solution durable.



- Les marchandises ont plus de facilités de mouvement entre les pays du nord et les pays du sud de la planète. Ne pensez-vous pas qu’il est temps aujourd’hui de permettre une libre circulation des personnes ?

Non, je ne suis pas d’accord. Alors que nous vivons dans un monde de plus en plus mondialisé où le volume de contacts interpersonnels est en augmentation, les Etats ont le droit absolu de contrôler et de sécuriser leurs frontières.



- La Grande-Bretagne va-t-elle permettre à un plus grand nombre d’Algériens d’accéder au visa d’entrée en Angleterre ?

Je suis au courant que Paul Morgan, directeur régional pour la UK Border Agency (UKBA), a été interviewé par la presse algérienne la semaine dernière – énonçant la politique en matière de visas pour le Royaume-Uni. Notre position est claire. Les procédures que nous employons pour les demandeurs de visa en Algérie sont les mêmes que dans n’importe quel autre pays. La politique en matière des visas est réglée par UKBA centralement et n’est pas spécifique à l’Algérie. Il n’y a pas de quota préétabli pour le nombre de visas que nous pouvons délivrer aux Algériens. Je suis conscient qu’un certain nombre de demandes sont refusées à cause d’une insuffisance de documents justificatifs pour soutenir les demandes. Cela peut être facilement résolu, en lisant et en suivant les directives claires sur le site web de l’UKBA. J’encourage ceux qui veulent se rendre au Royaume-Uni, pour y faire des affaires, visiter ou pour étudier, de présenter leur demande dans les meilleurs délais, et de s’assurer qu’ils suivent avec attention les directives sur le site web de l’UKBA.



- Où en est aujourd’hui la procédure d’extradition de Moumen Khalifa ?

Je comprends très bien que ce cas a eu une histoire longue et prolongée, et il continue à faire son chemin à travers les cours du Royaume-Uni. Il ne serait pas juste pour moi de spéculer sur une issue probable
http://www.elwatan.com/actualite/le-royaume-uni-se-tient-aux-cotes-de-l-algerie-dans-la-lutte-contre-le-terrorisme-24-06-2012-175991_109.php
Bonjour mig 29
Nous avons là un allié de poids dans cette lutte, eu égard à son savoir faire;du moins d'après ce top 10 des forces spéciales de lutte contre le terrorsme.Observons :

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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeSam 30 Juin - 14:00

excate la coopération anti terro reste de vigueur,
Mais le savoir faire de l'ANP n'est plus a démontrer et cela a été reconnu par la plupard
des pays d'europe d'oû la volonté d'échanger les savoirs faire de chacun pour enrailler ce fléau Wink
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MessageSujet: sujet du message    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeSam 30 Juin - 15:35

salut !
Voilà ce que je sais de la chooose
Les forces spéciales algériennes


________________________________________
les forces spéciales algérienne sont parmi les plus expérimentées au monde dans la lutte contre les groupes Terroristes voila Maintenant prêts de 20 ans que le pays lutte contre ce fléau ! , les forces spéciales Algérienne ont la particularité grâce a la politique de non aligné de l'Algérie de recevoir des formations de plusieurs pays dans le monde qui ne s'entendent pas toujours entre eux , d'autre pays politiquement alignés ne peuvent pas se le permettre les forces spéciales algériens on reçu des formations en : Russie , chine , Corée du sud , en Corée du nord dans les années 90 et introduction du kuk soul , au USA , en France ...ect .

on commence avec les plus célèbre en Algérie se sont les Paras commandos

ils utilisent différant armes : AK-103 , AKM-47 , Dragunov , G3 , PKM , RPK-74 , RPG-7 , AT-4 , AT-5 ...etc



Dernière édition par jacana23 le Sam 30 Juin - 16:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeSam 30 Juin - 15:55

le G.I.S est la force de frappe propre au DRS, mais aussi l'unité la plus spécialisée contre le terrorisme dans l'armée algérienne. Le GIS a été à l'avant-garde de la lutte contre-terroriste et cela dès 1991. Les opérations antiterroriste qu'a mené le GIS ont été a 80% attribuées à d'autres forces de sécurité pour des raisons de discrétion
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeJeu 2 Aoû - 21:53

Rapport 2011 du département d'Etat sur le terrorisme : Aqmi isolé en Algérie, ses «emplettes» en Libye inquiètent

Citation :
Le rapport 2011 du département d'Etat sur le terrorisme qui vient d'être rendu public paraît décalé par rapport à l'évolution de la situation au Sahel dans la continuité de la guerre en Libye. Il constate néanmoins un isolement d'Aqmi en Algérie et une «présence préoccupante» au Sahel. Entre-temps, les djihadistes ont transformé cette «présence» en mainmise sur le nord du Mali.

Le rapport annuel 2011 sur le terrorisme du département d'Etat américain est, sans surprise, conforme à l'agenda politique américain : il érige, une fois de plus, l'Iran comme le principal soutien mondial au terrorisme. Sans surprise, le «mal iranien» vu de Washington se situe dans le soutien que Téhéran apporte aux groupes de résistance, le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais. Le second constat, qui laisse quelque peu dubitatif, a trait à l'affaiblissement d'Al-Qaïda qui serait sur «le déclin» depuis la disparition de Ben Laden et plusieurs de ses lieutenants. Le réseau serait, selon le rapport, sur la «voie du déclin d'où il sera difficile de revenir». Mais, tempère le rapport, les groupes affiliés se multiplient et Al-Qaïda dans la péninsule Arabique en particulier constitue une «menace sérieuse», gagnant des territoires dans le sud du Yémen. Pour le département d'Etat, la région du Moyen-Orient, qui inclut traditionnellement l'Afrique du Nord, est restée «l'une des plus actives en termes d'activités terroristes» et certains groupes terroristes ont profité du «réveil arabe» pour exploiter la situation d'instabilité qui en a découlé. Le département d'Etat se dit particulièrement préoccupé par la dispersion d'armes et de munitions du stock libyen et la possibilité que les terroristes aient obtenu des systèmes de défense antiaériens portatifs ce qui «pose des risques significatifs pour la sécurité régionale et l'aviation civile».

UN CONSTAT DEJA DEPASSE POUR LE SAHEL

Le constat, qui porte sur 2011, paraît particulièrement dépassé quand on observe les conséquences de la «transition libyenne» - pour rester dans l'euphémisme - sur la région du Sahel et notamment au Mali. Mais déjà, pour 2011, le rapport qualifiait la présence et l'activité d'Aqmi dans le Sahel de «préoccupante». Il constate cependant que l'isolement d'Aqmi s'est accru en Algérie tandis que l'Etat «a augmenté ses efforts déjà substantiels pour cibler le groupe». Il n'empêche pas qu'en 2011, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a constitué une menace sécuritaire importante «principalement dans les régions montagneuses à l'est d'Alger et dans les vastes régions désertiques du Sud, proches des pays de la frontière sud de l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et au Niger». Le rapport note que les forces de sécurité algérienne sont parvenues à isoler Aqmi dans le Nord diminuant ses actes terroristes réussis. Mais malgré cet effort, apprécié, Aqmi a exécuté des attaques suicide, des attentats à l'explosif et parfois des embuscades dans les zones rurales hors d'Alger. Le groupe terroriste a poursuivi ses prises en otages d'Occidentaux dans le but d'obtenir le paiement de rançons lucratives. Le rapport, citant des responsables algériens, évoque des liens entre Aqmi et des groupes djihadistes africains comme les Chebab somaliens ou Boko Haram nigérian. Le rapport énumère les différents attentats terroristes enregistrés au cours de l'année. Avec au début de février le premier enlèvement d'un étranger en Algérie par un groupe terroriste depuis 2003. Trois autres étrangers seront enlevés plus tard en octobre, dans les camps de Tindouf et leur libération aurait permis au Mujao d'engranger la bagatelle de 15 millions d'euros.

LE RECUL SUR LE CHEQUE NOTE

L'action des services de sécurité a abouti, selon une compilation des rapports de presse, à la liquidation ou la capture de 800 personnes suspectées de terrorisme. L'Algérie, indique le rapport, a continué de participer au programme d'assistance antiterroriste du département d'Etat. « Des programmes ont été établis pour accroître la capacité existante en construisant une coopération pour la formation de compétences dans le domaine des enquêtes, de l'investigation scientifique et la sécurité des frontières». Dans le domaine de la lutte contre le financement du terrorisme, l'Algérie est membre du Groupe d'action financière pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, elle a accueilli une de ses sessions en 2011. Le rapport signale le recul au début 2011 sur l'imposition du paiement obligatoire par chèque des «transactions financières supérieures à 6670 $ US» qui devait «accroître la transparence financière, le suivi du financement illégal du terrorisme et réduire la possibilité de la corruption».
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5171484
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeDim 9 Sep - 11:31

Alors que la France pousse à l'intervention au Mali : Aqmi ressort la carte des otages français

Citation :
Le groupe terroriste Aqmi a décidé de mettre la pression médiatique sur le gouvernement français en adressant à un média mauritanien une vidéo, présumée avoir été enregistrée le 29 août dernier. Quatre otages y disent leur lassitude et demandent à Francois Hollande et au groupe Areva de les libérer même si cela coûte un «prix fort».

Le site mauritanien Sahara Media a diffusé, hier, une vidéo de quatre otages français détenus par Aqmi (Al-Qaïda pour le Maghreb islamique) qui aurait été enregistrée le 29 août dernier. Les otages, entourés par des hommes armés de kalachnikovs, en appellent au président François Hollande et au gouvernement français pour leur demander de s'entendre avec Aqmi et d'éviter de recourir aux moyens militaires pour essayer de les libérer. Ils mettent également la pression sur leur employeur, l'entreprise Areva, en rappelant qu'elle a failli au devoir de prendre les mesures nécessaires pour les protéger. Le groupe djihadiste met ainsi la pression sur les autorités françaises qui ont multiplié ces derniers temps un discours favorable à une intervention militaire au nord du Mali. Les quatre otages français sont détenus par Aqmi depuis près de deux ans. Le plus âgé d'entre eux, Daniel Laribbe, ancien cadre à Areva, qui exploite des mines d'uranium au nord du Niger, avait le discours le plus structuré. Il s'est d'abord adressé à sa famille pour regretter de n'avoir pu assister à l'anniversaire de sa mère (94 ans) et au 40e anniversaire de son mariage, avec Françoise, son épouse, qui avait été enlevée avec lui avant d'être libérée, probablement contre le versement d'une rançon. Daniel Laribbe demande à son épouse de prendre un avocat pour défendre leur cause. Daniel Laribbe a surtout interpellé l'entreprise Areva qui, a-t-il dit, «est pleinement responsable de ce qui est arrivé».

UN PRIX FORT A PAYER

«Il y a peut-être un prix fort à payer, mais ce prix fort est à la hauteur du manque de précautions préventives (...) qui n'ont pas été prises à Arlit pour nous protéger. Aussi, je demande à Areva d'intervenir activement pour obtenir notre libération», a-t-il ajouté. Pierre Legrand, le plus jeune des otages français, s'adresse à son entreprise, la Sogea Satom: «Est-ce que vous m'avez oublié ? 700 jours, c'est beaucoup trop… Je vous demande de faire le maximum auprès d'Al-Qaïda pour que je sois libéré le plus rapidement possible et que je puisse retrouver ma famille».

Un autre otage, Thierry Dole, à l'apparence fatiguée, a indiqué qu'il est sans médicaments depuis 63 jours et qu'il en est au 714e jour de détention au Sahara. «Je suis avec mes collègues, épuisé par ces deux ans de détention. Pourtant, Al-Qaïda fait des efforts pour nous tenir en vie…». Il demande aux familles «d'encourager les entreprises, le gouvernement et le président de la République à nous sortir d'ici. Cela fait bientôt deux ans. C'est le salarié qui va s'adresser à son employeur. Ca doit être une lourde charge que d'avoir trois salariés en détention. (...) S'il m'arrive un évènement dramatique, je demande au président de la République de ne pas faire d'attaque et de continuer la négociation.» Il lui demande ainsi qu'à son gouvernement d'aller «directement au but qui est de nous sortir de là….» Les choses «peuvent ne pas être faciles mais c'est le prix à payer».

AVERTISSEMENT

Pour rappel, ce sont en tout sept étrangers qui ont été enlevés le 16 septembre 2010, à Arlit, un site d'extraction d'uranium du nord du Niger. Outre Daniel Larribe, cadre du groupe nucléaire français Areva et son épouse Françoise, cinq autres employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) de son sous-traitant Satom avaient été enlevés. L'épouse du cadre d'Areva et deux employés (le Togolais et le Malgache) ont été libérés le 27 avril 2010. Pour Aqmi, le prix à payer est de 90 millions d'euros. De quoi renflouer considérablement les caisses du mouvement terroriste. La diffusion de la vidéo est aussi une pression et avertissement pour le gouvernement français. Paris soutient fortement l'idée d'une intervention militaire étrangère (à laquelle la France apporterait un appui logistique) pour déloger les djihadistes (Ançar Eddine, Aqmi et Mujao) des villes du nord du Mali tombées entre leurs mains.

Pour rappel, il reste également des otages algériens, tous membres du personnel du consulat de Gao, entre les mains du Mujao. Ce dernier a annoncé avoir assassiné Tahar Touati après l'expiration d'un ultimatum exigeant la libération de trois responsables d'Aqmi.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5172752
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeVen 1 Fév - 16:27

une coopération algéro-britannique contre le terrorisme
Citation :
Le Premier ministre britannique, M. David Cameron, est arrivé hier à Alger pour une visite de travail de deux jours en Algérie. M. Cameron a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediène par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, et des membres du gouvernement.Accompagné du ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, M. Cameron s’est recueilli au sanctuaire des Martyrs à Alger, à la mémoire des martyrs de la guerre de Libération nationale. Il a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative et a observé une minute de silence. Une séance de travail a regroupé, juste après, M. Abdelmalek Sellal, et le Premier ministre britannique, M. David Cameron, au Palais du gouvernement. Ont participé à la séance de travail, les ministres de l’Intérieur et des Collectivités locales, des Affaires étrangères, de l’Energie et des Mines, de la Santé, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines.

La visite du Premier ministre britannique intervient deux semaines après l’attaque menée sur le site gazier de Tiguentourine (In Amenas) par un commando terroriste qui a fait 37 morts, dont quatre Britanniques. Cette visite sera une occasion pour le haut responsable britannique d’évoquer cet événement dans le cadre plus global de la lutte antiterroriste et du renforcement du dialogue politique entre l’Algérie et le Royaume-Uni. M. Cameron qui sera reçu par le président, Abdelaziz Bouteflika, aura l’occasion de faire partager les vues et analyses de la Grande-Bretagne sur un certain nombre de questions d’intérêt commun et sur des dossiers en relation avec l’actualité régionale et internationale. Les discussions devraient notamment porter sur la menace extrémiste dans la région et sur l’intervention militaire française, soutenue par Londres, au Mali voisin pour repousser les groupes terroristes qui occupaient le nord du Mali. Ce sera également une opportunité pour renforcer le dialogue en vue de promouvoir la coopération bilatérale. Dans ce contexte, le Premier ministre britannique devra, notamment, discuter avec les dirigeants algériens des investissements en Algérie du géant britannique BP, après l’attaque du site d’In Amenas. Il est venu établir «un partenariat avec l’Algérie pour lutter contre la menace terroriste», comme l’a annoncé sa porte-parole à Londres.

Lors de ses entretiens avec son homologue algérien, Abdelmalek Sellal, et avec le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, M. Cameron «évoquera la manière de renforcer les relations bilatérales», a indiqué aux médias la porte-parole du Premier ministre britannique.

«Les discussions devraient se concentrer sur le renforcement de la coopération en matière de sécurité et voir comment nous pouvons travailler à un partenariat avec les Algériens afin d’apporter une réponse ferme, patiente et intelligente pour faire face à la menace terroriste», a-t-elle ajouté. La visite de M. Cameron en Algérie, qui est la première d’un Premier ministre britannique depuis l’indépendance du pays en 1962, vient confirmer l’excellence des relations politiques et économiques entretenues par les deux pays, et l’aboutissement de l’évolution crescendo des relations bilatérales et un «nouveau départ». La coopération algéro-britannique est «incroyablement positive», de l’avis des nombreux responsables britanniques qui se sont exprimés récemment sur l’Algérie. Ces derniers ont souligné que les deux parties sont en train de mettre en place de solides fondements pour promouvoir, de façon remarquable, les relations tous azimuts. Alger et Londres, qui entretiennent un bon niveau de coopération, expriment une «convergence totale», notamment dans le domaine de la lutte antiterroriste. À ce propos, il convient de rappeler la déclaration du Premier ministre britannique faite au lendemain de la prise d’otages d’In Amenas, dans laquelle M. Cameron a soutenu publiquement la démarche de l’Algérie face à la menace terroriste, affirmant notamment que le Royaume-Uni continuerait de travailler avec l’Algérie
http://www.latribune-online.com/evenement/78105.html
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeVen 8 Fév - 18:19

Citation :
Caserne attaquée par 50 hommes armés, six militaires blessés

Des militaires algériens ont été attaqués dans leur caserne mercredi soir par une cinquantaine d'hommes lourdement armés.

Cinquante hommes munis de lance-roquettes antichars ont attaqué une caserne du nord-est algérien. L'armée a riposté en faisant usage de son aviation, a indiqué jeudi un journal faisant état de deux assaillants tués et de six militaires blessés.

Un assaillant a également été blessé dans l'attaque, qui a eu lieu mercredi soir et visé une caserne militaire à Khenchelam, à 540 km au sud-est d'Alger, selon le quotidien "El-Khabar" qui cite une source de la sécurité. Les armes utilisées dont des RPG provenaient de Libye, a-t-on précisé de même source ajoutant que des Tunisiens et des Libyens figuraient parmi les assaillants.

L'attaque a commencé par l'enlèvement de deux civils dont le chauffeur d'un camion qui ravitaillait la caserne en produits alimentaires. Le camion a été rempli d'armes lourdes par les assaillants et a été utilisé pour forcer l'accès à la caserne tandis qu'un second groupe échangeait des tirs avec les militaires.

L'échange de feu a duré trois heures durant lesquelles l'armée a utilisé des avions de guerre, des hélicoptères et l'artillerie, selon la même source. Une opération de ratissage est en cours pour rechercher le reste du groupe armé alors que l'assaillant capturé était interrogé.

Source: ATS

http://www.arcinfo.ch/fr/monde/caserne-attaquee-par-50-hommes-armes-six-militaires-blesses-577-1117208
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeVen 1 Mar - 13:24

En échange d'informations : Proposition de survol du territoire algérien par des drones américains

Citation :
L'ambassadeur américain, à Alger, ainsi que de hauts responsables du contre-terrorisme, suggèrent de proposer à l'Algérie de partager davantage d'informations pour aider les forces de sécurité algériennes à éliminer ou capturer des terroristes, aussi bien à l'intérieur qu'aux frontières du pays. C'est ce que révèle un récent article du «New York Times». Cette approche, ajoute le quotidien dans son édition du 26 février 2013, «témoigne de l'appui croissant au sein de l'administration» américaine à prendre des mesures «plus énergiques contre les extrémistes, dans la région» depuis l'attaque du site gazier de Tiguentourine (In Amenas), le mois dernier, qui a fait 37 morts dont 3 Américains.

Les Etats-Unis proposent donc de partager des informations recueillies par leurs drones de surveillance pour permettre aux forces de sécurité en Algérie de «s'engager dans des opérations, tant à l'intérieur, et peut-être, d'une manière limitée, à l'extérieur des frontières», ajoute le « NYT ». Le journal cite un «câble adressé», la semaine dernière, au Département d'Etat, par Henry S. Ensher, dans lequel l'ambassadeur américain, à Alger, «a insisté pour que la poursuite du terroriste, Mokhtar Belmokhtar, le cerveau de l'attaque du champ gazier, soit une priorité». Et pour ce faire, M. Ensher recommande à l'Administration Obama de dire aux autorités algériennes que «si elles permettent aux Etats-Unis de laisser survoler des drones, non armés, la zone frontalière de l'Algérie, notamment avec le Mali, les Américains partageraient l'information avec le gouvernement algérien», ajoute encore le « NYT ». Selon le quotidien newyorkais, citant un responsable américain qui a requis l'anonymat, il y a un consensus au sein des décideurs politiques et sécuritaires, aux Etats-Unis que Belmokhtar et les membres d'Aqmi «devraient être agressivement poursuivis». La même source a indiqué qu'aucune décision ne semble avoir été prise, pour l'instant, pour «présenter une proposition formelle à l'Algérie».

L'article révèle aussi que pendant la prise d'otages de l'usine de gaz d'In Amenas, l'Algérie a permis à un drone de surveillance américain « Predator » de survoler le complexe, mais a insisté pour que cette opération cesse une fois l'assaut terminé. Enfin, le journal affirme que les responsables américains ont «décelé un éventuel changement de position des responsables algériens», pour s'éloigner de «leur vieille politique» de «ne pas effectuer d'opérations militaires à l'extérieur des frontières du pays». «Des officiels algériens ont récemment déclaré aux États-Unis qu'ils étaient prêts à mener des opérations dans les zones frontalières», affirme la source anonyme au « New York Times ».

affraid
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5179867


oups :
n'importe quoi surtout pas çà je suis contre le survol du territoire algérien avec leurs drones il y a toujours anguille sous roche de la part des USA,
j'espére que l'Algérie ne tombera pas dans ce systéme ensuite l'Algérie a suffisament de moyen financiers pour s'en procurer sans fair appel aux autres
donc cette demande est a bannir ,
j'epére qu'a cette interlude Alger va s'en procurer au plus vite,
on est mieux servi que par soit même....!
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeVen 1 Mar - 13:51

ha non,
Alors les avoins de chasse français et maintenant Question des drones US
l'Algérie serait'il en train de ce faire berner par des soit disant aide Rolling Eyes
le plus simple comme la dit DSI procurer vous des drônes et je suis étonner que cela ne soit pas déjà fait scratch
cela fait plus de vingts ans que l'Algérie combat le terrorisme sans l'aide de personne et maintenant tout le monde veulent l'aider ,
bizarre tout çà ,
les US veulent aider a combattre le térrorisme qu'ils aille au mali aux côté des maliens et surtout des Français qui le font si bien,
pas de drones US dans le ciel algérien les drones c'est plutôt dans le ciel du mali .
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeVen 1 Mar - 16:18

j'espére pour vous que boutef refusera cette proposition et accord ,
Evil or Very Mad pas de doute les américains on quelque chose derriére la tête Question
depuis quand les états- uni ce souci de l'Algérie scratch

@Ninja
Citation :
les drones c'est plutôt dans le ciel du mali
il y a déjà des drones US dans le ciel du mali et d'aprés bfmtv les usa aurait proposer des drones a l'Algérie,
part-contre il ne disent pas si c'est pour achat ou justele survol de l'algerie coté malien (frontiere) Question
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeVen 1 Mar - 22:27

Citation :
Les Américains prêts à partager les données des drones de surveillance avec les Algériens
Les Algériens pourraient mener des opérations contre les terroristes en dehors des frontières
L'ambassadeur des États-Unis à Alger et des officiels de haut niveau de la lutte contre le terrorisme ont proposé de partager plus d'informations avec les forces de sécurité algériennes afin de les aider à capturer ou à tuer des terroristes sur leur sol ou dans des zones proches de leurs frontières, rapporte le New‑York Times dans son édition de ce mercredi 27 février. Cette approche reflète le soutien croissant au sein de l'administration américaine pour une action plus énergique contre les extrémistes dans la région depuis l'attaque d'un champ gazier en Algérie, précise la même source.

Dans un câble diplomatique envoyé la semaine dernière au Département d'État, Henry S. Ensher, ambassadeur US à Alger, a considéré que la traque de Mokhtar Belmokhtar, le cerveau de l'attaque d’In Amenas, comme une priorité, rapporte le journal américain. Pour ce faire, il a recommandé à l'administration Obama de dire aux Algériens qu’ils permettent à des drones américains non armés de survoler la bande frontalière de l'Algérie avec le Mali. Les Américains partageront alors l'information collectée par lesdits drones avec le gouvernement algérien.

Les États-Unis ont longtemps cherché la coopération de l'Algérie dans la lutte antiterroriste, et le partage d’informations avec un gouvernement qui a jalousement gardé sa souveraineté serait une étape importante vers cet objectif, souligne le New-York Times. Pendant l’attaque contre l’usine de traitement de gaz à In Amenas, l’Algérie avait permis à un drone de surveillance Predator américain de survoler le complexe gazier mais avait insisté pour que le drone se retire dès la fin de l'assaut, affirme le journal.
Les responsables américains pressentent un éventuel changement dans la position des responsables algériens quant à leur politique de ne pas mener des opérations militaires en dehors de leurs frontières, croit savoir le journal américain. Les officiels algériens ont récemment déclaré aux États-Unis qu'ils étaient prêts à mener des opérations dans les zones frontalières, selon un responsable américain.

Des mesures énergiques dans la région du Sahel

Selon le New-York Times, Il y a eu un large consensus parmi les décideurs et les responsables du renseignement lors d'une réunion à la Maison Blanche, la semaine dernière sur le fait que Mokhtar Belmokhtar et des membres d'Al‑Qaïda au Maghreb islamique devraient être pourchassés. Mais aucune décision ne semble avoir été prise sur le fait de présenter une proposition formelle aux Algériens, ajoute la même source.

L'idée de prendre des mesures plus énergiques dans la région du Sahel a été soutenue ces derniers mois par Michael Sheehan, le responsable de la lutte contre le terrorisme au Pentagone, ainsi que par Daniel Benjamin, qui était jusqu’au mois de décembre le principal responsable du la lutte contre le terrorisme au Département d’État américain.

La présence plus répandue d’extrémistes au Mali est devenue une préoccupation croissante pour l’ambassadeur américain à Alger ainsi que pour le général Gen Carter F. Ham, le chef d’Africom et pour les responsables de la lutte contre le terrorisme au Pentagone et au Département d'État.
Citation :
http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/les-algeriens-pourraient-mener-des-operations-contre-les-terroristes-en-dehors-des-frontieres_23939.html
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeSam 2 Mar - 20:04

UTILISATION DES DRONES AMÉRICAINS À NOS FRONTIÈRES SUD

Les deux options que propose Washington

Citation :
La première consiste en l'achat, par l'Algérie, des drones pour la surveillance des frontières et traquer les éléments terroristes dans la région. La seconde porte sur l'ouverture de l'espace aérien algérien pour le passage des drones US. Nos sources précisent que les Etats-Unis «ne vendent jamais de drones armés aux autres pays». Et «la vente de drones de surveillance passe par un processus très long et compliqué». Or, le temps urge. Il ne reste donc que l'option de l'ouverture de l'espace aérien.
Dans ce cas, les Américains monnaient le passage de leurs avions par un échange d'informations. «En échange de l'ouverture de l'espace aérien, les Américains vont fournir de l'information sur le mouvement et la position des groupes terroristes dans la région et le long des frontières algériennes»,

franchement j'espére qu'ils vont prendre la premiere solution c'est tellement plus logique
http://www.lexpressiondz.com/actualite/169915-les-deux-options-que-propose-washington.html
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeSam 2 Mar - 22:10

alors là les Américains m'étonneront toujours, affraid
en voilà une proposition,
surtout que les usa ne vendent jamais de drones armés aux autres pays
une Offre a saisire et a ne pas louper
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeSam 2 Mar - 22:17

et pourquoi pas les deux 969227
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitimeMar 5 Mar - 12:54

L'Algérie, seule puissance régionale à lutter contre le terrorisme

http://www.derechos.org/peace/mali/doc/mali92.html
[b]
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MessageSujet: Re: terrorismes dans le monde (et coopèration)    terrorismes dans le monde (et coopèration) - Page 3 I_icon_minitime

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