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 AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE

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MessageSujet: MARINS OTAGES DANS LES EAUX SOMALIENNES   AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE  I_icon_minitimeVen 14 Oct - 22:09

MARINS OTAGES DANS LES EAUX SOMALIENNES
«Les pirates ont changé de négociateur», selon les familles
Citation :
«Les pirates ont changé de négociateur», la nouvelle s’est répandue ce jeudi comme une traînée de poudre. L’information n’a pas rassuré pour autant les familles des 17 marins retenus en otages en Somalie, convaincues que cette nouvelle donne allait encore ralentir le rythme des négociations. Réunis ce jeudi avec le directeur d’IBC, armateur du navire, les proches des marins voulaient avoir un maximum d’informations suite à la libération des deux otages.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Une effervescence sans précédent a gagné les proches des 17 marins du Blida depuis la libération de Toudji Noureddine qui a souffert d’un malaise cardiaque à bord du vraquier. Depuis ce mercredi, les familles n’ont cessé les contacts entre eux pour avoir un maximum d’informations sur les circonstances de la libération du marin et sur le sort des autres otages. M. Nacereddine Mansouri, directeur général de l’entreprise internationale Built Carriers, a dû répondre aux questions des membres des familles et avec qui il s’est d’ailleurs longuement réuni tout au long de la journée du jeudi. L’information du changement de négociateur par les pirates a, cependant, déstabilisé les présents, convaincus que les négociations allaient encore prendre beaucoup de temps. L’information leur est parvenue par le biais du site internet Somalian Report, qui avait donné l’information selon laquelle les pirates avaient revu à la hausse le montant de la rançon et avait mis fin à la mission d’un certain «Ali» qui avait été tout au long des dernières semaines derrière le contact permanent entre l’affréteur jordanien Leadarrow et les pirates somaliens. «Nous avons été informés que les négociations allaient aboutir quand les pirates ont changé d’avis concernant la rançon. Cela nous a inquiétés et nous redoutons cette remise du compteur à zéro. Combien de temps allons-nous encore attendre avant de voir ces fameuses négociations aboutir ? Cela fait dix mois que nos proches sont aux mains des pirates et vivent un calvaire quotidien. Ce sont nos autorités qui doivent intervenir en urgence», s’indigne Faouzi Aït Ramdane, fils d’un des marins. Ce dernier dira, par ailleurs, que les autres familles quoique satisfaites du fait que le marin ait été libéré, n’en sont pas moins inquiètes quant au sort des autres otages. «La plupart des marins ont embarqué en souffrant de maladies chroniques. Et si l’un d’eux souffrait aussi d’un problème de santé et qu’il ne puisse pas être évacué à temps ? Nous sommes de plus en plus inquiets pour eux», confie Faouzi Aït Ramdane. Du côté d’IBC, point de nouvelles informations sur le sort des marins et l’état des négociations entre les deux parties, pirates-affréteur sauf que les négociations se poursuivent toujours. Ce mercredi, M. Mansouri nous avait déclaré que toutes les dispositions allaient être prises pour un rapatriement dans les meilleures conditions du marin libéré, ce dernier ayant été admis dans un hôpital de Djibouti. Les familles des marins disent pour leur part rester mobilisées plus que jamais dans les prochains jours. Au cours des dix derniers mois, les familles des marins otages n’ont cessé de se mobiliser pour exiger que l’Etat algérien pèse de tout son poids pour permettre la libération des 17 marins. Ces derniers sont retenus depuis le 1er janvier dernier par des pirates somaliens au large du port de Salaleh, dans le sultanat d’Oman.
F.-Z. B
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/10/15/article.php?sid=124412&cid=2
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MessageSujet: Re: AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE    AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE  I_icon_minitimeVen 14 Oct - 22:11

absolument cela aurait dû être fait depuis longtemps
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MessageSujet: MARINS OTAGES À BORD DU VRAQUIER BLIDA   AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE  I_icon_minitimeJeu 20 Oct - 11:05

Citation :
Les familles des 16 marins retenus en otage à bord du navire Blida ont décidé de reprendre la mobilisation et d’organiser de nouveau des sit-in et des rassemblements de protestation dès la semaine prochaine. Elles comptent ainsi exprimer leur inquiétude concernant la situation des marins qui se dégrade de jour en jour.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - «Nous avons assez attendu et nous n’avons que faire des promesses, l’état de santé des marins est plus que préoccupant après dix mois passés à bord du Blida dans des conditions déplorables et un stress continu», témoigne Faouzi, fils du marin Aït-Ramdane. Faouzi précisera que la visite faite au siège d’International Built Carriers (IBC), filiale de la Cnan et affréteur du navire, ne leur a pas permis d’avoir des nouvelles des otages retenus sur le vraquier dans les eaux somaliennes. «Ils nous disent que les négociations se poursuivent et qu’il n’y a cependant rien de nouveau quant à leur éventuelle libération. Notre patience a atteint ses limites et nous craignons que le grave problème de santé qu’a subi le marin Toudji ne se reproduise», dira Faouzi Aït-Ramdane. Ce dernier annoncera, d’ailleurs, qu’à partir de la semaine prochaine, les familles, toujours mobilisées, reprendront de nouveau les rassemblements de protestation pour dénoncer «la léthargie des autorités algériennes face au drame que vivent les marins et leurs proches». Pour sa part, le marin Toudji, libéré à la fin de semaine dernière après un malaise cardiaque, est arrivé en Algérie il y a trois jours. Jusqu’à hier, il n’avait toujours pas rejoint sa famille, selon ses proches. Il a fait dès son arrivée un bref séjour au service cardiologie de l’Hôpital central de l’armée. Selon son frère, Toudji est cependant en bonne santé.
F.-Z. B.

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/10/20/article.php?sid=124710&cid=2
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MessageSujet: Re: AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE    AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE  I_icon_minitimeJeu 3 Nov - 13:21

Libération des 25 marins de l'équipage du navire MV Blida


Les 25 marins de l'équipage du navire MV Blida, qui avait fait l'objet d'un acte de piraterie en haute mer en janvier dernier, ont été libérés jeudi matin, a annoncé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Amar Belani dans une déclaration écrite.


"C'est avec une grande joie et un profond soulagement que nous annonçons la libération, ce matin, des 25 marins de l'équipage du navire MV Blida qui étaient otages des pirates somaliens", a indiqué le porte-parole du MAE.

Le vraquier battant pavillon algérien, MV Blida, avait été victime le 1er janvier 2011 d'un acte de piraterie en haute mer, alors qu'il se dirigeait vers le port de Mombasa au Kenya.

Le navire avait à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 de nationalité algérienne. Deux marins, un Algérien et un Ukrainien avaient été libérés le 12 octobre dernier, rappelle-t-on
http://www.elwatan.com/actualite/liberation-des-25-marins-de-l-equipage-du-navire-mv-blida-03-11-2011-146103_109.php
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MessageSujet: Re: AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE    AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE  I_icon_minitimeJeu 3 Nov - 14:36

Une rançon aurait été payée aux pirates

Les marins algériens détenus par des pirates somaliens libérés (Actualisé)
Citation :
Après onze mois de captivité, les marins algériens détenus par des pirates somaliens on été libérés, a annoncé, ce jeudi 3 novembre, le ministère des Affaires étrangères. « C’est avec une grande joie et un profond soulagement que nous annonçons la libération, ce matin, des 25 marins de l’équipage du navire M/V Blida qui étaient otages des pirates somaliens depuis le 1er janvier 2011 », a indiqué Amar Belani, porte‑parole du ministère des Affaires étrangères dans une déclaration.

« Le navire, qui se dirige actuellement vers la haute mer, sera sécurisé par les forces navales internationales, qui opèrent dans la région sous mandat des Nations Unies, et il mettra environ trois jours pour rejoindre le port de Mombasa », a‑t‑il ajouté. « Toutes les dispositions ont été prises par l’État algérien pour procéder, dans les meilleures conditions possibles, au rapatriement de nos ressortissants dont l’état de santé n’inspire pas d’inquiétude », a‑t‑il précisé.





Une rançon de 3,5 millions de dollars ?



Selon le journal en ligne Somalia Report, les marins ont été libérés en échange d’une rançon de 3,5 millions de dollars, payée par l’armateur du MV Blida. Le magazine, qui cite un pirate somalien, affirme que les preneurs d’otages avaient initialement exigé le paiement d’une rançon de 7 millions de dollars avant d’accepter de diviser cette somme par deux. La somme en cash a été livrée mercredi soir et les otages ont été libérés jeudi matin, après le comptage et le partage de l’argent. Deux autres pirates et un responsable local ont confirmé cette version, selon Somalia Report.



La libération des otages est intervenue après plusieurs mois de négociations difficiles, marquées par des changements de négociateurs, des menaces de tuer l’équipage et des négociations sur le montant de la rançon, ajoute le magazine. Les demandes de rançon sont allées de 4 à 7 millions de dollars, selon la même source. L’équipage du navire était composé de 17 Algériens, six Ukrainiens, deux Philippins, une Jordanienne et une Indonésienne. Mais deux membres de l’équipage, un Algérien et un Ukrainien, avaient été libérés en octobre pour des raisons médicales.



Mais l’Alger dément avoir payé une rançon pour obtenir la libération de ses marins. « L’Algérie a une position doctrinale immuable et connue y compris au sein du système des Nations unies. Cette position constante, nous l’avons réaffirmée à de nombreuses reprises : l’Algérie ne verse pas de rançons et elle condamne fermement cette pratique, qu’elle soit le fait des États ou d’organismes parapublics ou privés. D’ailleurs, après l’adoption de la résolution 1904 du conseil de sécurité, nous poursuivons nos efforts avec certains de nos partenaires pour criminaliser effectivement le paiement des rançons qui constitue une des sources principales du financement du terrorisme et du crime organisé », a précisé M. Belani. Alger ne dément pas toutefois clairement que l’armateur ait pu payer une rançon.
http://www.tsa-algerie.com/divers/les-marins-algeriens-detenus-par-des-pirates-somaliens-liberes-actualise_18037.html
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MessageSujet: Re: AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE    AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE  I_icon_minitimeJeu 3 Nov - 22:26

Libres depuis Hier soir, ils ont faillis, selon des rapports des forces internationales, être une seconde fois arraisonnés par des pirates il y a juste trois heures. "Le navire a échappé miraculeusement à une deuxième tentative d'abordage en prenant de vitesse les assaillants", affirme une source militaire; cette seconde attaque a eu lieu à 19h04, heure locale, au large du Kenya.
L'Algérie a-t-elle payée une rançon?
Oui et non


Contrairement à ce qui a été affirmé, le gouvernement Algérien n'a pas payé de rançon en vertu du droit, par contre l'armateur (International Bulk Carrier) lui a payé 4.5 millions de dollars. Cette somme représente un million de plus de la prime couverte par son assurance risque de guerre, qui était de 3.5 millions de dollars.
C'est même l'entêtement du gouvernement Algérien à ne pas payer de rançons, qui a fait que les otages soient restés captifs aussi longtemps à Wisil, dans le centre de la Somalie. International Bulk Carrier est une filiale du pavillon national (CNAN).
Excédés par l'attitude d'Alger, les pirates, tous membres du clan de Garaad (un ancien militaire Somalien) de la province du Mudug, avaient menacé d'exécuter les otages à plusieurs reprises, la dernière fois en Août dernier.
Réclamant des le départ sept millions de dollars contre la libération de l'équipage (17 Algériens, 6 Ukrainiens, 2 philippins, 1 Jordanien et 1 Indonésien), et s'attendant à une négociation "classique", qui consiste, pour l'armateur ou à son assureur, à sous-enchérir de moitié la première somme demandée dans les trois à quatre mois qui suivent, les preneurs d'otages ont vite déchanté devant l’obstination et des annonces du gouvernement Algérien et ont menacé de tuer les otages.
Abdulrazak Sanwein, chef du clan des Saad qui a "vendu" les otages au clan de Garaad, a du par deux fois changer de négociateur afin de trouver un terrain d'entente avec l'armateur. C'est donc en début de semaine qu'un "contrat" a été établi entre les deux parties. Alger avait demandé aux preneurs d'otage (selon Looyaan le négociateur/terroriste qui répondait au webzine Somalia Report) l'autorisation d'envoyer un avion afin d'effectuer la transaction et récupérer les captifs. Refus de Garaad qui a promis de les livrer aux forces de la coalition qui naviguent dans la région en laissant partir le navire.
Il est à rappeler que le MV Blida avait été arraisonné le 1er janvier 2011 au large d'Oman par des pirates Somaliens. Deux otages avaient été libérés, pour des raisons de santé, le 12 octobre passé.


Quels enseignements tirer de cette tragédie?


Ne pas négocier avec des terroristes est une attitude saine, car payer des rançons équivaut à financer indirectement le terrorisme. Ceci étant, que faire face à la piraterie dans l'océan Indien et dans le détroit de Malaca? Priver la Cnan de l'énorme marché du Sud-Est Asiatique en interdisant aux navires battants pavillon national de caboter dans la région? Souscrire des assurances risque de guerre? Faire appel à des sociétés militaires privées (SMP) spécialisées dans la gestion du risque Maritime? ou bien simplement former le personnel naviguant, équiper les navires de matériel de défense passive (Lances à eau, moyens de communication et de détresse, éclairage spécifique, fumigènes....), voir même détacher et former des unités des fusillers marins des forces navales sur les navires Algériens, ce que beaucoup de pays font
http://secret-difa3.blogspot.com/2011/11/otages-liberes-du-mv-blida-ce-que-vous.html
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MessageSujet: Re: AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE    AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE  I_icon_minitimeVen 4 Nov - 15:21

Libération des marins algériens: L’Algérie dément le versement d’une rançon.
Le gouvernement a apporté un démenti ce vendredi aux informations rapportées par certains journaux et magazines en ligne, faisant état d’un paiement d’une rançon par l’Algérie pour la libération des marins du navire MV Blida

Citation :
L’Algérie ne verse pas de rançons et elle condamne fermement cette pratique qu’elle soit le fait des Etats ou d’organismes publics ou privés", a réitéré vendredi à Alger le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Amar Belani dans une déclaration à l’APS.

Telle est «la position doctrinale qui a été réaffirmée à de nombreuses reprises et de la manière la plus solennelle par l’Algérie», souligne Amar Belani.

"D’ailleurs, après l’adoption de la résolution 1904 du conseil de sécurité, nous poursuivons inlassablement nos efforts avec certains de nos partenaires au sein des Nations unies pour criminaliser, de manière effective, le paiement des rançons qui constitue, a précisé le porte-parole des AE, une des sources principales du financement du terrorisme et du crime organisé".

"Aucune rançon n'a été payée aux pirates pour la libération des marins algériens, la position de l'Algérie à ce propos est ferme et sans équivoque et nous l'appliquons", avait affirmé pour sa part M. Nacereddine Mansouri, directeur général d'International Bulk Carriers (IBC), armateur du navire MV Blida.

A rappeler que depuis la prise d'otages en janvier dernier, les rumeurs concernant une éventuelle demande de rançon formulée par les pirates n'ont de cesse été dementies par les autorités.

Les 25 marins de l'équipage du navire MV Blida, qui avait fait l'objet d'un acte de piraterie en haute mer en janvier dernier, avaient été libérés jeudi.

Le vraquier battant pavillon algérien, MV Blida, avait été victime le 1er janvier 2011 d'un acte de piraterie en haute mer, alors qu'il se dirigeait vers le port de Mombasa au Kenya. Le navire avait à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 de nationalité algérienne. Deux marins, un Algérien et un Ukrainien avaient été libérés le 12 octobre dernier, rappelle-t-on.
http://www.elwatan.com/une/liberation-des-marins-algeriens-l-algerie-dement-le-versement-d-une-rancon-04-11-2011-146199_108.php
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MessageSujet: Re: AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE    AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE  I_icon_minitimeSam 5 Nov - 18:24

Une libération sans rançon mais… avec contrepartie ?Fin du calvaire des marins du MV Blida

Citation :

par Salem Ferdi


Pour les 25 marins du MV Blida retenus en otages au large de la Somalie depuis le 1er janvier 2011, c'est la fin d'un très long calvaire où les familles avaient le sentiment qu'on avait abandonné les leurs.

Après dix longs mois de captivité, l'Aïd Al Adha aura un goût très particulier pour les familles concernées. Reste la question : rançon ou pas rançon ? Officiellement, c'est niet. Reste à expliquer dans ce cas, l'attitude des pirates.

Le ministère algérien des Affaires étrangères et le DG d'International Bulk Bulk Carriers (IBC), armateur du navire MV Blida, M. Nacereddine Mansouri, affirment que la libération des 25 marins n'a pas donné lieu au versement d'une rançon. Officiellement, l'Algérie reste conforme à sa position doctrinale de refus du paiement des rançons pour les prises d'otages. Il reste que les conditions, non encore éclaircies et des affirmations du site Somalia Report, laissent planer le doute sur le sujet. Il est clair que pour les otages et leurs familles, très marqués par l'épreuve, cette question est totalement secondaire. Ce qui compte est la libération des leurs qui provoque en eux, selon des propos rapportés par l'agence APS, une «joie indescriptible». Ils ont également remercié l'Etat Algérien «qui n'a jamais renoncé à ses enfants où qu'ils soient» et rendu un «vibrant hommage» au directeur général d'IBC, armateur du navire MV Blida, M. Mansouri pour son «soutien» et sa «patience». La cause est entendue du point de vue des familles qui s'attendaient à un tel dénouement depuis la libération le 12 octobre dernier deux marins, un Algérien et un Ukrainien. Le soulagement des familles est d'autant plus fort qu'il y a eu à la fin août un signal alarmant de la part des pirates somaliens qui exigeaient 7 millions de dollars faute de quoi ils «passeraient les otages au couteau». D'où d'ailleurs le mystère d'une libération des marins obtenue sans contrepartie.

SOMALIA REPORTS : 3,5 MILLIONS DOLLARS EN CASH !

Le gouvernement algérien a réaffirmé, vendredi, par la voix de Amar Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères que «l'Algérie ne verse pas de rançons» et «condamne fermement cette pratique qu'elle soit le fait des Etats ou d'organismes publics ou privés”. M.Belani faisait ainsi référence aux informations de SomaliaReports, site en général très bien informé, affirmant qu'une rançon a bien été payée. Selon SomaliaReports, les pirates qui réclamaient 7 millions de dollars ont accepté de réduire de moitié leur demande et auraient transigé sur la somme de 3,5 millions de dollars qui aurait été versée par l'armateur. SomaliaReport qui cite un certain Mohamed Ahmed qui serait en liaison avec les pirates, indique que la somme en “cash” est arrivée mercredi soir et que les pirates après avoir fait le compte et réparti l'argent entre eux, ont libéré le vraquier jeudi matin. C'est ce récit que le porte-parole du ministère des Affaires étrangères s'est évertué à démentir. La confirmation d'un tel scénario mettrait en effet à mal la position officielle de l'Algérie qui non seulement est contre le versement des rançons mais œuvre à le criminaliser par le droit international. “L'Algérie a une position doctrinale qui a été réaffirmée à de nombreuses reprises et de la manière la plus solennelle: l'Algérie ne verse pas de rançons et elle condamne fermement cette pratique qu'elle soit le fait des Etats ou d'organismes publics ou privés a souligné M. Belani en réaction “à la référence faite par certains magazines en ligne au paiement d'une rançon en relation avec la libération des marins du navire MV Blida». M.Belani faisait clairement référence aux révélations de SomaliaReports. Il a réaffirmé la ligne de conduite officielle du gouvernement algérien en soulignant qu'après «l'adoption de la résolution 1904 du Conseil de sécurité, nous poursuivons inlassablement nos efforts avec certains de nos partenaires au sein des Nations unies pour criminaliser, de manière effective, le paiement des rançons qui constitue une des sources principales du financement du terrorisme et du crime organisé”.

L'EXPLICATION PAR L'ACTIVITE CARITATIVE ALGERIENNE

Nacereddine Mansouri, directeur général d'International Bulk Carriers (IBC), armateur du navire MV Blida, donc le «payeur» selon le site somalien, est sur la même ligne que Belani : «Aucune rançon n'a été payée aux pirates pour la libération des marins algériens, la position de l'Algérie à ce propos est ferme et sans équivoque et nous l'appliquons». Même si les officiels algériens sont catégoriques, il y aura toujours une équivoque, les pirates somaliens ne lâchant en général pas leur proie sans contrepartie. Si ces démentis officiels sont avérés et qu'aucune rançon n'a été payée qu'est ce qui motiverait cette soudaine acceptation des pirates à libérer des otages qu'ils détiennent depuis onze mois ? On ne dispose pas de réponses. Mais on peut risquer une hypothèse sur la base de deux faits. Le 23 août dernier un avion cargo de l'Armée algérienne (ANP) a transporté dix tonnes de médicaments d'une valeur globale de deux millions de dollars. Cet apport s'est ajouté à l'organisation de caravanes de la solidarité en direction de la Somalie avec l'octroi de «1.000 colis alimentaires estimé à 1000 $ l'unité seront distribués à 1.000 familles»…. Plusieurs millions de dollars d'aide en nature de l'Algérie ont été envoyés, via des notables, aux Somaliens. On peut penser, même si ce n'est qu'une hypothèse, que c'est la voie qui a permis d'obtenir la libération des otages. Il n'y pas eu de rançon, peut-être, mais la libération des otages n'a pas été sans contrepartie. Par quelles modalités ? Cela reste secret…
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MessageSujet: Re: AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE    AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE  I_icon_minitimeDim 13 Nov - 11:42

interrogations autour de leur libération

Les otages algériens arrivent aujourd’hui


Citation :
Par : T Madjid
Les marins libérés et leur famille auraient été instruits, ces derniers jours, de ne pas parler à la presse ; ils seront probablement reçus au ministère des Affaires étrangères ; mais on ignore s’ils doivent être accueillis par le président de la République.

C’ est aujourd’hui à 10h que les 16 ex-otages algériens libérés, il y a près de dix jours, recevront des membres de leur famille au salon d’honneur de l’aéroport militaire de Boufarik. Seules trois personnes de chaque famille des ex-otages auront droit à cette première visite qui se déroulera en présence des autorités militaires et civiles, notamment de
M. Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, des responsables de la Cnan et d’IBC (International Bulk Carrier). Les marins algériens, qui sont arrivés dans la nuit d’hier, seront transportés dans un bus spécial à l’hôpital de Aïn Naâdja à Alger en compagnie des membres de leur famille autorisée à les rencontrer.
Les ex-otages, qui se sentent très affectés par leur dur “séjour” en Somalie et par leur pénible voyage effectué la semaine dernière entre le lieu de leur détention et le port de Monbaza, vont subir des examens approfondis à l’hôpital avant de rejoindre leur foyer.
On a appris que Toudji Azzedine, libéré quelques jours plus tôt pour des raisons de santé, sera lui aussi présent à Boufarik. On imagine déjà l’ambiance de cette rencontre qui sera, sans nul doute, chargée d’émotion et de joie. Selon nos informations, certains marins sont très amaigris, mais leur état n’inspire aucune inquiétude.
Les otages et leur famille, qui auraient été instruits, ces derniers jours, à ne pas parler à la presse, seront probablement reçus au ministère des Affaires étrangères mais on ignore si les ex-otages doivent être accueillis par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Arrivé le 8 novembre dernier à la ville portuaire de Monbaza au Kenya, le navire avec à son bord les 16 otages algériens et les neufs autres marins de diverses nationalités a mis plus de six jours pour arriver à bon port. Il était escorté par les Forces navales internationales notamment américaines, qui opèrent dans la région sous mandat des Nations unies. Dès leur escale à Monbaza, les otages accueillis par notre ambassadeur au Kenya ont été aussitôt admis dans un hôpital de Mombaza où ils ont reçu les premiers soins. La nouvelle de la libération des otages, qui a eu lieu le 3 novembre à 7h30 du matin, a été accueillie avec une immense joie par les familles des otages. Intervenue quelques jours seulement après la libération de deux otages, dont l’Algérien Toudji Azzedine, cette libération a été aussi un grand soulagement pour les responsables d’IBC, mais aussi pour les diplomates algériens très critiqués, les premiers jours, par les familles des otages. Le premier a avoir annoncé la bonne nouvelle a été M. Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. “C’est avec une grande joie et un profond soulagement que nous annonçons la libération, ce matin, des 25 marins de l’équipage du navire “M/V Blida” qui étaient otages des pirates somaliens depuis le 1er janvier 2011”, a t-il indiqué. Et d’ajouter : “Cette joie est partagée, j’en suis convaincu, par tous les Algériens, car cela fait 10 longs mois que nous attendons cet heureux dénouement.”
Cette annonce faite quelques jours avant les fêtes de l’Aïd a provoqué une grande joie chez les familles des otages. Alors que les autorités nient avoir versé une quelconque rançon aux pirates, des médias somaliens notamment le journal en ligne Somalia Report parlent de 3,5 millions de dollars, payés par l’armateur du “MV Blida”.
Les pirates ont revu à la baisse leurs premières exigences fixées à 7 millions de dollars. La somme de 3,5 millions de dollars aurait été versée, ce qui a permis la libération des otages le lendemain matin. Les négociations étaient très difficiles avec les preneurs d’otages, aurait confié un responsable local au même journal. Les responsables algériens ont catégoriquement nié avoir participé ou cautionné une quelconque opération de versement de rançon, mais ont demandé à ce que les pirates soient capturés et jugés. “L'Algérie a une position doctrinale immuable et connue”, a-t-il dit. Elle “ne verse pas de rançons et condamne fermement cette pratique, qu'elle soit le fait des États ou d'organismes parapublics ou privés”, a confié un responsable algérien.
À rappeler que le vraquier battant pavillon algérien, “MV Blida”, avait été victime le 1er janvier 2011 d’un acte de piraterie en haute mer, alors qu’il se dirigeait vers le port de Mombasa au Kenya. Le navire avait à son bord un équipage de 27 membres dont 17 de nationalité algérienne.
http://www.liberte-algerie.com/actualite/les-otages-algeriens-arrivent-aujourd-hui-interrogations-autour-de-leur-liberation-165968
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MessageSujet: Re: AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE    AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE  I_icon_minitimeMar 15 Nov - 9:50

مطار بوفاريك العسكري يستقبل البحارة الجزائريين ...
retour des Marins du blida
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MessageSujet: Re: AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE    AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE  I_icon_minitimeMar 15 Nov - 21:00

Les marins racontent à El Khabar les conditions de leur enlèvement et leur libération

« Ils priaient avec nous et nous menaçaient de mort »


Nous nous sommes faufilés pour assister à l’arrivée des marins, et avons pu parler à certains d’entre eux, qui nous ont parlé les conditions dans lesquelles ils avaient été enlevés, et détenus puis libérés, par des pirates somaliens réputés pour être les plus « violents » pirates dans cette région.


Nous avons attendu quelques temps pour permettre aux familles de retrouver leurs proches, puis nous avons parlé à certains des marins, qui ont semblé capables relater des moments de leurs dix mois de détention. Un des marins dont nous n’avons pas pu obtenir le nom a déclaré que « les pirates nous ont plusieurs fois menacés de mort en raison du refus des négociateurs du coté algérien de verser une rançon, nous avons eu peur, mais nous savions que c’était une manière de faire pression sur nous pour que nous fassions pressions sur nos proches lorsque nous leurs parlions, les derniers jours de détention et lorsque les négociations étaient dans l’impasse, un des pirates nous a dit nous allons vous ramené à terre et vous tuer ». Notre interlocuteur a également indiqué qu’ « il y a deux types de pirates, les amateurs et les professionnels dans la piraterie, ceux qui nous nous enlevés étaient professionnels mais aussi dangereux, lorsqu’ils nous ont enlevé ils étaient environ 20 personnes lourdement armés, nous n’avons alors opposés aucune résistance conformément aux instructions dans ce genre de cas ».

M. Kahili a notamment raconté certains détails de leur détention qui étaient « difficiles » : « nous mangions soit des pates ou du riz, quant à la qualité de l’eau, je ne vous direz pas, de l’eau salée portant l’odeur de l’essence, nous n’avions absolument rien à faire, que de voir ». Confirmant les témoignages de son ami qui a révélé que les pirates ont menacé de les tuer. Lorsque nous l’avons interrogé sur les propos qu’échangeaient les pirates, il nous a révélé : « nous tentions de sympathiser avec eux en jouant sur le facteur religieux en les rappelons qu’ils étaient des musulmans comme nous, puisqu’ils priaient avec nous. Ils nous ont, toutefois, répondu : « effectivement, vous êtes des musulmans et nous le sommes aussi, toutefois, il s’agit là d’une question de dollars ».

Un autre témoin, à savoir Zola de la wilaya de Jijel nous a révélé : « il n’y a pas une semaine qui passe sans que nous n’entendions que l’heure de notre libération s’approchait tout en entendant que les négociations étaient dans l’impasse. Quant au dernier otage libéré que nous avions pu approcher, il nous a révélé que « le jour de leur libération, rien ne laissait présager que nous allions l’être. Cette journée était ordinaire comme toutes les autres. Toutefois, à 10 heures du matin, nous avions constaté un hélicoptère qui a volé à basse altitude près du navire Blida et essayait d’atterrir à trois reprises sur sa piste d’atterrissage, avant de revenir d’où il venait. C’est tout le monde qui a été, alors, épaté. Nous nous sommes précipités après ça d’évacuer les lieux ». La même version nous a été racontée par les autres témoins. En arrivant, les marins kidnappés ont été transférés immédiatement vers l’hôpital d’Ain Naâdja. Il est utile de noter que l’Algérie a fortement démenti avoir versé une rançon contre la libération des otages algériens
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MessageSujet: Re: AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE    AFFAIRE DES 17 MARINS OTAGES AU LARGE DE LA SOMALIE  I_icon_minitimeDim 20 Nov - 21:01

10 mois d’angoisse et de torture morale et physique

«Je n’ai pas assisté à l’assaut. Je dormais tranquillement quand mon camarade me réveille et m’annonce que nous sommes pris par des pirates.»


Ce sont là les tout premiers propos de âmi Mohamed Aït Ramdane, 55 ans, machiniste sur le MV Blida. Ce dernier, rappelons-le, a été victime avec ses compagnons, le 1er janvier 2011, d’un acte de piraterie en haute mer alors que le navire sur lequel ils se trouvaient se dirigeait vers le port de Mombasa au Kenya. L’équipage comptait vingt-sept membres, dont dix-sept de nationalité algérienne. Malgré la fatigue et l’affaiblissement apparents, âmi Mohamed est sorti de son silence et a bien voulu accorder un entretien chez lui, entouré de sa femme et de ses enfants, à une poignée de titres de la presse écrite. La Nouvelle République en faisait partie. «Seulement les titres qui nous ont aidés en parlant de notre calvaire», dira Faouzi, son fils. Les yeux souriants, mais le regard vide, âmi Mohamed a essayé tant bien que mal de rassembler des bribes de sa mémoire pour conter son périple et celui de ses camarades, détenus en otage pendant dix longs et interminables mois. Il raconte que le 1er janvier à 14h20, le MV Blida, chargé de marchandises, a été intercepté non loin des côtes d’Oman par des pirates, qui squattaient un bateau tunisien, le Hannibal. «Notre capitaine a essayé de manœuvrer doucement pour éviter le Hannibal, mais les pirates à bord de chaloupes ont investi le MV Blida. Ils étaient près d’une trentaine.» Il poursuit : «Ils étaient munis d’armes à feu, tiraient à tout bout de champ pour nous faire peur, nous bousculaient, et nous menaçaient ; ils ont arrêté les machines pour brouiller les pistes et pour qu’on ne puisse pas donner l’alerte.» Le quinquagénaire s’est rappelé qu’un hélicoptère a survolé le navire le jour même de l’attaque, se doutant que quelque chose n’allait pas, mais vite reparti, après être induit en erreur par les fausses informations données par les pirates. «Cela a été un vrai choc pour nous. Nous avions très peur», dit-il encore sous le choc. D’après ses propos, le MV Blida a continué à naviguer en direction d’un port où il a accosté. «On changeait souvent de port, à cause des zones de mouillages», explique-t-il. Le port où nous nous trouvions était sous le contrôle des pirates, à leur tête un dénommé «Ahmed grade», qui commandait entouré de ses fils. Âmi Mohamed affirme que le plus vieux des pirates dépassait à peine la quarantaine et le plus jeune avait quatorze ans, parlant beaucoup l’anglais et peu l’arabe. «La ville proche de nous était Hobyo ; nous étions enfermés. Nous n’avions même pas le droit d’être sur la passerelle. Ils nous traitaient selon leur humeur, la plupart du temps très mal, en nous provoquant, nous frappant, nous ligotant et nous empêchant de dormir. Ce qui n’est pas mal si on ne nous affamait pas», avance-t-il. Le stock du MV Blida a été liquidé après vingt jours de séquestration. Les marins se nourrissaient selon le bon vouloir de leurs geôliers. «On nous ramenait de l’eau dans des bidons de gasoil, qu’on purifiait à l’aide de chlore pour pourvoir la boire. C’est un miracle qu’on soit toujours en vie.» «Nous avions une canette de coca qui faisait office de casserole, où l’on réchauffait du lait, du café ou du thé, quand on daignait nous en donner», ajoute-t-il. Concernant ce qui se passait hors de leur bateau, notamment la couverture médiatique de leur kidnapping, le marin révèle qu’ils n’étaient au courant de rien. «Les seules informations que nous recevions sont celles que nous donnaient nos familles quand les pirates nous permettaient de les appeler une fois par mois», dit-il, en mentionnant la présence de chalutiers pakistanais et iraniens qui ont subi le même sort du MV Blida et dont l’équipage est retenu depuis presque deux ans. L’équipage en question a rejoint les marins sur le MV Blida les deux derniers mois. «Rachid, un pirate chargé de nous surveiller, allumait parfois une petite radio, et la mettait sur la chaîne BBC, mais dès qu’on s’approchait, il changeait de chaîne.» Pour ce qui est des soins, surtout pour ceux qui souffraient de maladies chroniques, notre marin assure que le médecin prescrivait les médicaments par téléphone. Une lueur d’espoir est apparue au début du mois d’octobre. «On commençait à vivre avec les rumeurs. Mahmoud, l’affréteur jordanien, négociait notre libération, on sentait que le dénouement approchait.»«Le 3 novembre, non sans un grand étonnement mêlé à un bonheur inouï, les pirates nous annoncent que nous sommes libres. On s’est dirigés vers Mombasa, sous une escorte espagnole et celle de l’armée kenyane. Là, nous avons été reçus par les officiels du Kenya et des représentants de notre pays. La suite, vous la connaissez.» Concernant un éventuel paiement de rançon pour leur libération, M. Aït Ramdane dira : «Je ne suis au courant de rien. Cela reste un secret.» A ce propos, l’épouse du marin nous a affirmés que selon les dires des autres marins, les pirates avaient marre des otages et voulaient en finir vu la lenteur des négociations et la détermination de l’Algérie à ne pas verser de rançon. Les autorités algériennes ont eu les pirates à l’usure.

Bencheikh El-Hocine Kahina

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